Egouvernance2009

Les technologies de l’information au service de la connaissance et du savoir


Le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a organisé un séminaire international à l’hôtel
El Aurassi sur le projet e-Algérie 2013. Stratégie sur la e-gouvernance rendue publique il y a quelques semaines. Dans son allocution d’ouverture de la rencontre qu’il a présidée,  M. Bessalah a estimé que la e-gouvernance était devenue universelle et que l’Algérie restait à la traîne. Même si certains projets se sont concrétisés dans le domaine de l’éducation et de la médecine, la stratégie e-Algérie 2013 est devenue un projet pour lequel 300 experts y ont participé, mais toujours au stade de projet, M. Bessalah voulant associer un maximum de spécialistes dans la concertation pour l’enrichir.   
Trois sujets ciblés et jugés prioritaires dans la réalisation des objectifs du programme et fait l’objet d’ateliers de travail : la e.santé et la télémédecine, la e.éducation, la e.école, et la e-commune. 
Claude Albert Benhamou, professeur des universités et praticien des hôpitaux en France, Mahieddine Djoudi, professeur à l’université de Poitiers et Yacine Rahmoun, spécialiste en gestion des données électroniques, vivant en Californie, se sont succédé à la tribune pour parler de ces trois sujets et faire part de leur expérience en la matière. Des hôpitaux virtuels, aux interventions chirurgicales à distance en passant par l’enseignement par vidéoconférence, l’assistance à eu droit à des explications exhaustives sur l’utilisation et l’optimisation des technologies de l’information et de la communication.
Les TIC permettent des gains de temps et d’argent, mais requièrent un investissement en ressources humaines ainsi que le développement de plateformes et d’équipements importants. Notamment le haut débit, sans lequel tout projet de TIC serait voué à l’échec. Pour le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, le choix de ces trois thèmes a pour but de servir en priorité le citoyen, le rapprocher de son administration et lui faciliter la vie en éliminant la bureaucratie. Accéder aux informations dont il a besoin via internet et les portails institutionnels et ceux des collectivités locales, devrait être, dans un futur très proche, une sinécure. Dans ce sens, il faut dire que le ministère algérien de la Justice a été précurseur en la matière, puisque n’importe quel citoyen peut demander son casier judiciaire en se rendant sur le site du département de Tayeb Belaïz. Dernièrement encore, un nouveau service a vu le jour et permet à n’importe quel justiciable de s’enquérir de son dossier introduit devant un tribunal, s’informer sur les recours, etc. Généraliser l’accès aux technologies de l’information demeure le souci premier du gouvernement. Qui peut se concrétiser pour peu que l’intersectorialité fonctionne et que tous les départements ministériels jouent le jeu.  A commencer par l’ouverture ou la mise à jour des sites web des ministères, d’autres institutions ainsi que ceux des entreprises. D’ailleurs, d’aucuns se sont réjouis de ce que le ministère de l’Intérieur ait enfin ouvert un site qui gagnerait à être amélioré et à ouvrir un espace pour les doléances des citoyens.  

Par Faouzia Ababsa, La Tribune, 
 

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Catégorie : - Revue de Presse
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