Date limite : 30 juin 2012
Sur la base des diverses recommandations des experts réunis le 16 mai 2012 pour identifier les mécanismes de l’évaluation à mi-parcours des projets PNR et tenant compte des orientations des responsables en charge des programmes nationaux de recherche, la procédure suivante a été adoptée :
a) Les porteurs de projets doivent transmettre avant le 30 juin par email le formulaire « Rapport d’Etape de projet PNR » télécharger à http://www.nasr-dz.org/Etat_avancement_PNR_juin2012.doc
b)Des experts seront désignés pour auditionner sur site les porteurs de projet, et établir un diagnostique sur l’avancement des travaux en référence au cahier du projet PNR.
c) Les formulaires dûment renseignés doivent être envoyés par email à la boite « pnr@nasr-dz.org » avec une copie à l’organisme pilote (exclusivement sur le serveur nasr-dz.org)
Plus d'information sur
http://www.nasr-dz.org/ipnr2012.htm
Bonjour,
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Secrétaire d'État Chargé de la Communauté Nationale à l'Étranger organisent, en collaboration avec l’Association des Compétences Algériennes, l’université d’été de la recherche scientifique et technologique du 07 au 12 Juillet 2012 à l'université de Khenchela. Cette formation est une des actions engagées afin de renforcer le potentiel humain par la création d’un environnement dynamique pour les scientifiques, en synergie avec nos compétences établies à l’étranger.
Les thématiques retenues s’inscrivent dans le cadre de priorités dégagées par les autorités nationales pour dynamiser la recherche scientifique et technologique dans des secteurs présentant un grand intérêt pour le processus de développement du pays
Je vous invite à transmettre l'information aux doctorants et étudiants en Master en vue de la participation.
Plus d'information et inscription (avant le 14 juin) sur le site de la DGRSDT
http://www.nasr-dz.org/univ-ete.php
Cordialement
Mahieddine DJOUDI
Instructeur à l'université d'été
dimanche 20 mai 2012 | Nabil Foudi, setif.info
A l’occasion de la journée de l’étudiant, l’université de Sétif a honoré ce dimanche le docteur Lahcène Ouahab, chercheur au CNRS à Rennes en France pour ses activités de recherche dans le domaine de la chimie ainsi pour ses nombreuses collaborations scientifiques entre Sétif et Rennes.
C’est en présence du P-APC, P-APW, des Doyens des facultés, des enseignants et des journalistes que le recteur de l’université, Pr Baki, a remis au Dr Ouahab une attestation d’honneur ainsi que plusieurs cadeaux d’artisanat qui symbolisent la région de Sétif.
Lahcène Ouahab (59 ans) est né à El-Ouricia à quelques km au nord de Sétif où il a poursuivi ses classes primaires. Il a effectué ses études secondaires au Lycée Mohamed Kérouani de Sétif de 1965 à 1972 où Il a obtenu son Baccalauréat ainsi que le prix d’excellence des élèves en fin de cycle du secondaire. Ses études supérieures ont été accomplies à l’Université de Constantine avant de regagner l’Université de Rennes1 pour la préparation et l’obtention de sa Thèse de 3ème Cycle en 1977 puis sa Thèse de Doctorat d’Etat en chimie qu’il décrocha brillamment en 1985.
De retour au pays, il exerça à l’Université de Constantine en tant que Maître Assistant avant d’être nommé Maître de Conférences de 1978 à 1987. Il avait temporairement assuré des enseignements à l’Université naissante de Sétif en 1980 et 1981. Nommé Professeur associé à l’Université de Rennes1 de 1988 à 1989, il intégra en octobre 1989 le CNRS, Centre National de la Recherche Scientifique Français comme Chargé de Recherche à la suite d’un concours national.
Le Docteur Lahcène Ouahab a obtenu le Prix de la Division de Chimie de Coordination de la Société Française de Chimie (1998), la Médaille de la Ville de Rennes (1999), la Prime d’Excellence Scientifique du CNRS (2010) et le Prix Mme Claude Berthault de l’Académie Française en 2011. Ll est aussi l’auteur de plus de 250 articles publies dans les journaux scientifiques.
Onze chercheurs algériens ont été récompensés par les prestigieux «Scopus Awards» que discerne l’éditeur néerlandais d’information scientifique Elsevier qui contrôle 25% des publications mondiales en science et technique. Une belle performance pour la recherche scientifique en Algérie qui a vu sa productivité doublée en six ans, la hissant au 59e rang suivant le classement se référant aux bases de données de cet éditeur.
Les chercheurs ont été évalués sur la période s’étendant de 2007 à 2011», précise-t-on. Elsevier a ainsi classé l’ensemble des chercheurs algériens en science et technologie dans dix disciplines différentes, à savoir sciences des matériaux, physique, sciences de la terre, sciences de la vie, environnement, chimie, mathématiques, médecine, électronique et énergie.
Les lauréats ont été choisis parmi les profils extraits de Scopus, base de données bibliographique et bibliométrique référençant 18 000 revues validées par les pairs et publiées par plus de 5 000 éditeurs internationaux.
Le ratio budgétaire par habitant consacré à la recherche scientifique est faible Un prix spécial, toutes disciplines confondues, est attribué au Pr Maïouf Belhamel, 62 ans, directeur du Centre de développement des énergies renouvelables. Ce diplômé de l’Ecole nationale polytechnique d’El Harrach et pas moins thésard de l’Ecole nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique de Poitiers (France) a eu le plus haut indice h (19). Dans sa communication donnée jeudi dernier à l’hôtel Mercure d’Alger, à l’occasion de la cérémonie organisée à l’honneur des lauréats, Olivier du Dumon, directeur de marketing chez Elsevier a précisé que : «Elsevier publie 520 000 articles par an et les téléchargements sur ses bases de données sont à hauteur de 37/seconde. Les Algériens ont publié 3 200 articles en 2011, une production qui représente le double comparativement à 2006. Les publications des Algériens chez Elsevier représentent 52 % de l’ensemble de leurs publications. Des publications qui leur ont valu 20 000 citations entre 2007 et 2010. L’Algérie vient au 59e rang suivant le classement d’ Elsevier, soit parmi les meilleurs des pays d’Afrique. Elle compte entre 20 000 et 25 000 chercheurs et dépense 1% de PIB dans la recherche scientifique, soit environ 1,5 milliard USD et un ratio budgétaire par habitant équivalant à 10 % de celui de l’Angleterre.» Et de conclure par offrir les services d’Elsevier à l’Algérie : «Le président Bouteflika a invité les Algériens de la diaspora à contribuer au développement de leur pays. A Elsevier, à travers nos bases de données, nous pouvons repérer pour vous les meilleurs cerveaux ayant fui le pays et vous établir un fichier référençant y compris leurs similaires des autres pays.»
Il convient enfin de signaler qu’étaient présents à cette cérémonie le DG de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafid Aourag, une représentante de l’ambassadeur néerlandais. Aussi, l’indice h s’applique également aux universités et centres de recherches, aux universités de Constantine et l’USTHB qui ont été également distingués par des prix honorifiques. |
Premier appel à communication ICACIS 2012 à Batna
Le Laboratoire des Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (LaSTIC) &
Le Département d'Informatique de l'Université de Batna
En partenariat avec le Réseau de Recherche FORMATIC
Organisent à Batna (Algérie) la conférence internationale
ICACIS2012
International Conference on Advanced
Communication and Information Systems
du 12 au 13 Décembre 2012
Dates importantes
2nd International Conference on Model & Data Engineering (MEDI’2012)
October 3 - 5 2012
Poitiers, Futuroscope - France
http://medi2012.ensma.fr
Authors are invited to submit research and application papers representing original, previously unpublished work. Papers should be submitted in PDF or Word format. Submissions must conform to Springer's LNCS format and should not exceed 12 pages (including all text, figures, references and appendices). Authors who want to buy extra pages may submit a paper up to 15 pages with the indication that the authors will purchase extra pages if the paper is accepted.
Submissions which do not conform to the LNCS format and/or which do exceed 12 pages (or up to 15 pages with the extra page purchase commitment) will be rejected without reviews. Submitted papers will be carefully evaluated based on originality, significance, technical soundness, and clarity of exposition.
All accepted papers will be published in Lecture Notes in Computer Science (LNCS) by Springer-Verlag. Duplicate submissions are not allowed. A submission is considered to be a duplicate submission if it is submitted to other conferences/workshops/journals or it has been already accepted to be published in other conferences/workshops/journals. Duplicate submissions thus will be automatically rejected without reviews. Submissions require explicit consent from all listed authors.
The submission site is open at:
https://www.easychair.org/conferences/?conf=medi2012
Important Dates
Par Annie Kahn | LeMonde.fr lun. 26 mars 2012
Abruti" : "qui est inapte à réfléchir", dit le dictionnaire. Et traiter une bande d'"abrutis" serait un pléonasme, selon une récente étude du Virginia Tech Carilion Research Institute, un centre médical de recherche américain.Le seul fait de travailler en groupe affecterait en effet le quotient intellectuel (QI) des participants. A la baisse, pour ceux ayant un statut social inférieur aux autres, ou se percevant comme tels. Car ils ont alors peur de mal faire, perdent confiance dans un environnement compétitif qui les inhibe. Les femmes se retrouveraient particulièrement dans ce cas de figure, souligne l'étude. On s'en serait douté ! L'âge n'aurait, en revanche, aucune incidence.
"Vous pouvez vous moquer des réunions qui vous semblent débiles. Mais nos travaux suggèrent que ces réunions pourraient bien vous rendre débiles, vous aussi", explique ainsi Read Montague, directeur du laboratoire d'imagerie cérébrale de Virginia Tech, responsable de cette étude.
Celle-ci est s'appuie bien sûr sur des preuves scientifiques. Des individus de QI équivalents, mais d'une moyenne supérieure à celle de la population américaine, ont été mis en situation de travail en groupe. La façon dont leur cerveau fonctionnait a été suivie par un équipement d'imagerie par résonance magnétique (IRM).
Les clichés ont confirmé la moindre activation des zones cérébrales nécessaires à la résolution de problèmes chez ceux ayant le sentiment d'avoir un statut social inférieur.
Elémentaire, peut-on penser : un être plongé dans un groupe aux participants impressionnants - à tort ou à raison - peut avoir tendance à se replier sur lui-même, voire à bloquer sa réflexion.
Une mère, ou un père, sait ainsi qu'il faut parfois se battre pour laisser les plus discrets de la fratrie s'exprimer, et éviter ainsi de les voir se renfermer ou perdre confiance.
Néanmoins, les chercheurs en neurosciences s'interrogent : "En accentuant la concurrence au sein des équipes, ne perdons-nous pas le potentiel d'une grande partie des personnes de talent ?"
A l'heure où le travail en groupe est valorisé, il est en effet urgent de se poser la question. Et d'avoir l'audace de fournir la réponse. A savoir : oui et non. Oui, les groupes de travail entre semblables en concurrence sont contre-productifs. Non, car selon d'autres études, les groupes diversifiés sont au contraire plus performants, la complémentarité des compétences étant source de progrès. De vraies bandes de cracks !
Par Annie Kahn | LeMonde.fr lun. 26 mars 2012
Halim Benatallah, secrétaire d’Etat en charge de la Communauté nationale à l’étranger, était, il y a quelques mois, en visite au Canada. Il y a tenté de prendre contact avec des Algériens exerçant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication et de les rassurer quant à la volonté de l’Etat de faire participer les compétences installées à l’étranger à l’effort de développement national.
Le secrétaire d’Etat leur a présenté les projets contenus dans la stratégie e-Algérie.
Une convention, sous-tendant une banque de données, portant sur la mise en place d’un portail Web destiné à rendre moins complexe l’intégration des compétences nationales à l’étranger dans différents programmes sectoriels de recherche a été signée fin 2011.
Elle l’a été entre le secrétariat d’Etat chargé de la Communauté nationale et le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Ce portail web sera mis en service en juin prochain. Il se donne pour objectif de diffuser l’information entre les compétences nationales à l’étranger autour de projets socioéconomiques en Algérie. De même, il permettra de créer une synergie entre ces compétences et les secteurs nationaux demandeurs de hauts potentiels humains.
S’agit-il là d’une nouvelle politique à objectif à long terme ? Va-t-elle réellement attirer nos valeureux chercheurs établis à l’étranger ? Halim Benatallah, secrétaire d’Etat en charge de la Communauté nationale à l’étranger, était, il y a quelques mois, en visite au Canada. Il y a tenté de prendre contact avec des Algériens exerçant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication et de les rassurer quant à la volonté de l’Etat de faire participer les compétences installées à l’étranger à l’effort de développement national.
Le secrétaire d’Etat leur a présenté les projets contenus dans la stratégie e-Algérie. Il a souhaité encadrer cette stratégie par des professionnels natifs du pays, craignant d’être floué par de grandes sociétés internationales peu scrupuleuses. De la sorte, l’Algérie veut récupérer l’investissement qu’elle a consenti pour la formation initiale de cette diaspora. Halim Benatallah se pose ainsi en facilitateur, pas plus. Il ne lui appartient pas d’apporter des garanties sur la politique gouvernementale relative à l’implication des compétences algériennes établies à l’étranger dans le processus de développement, ce n’est pas son rôle.
Le secrétaire d’Etat a d’ailleurs affirmé, dans une déclaration récente, que la nature des projets à mettre en place dans le domaine des TIC « ne relève pas de mes compétences, mais de celles du ministère la Poste et des Technologies de l’information et de la communication ». Le partage des rôles a été ainsi opéré ? Justement, les difficultés auxquelles sont confrontées les compétences algériennes résident dans le fait qu’il n’y a pas d’interlocuteur habilité à les écouter, à les orienter et à prendre en charge leurs doléances.
Souvent, nos compétences sont ballotées entre plusieurs administrations dont le rôle reste diffus. Et souvent, elles s’en lassent, abandonnant la partie. Toutefois, dans le tableau, il n’y a pas que des zones grises ; des compétences algériennes à la pugnacité avérée ont réussi à monter des projets en Algérie, à s’y installer même. Elles se sont mises à contribution dans un processus de transfert de savoir-faire. La diaspora algérienne, issue de la technopole de Californie en est l’exemple. Elle s’attelle à la mise en place d’un projet d’accompagnement des entreprises innovantes algériennes, ce n’est pas rien. L’initiative est louable ; elle est fortement saluée par les jeunes promoteurs algériens.
Des représentants de cette diaspora feront le déplacement à Alger pour discuter affaires avec des jeunes promoteurs et autres chefs d’entreprises. Ce sera un important forum regroupant une trentaine de chercheurs et d’ingénieurs algériens de Silicon Valley avec les représentants des ministères de l’Industrie de la PME et de l’investissement, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la PTIC et du Travail ainsi que des associations patronales et des entreprises. Cette diaspora, attendue donc à Alger, sera composée de spécialistes exerçant, pour la plupart, dans les grandes entreprises technologiques américaines telles que Apple, Google ou encore Intel, ainsi que d’Algériens, patrons de leurs propres sociétés technologiques.
Ce forum devra ainsi mettre au point une « feuille de route » à moyen et long termes avec pour finalité de promouvoir, en Algérie, les jeunes entreprises en activité ou à créer, spécialisées essentiellement dans les nouvelles technologies. Les technologues algériens de Silicon Valley ont à cœur de travailler avec leur pays d’origine ainsi qu’avec les jeunes entrepreneurs algériens en ramenant avec eux l’expertise liée au savoir-faire nécessaire.
Lors d’une conférence de presse sur l’état actuel de la recherche scientifique en Algérie, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Hafid Aourag a indiqué que « L’Algérie a produit seulement 150 brevets depuis l’indépendance à cause du manque d’infrastructures de recherche et de moyens financiers ». Toutefois, M. Aouad a attribué ce nombre réduit de brevets au manque de moyens financiers des chercheurs.
Pour remédier à cette situation, M. Aourag a annoncé que « Les laboratoires de recherche scientifique vont désormais financer les brevets au profit des chercheurs » et ce, dans le cadre de la nouvelle procédure mise en place par le ministère de la Recherche scientifique et du développement technologique, estimant que le nombre de ces brevets va augmenter dans un roche avenir.
samedi 25 février 2012 | Khalil.Hedna@setif.info http://www.setif.info/article6268.html22-02-2012
La nécessité d’augmenter le nombre de chercheurs en vue de redynamiser la recherche scientifique en Algérie a été soulignée, hier à Alger, par le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Hafid Aourag.
Estimant que le nombre de 30 000 chercheurs que compte l’Algérie est insuffisant, il a affirmé que l’Algérie «est très loin de la moyenne internationale en termes de chercheurs». «Nous avons un déficit de 20 000 chercheurs à combler en 3 ans, c’est à dire à l’horizon 2014, pour pouvoir atteindre la moyenne internationale», a ajouté le professeur, lors d’une conférence de presse sur la situation actuelle de la recherche scientifique en Algérie.
Il a expliqué dans ce cadre que la moyenne dans le monde en nombre de chercheurs est de 1 063 chercheurs par million d’habitants. «L’Algérie qui compte plus de 35 millions d’habitants ne compte que 700 chercheurs pour un million d’habitants ce qui est très loin de la moyenne mondiale», a-t-il poursuivi.
Le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a indiqué que l’Algérie compte plusieurs catégories de personnel engagées dans la recherche scientifique dont les chercheurs universitaires, les chercheurs permanents et le personnel de soutien à la recherche (ingénieurs).
Il a déploré, dans ce cadre, un «déficit» dans le nombre de chercheurs permanents que compte l’Algérie (2066 seulement). Qualifiant les chercheurs permanents de «cheville ouvrière» de la recherche scientifique, le responsable a appelé à plus de recrutement
de cette catégorie de chercheurs. Pour ce qui est des chercheurs universitaires, il a dénombré 23 819 chercheurs, répartis entre 1 116 laboratoires agréés, ajoutant qu’il faudrait encourager un nombre plus important d’enseignants universitaires à faire de la recherche.
S’agissant de la catégorie du personnel de soutien à la recherche (ingénieurs), M. Aourag l’a qualifiée de «talon d’Achille du développement technologique», car, explique-t-il, elle est confinée dans des fonctions administratives au lieu de pratiquer sa fonction essentielle qui est celle de la recherche et du développement technologique. «L’ingénieur algérien doit être appelé de plus en plus à être engagé dans des activités d’innovation», a-t-il ajouté.
http://www.latribune-online.com/evenement/64130.html
Un déficit de 20 000 chercheurs a été recensé par la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (RSDT).
Le chiffre a été communiqué, hier à Alger, par Hafid Aourag, directeur général de cette institution lors d’une conférence de presse sur l’état des lieux de la recherche scientifique en Algérie. A l’occasion, le directeur général de la RSDT a déploré le déficit enregistré dans le nombre de chercheurs permanents estimé à 2066 chercheurs. Bien que la recherche scientifique soit la pierre angulaire de toute démarche visant le développement en Algérie, le budget alloué à ce secteur ne représente que 0,63% du Produit intérieur brut (PIB). Pas seulement, «il faut additionner les budgets de fonctionnement et d’équipement à celui du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (FNRSDT) pour parvenir à un PIB de 0,63%», a déclaré M. Aourag.
L’objectif est d’atteindre 1% du PIB, qui restera tout de même loin de la moyenne de certains pays émergents. Faut-il rappeler que dans ces pays, le budget de la recherche avoisine 1,5%. Pour ce qui relève de structures destinées à la recherche, 846 laboratoires de recherche scientifique seront opérationnels en Algérie en 2014. Ainsi, M. Aourag a précisé que «sur 846 laboratoires de recherche, 266 sont déjà opérationnels». Dans la même perspective, plus de 60 centres de recherche sont en cours d’instruction en Algérie. Ces centres sont destinés à accueillir les chercheurs permanents.
Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a mis l’accent sur la nécessité de construire ces structures destinées à la recherche dans l’enceinte de l’université ou dans le périmètre du campus universitaire. Cette mesure vise surtout l’augmentation de la mobilité des chercheurs permanents et universitaires. Evoquant la mise en place d’un campus universitaire technopole, M. Aourag a appelé à l’installation des entreprises autour du campus universitaire de sorte à permettre aux chercheurs de travailler avec ces entreprises sur des projets de développement tout en utilisant les moyens et les équipements de l’université.
Le budget alloué à la recherche scientifique en Algérie représente à peine 0,63% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, a indiqué mercredi à Alger, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, le professeur Hafid Aourag, lors d'une conférence.
«Il faut additionner les budgets de fonctionnement et d'équipement à celui du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (Fnrsdt) pour parvenir à un PIB de 0,63% », a déclaré M. Aourag.
L'objectif sera d'atteindre 1% du PIB, qui «restera encore loin » de la moyenne de certains pays émergeants, qui tourne autour de 1,5%, a souligné le directeur général.
Le financement de la recherche scientifique sur le FNRSDT 2011 avoisine les 30 milliards de dinars. Une enveloppe qui permettra, M. Aourag, de mener à terme les projets de construction de 846 laboratoires que nécessite le plan de développement allant à 2014.
Et, pour pérenniser cette dynamique, il faudra «garantir la durabilité des financements par une loi » ce qui permettra de fournir au pays la matière grise nécessaire à son essor.
La conférence, suivie par un parterre de techniciens, a été l'occasion de faire «un bilan certes mitigé de la recherche scientifique dans le pays après 50 ans d'indépendance, mais au demeurant positif de par les acquis et les expériences », a affirmé l'orateur.
Pour preuve, la stratégie élaborée par son département pour relancer le secteur de la recherche scientifique reste, en grande partie, inspirée de celle engagée au début des années 70 par l'Office National de la Recherche Scientifique (Onrs) qui, en 1973, a établi un plan quadriennal basé sur une «trinité » qui s'illustre par la recherche fondamentale, la recherche appliquée et enfin la recherche et développement, a expliqué le Professeur-chercheur.
Quant au «classements internationaux » des universités algériennes, M. Aourag a relativisé leur importance voire leur impact en arguant que l'université algérienne, la plus jeune à l'échelle continentale voire mondiale, de par l'indépendance du pays, ne compte que sur elle même, en fonction des moyens dont elle dispose, faisant ainsi allusion aux «scandales répétitifs » provoqués par les agissements de certains pays du Golf qui «achèteraient, question de prestige, à coups de subventions les travaux de recherches de scientifiques américains ».
Par ailleurs, «la décennie noire ajouté à l'instabilité institutionnelle des années 90 jumelée au manque d'argent ont été pour beaucoup dans la fuite des cerveaux algériens et des conséquences qui ont suivies en terme de retards accusés dans l'ensemble des domaines en général et celui de la recherche scientifique en particulier », a conclu M. Aourag.
Un total de 846 laboratoires de recherches scientifiques seront opérationnels en Algérie en 2014, a annoncé mercredi à Alger le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, M. Hafid Aourag. M. Aourag qui s’exprimait lors d’une conférence de presse sur la situation de la recherche scientifique en Algérie, a précisé que 266 des 846 laboratoires de recherches scientifiques sont déjà opérationnels". Il a relevé dans le même cadre l’"importance" de l’investissent dans la construction de ces infrastructures pour le développement de la recherchescientifique en Algérie.
S’agissant des centres de recherche, M. Aourag a dénombré plus de 60 centres de recherches en cours de construction en Algérie", ajoutant que ces structures sont destinées à accueillir les chercheurs permanents. "Des structures de recherches scientifiques doivent être construites à l’université ou dans le périmètre du campus universitaire pour augmenter la mobilité des chercheurs permanents et universitaires", a estimé le responsable..
Evoquant la mise en place d’un campus universitaire technopole, M. Aourag a expliqué qu’il est important que des entreprises s’installent autour du campus universitaire pour que les chercheurs puissent travailler avec ces entreprises sur des projets de développement en utilisant les moyens et les équipements de l’université.
http://portail.cder.dz/spip.php?article2012
Le Centre Universitaire 'Abbes LAGHROUR', Khenchela
et l'Institut des Sciences et Technologie,
organisent :
les 1ères Journées Nationales sur l'Informatique et ses Applications,
les 29 et 30 Avril 2012.
Procédure de soumission :
Les auteurs sont invités à soumettre des communications, en français ou en anglais. Les textes complets des communications sont soumis exclusivement via l’e-mail jniak2012@yahoo.fr.
Les articles devront être présentés dans le format de Microsoft Word huit pages maximum avec les caractéristiques suivantes : Une seule colonne, Times New Roman (12 pts), interligne simple, double saut de ligne entre paragraphes, marges (gauche 2,5cm, autres 2cm), titre (14 pts, gras, centré).
Les articles acceptés seront présentés oralement (20 mn) et publiés dans les actes de JNIAK’2012.
Dates importantes :
Pour toute autre information :
Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, a mis l’accent lundi sur la nécessité de la mobilisation de la communauté universitaire nationale pour contribuer à la réussite de la politique publique de développement du secteur industriel.
M. Benmeradi a affirmé, lors d’une conférence débat organisée à l’Ecole des hautes études commerciales (EHEC) d’Alger, que la réussite de la nouvelle stratégie nationale de développement industriel nécessite « un consensus national économique et social » et la communauté universitaire nationale avec toutes ses composantes (chercheurs, professeurs et étudiants) doit être « pleinement impliquée » dans ce consensus.
Selon le ministre, la mise en oeuvre de cette stratégie est confrontée à plusieurs défis, notamment la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), le développement de la veille stratégique et de l’économie de la connaissance.
De ce fait, l’université est, de part sa conscience de la portée de ces défis, « la mieux placée pour contribuer à les relever », a-t-il souligné.
Le ministre a, en outre, reconnu que le manque de performance des différents programmes et politiques économiques engagés par les pouvoirs publics depuis l’indépendance « résulte justement de l’absence d’un consensus économique et social autour de ces actions ».
« Tous les changements et transitions politiques et économiques opérés par les autorités se déroulaient dans l’opacité, ce qui s’est traduit par une faible adhésion de la population et une productivité très limitée de l’économie », a encore admis le ministre de l’industrie.
« A titre d’exemple, la croissance économique a atteint, pour la première et la seule fois en 50 ans, deux chiffres en 1979 pour s’établir à 17% car, à l’époque, l’Algérie consacrait jusqu’à 40% de son PIB à l’investissement », précise M. Benmeradi. « Mais le changement politique entraîné par l’arrivée au pouvoir de Chadli Benjedid au lendemain du décès de Houari Boumediene a entraîné un autre changement économique qui s’est traduit à partir de 1980 par une chute du PIB à 4% », a-t-il ajouté.
Mais, dans les années 1980, le changement de politique économique a fait que le PIB chute de 4%, a-t-il précisé.
De même, les investissements publics cumulés depuis plus d’une décennie ont totalisé 450 milliards de dollars, alors que la croissance économique n’a pu réaliser les performances escomptées, a dit le ministre à l’adresse des étudiants de l’EHEC, ajoutant que le programme national des réformes politiques entamé l’année dernière devrait « amorcer une nouvelle ère dans la perception, la conception et la mise en oeuvre de la politique publique de développement industriel ».
« L’Algérie ambitionne de devenir la première économie de la rive sud de la Méditerranée et elle dispose de tous les atouts nécessaires pour concrétiser cette ambition, il reste seulement de les mettre en synergie », a souligné M. Benmeradi.APS
http://algerquartiermarine.blogspot.com/
patrick le berrigaud
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