Nouvelles

Mémorandum d’entente entre le MESRS et World Learning - par djoudi

Le programme de coopération entre les universités algériennes et le World Learning dont le coût est estimé à 2 millions de dollars, prend en charge la maîtrise de la langue anglaise qui croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques entre les pays.

Le développement et la maîtrise des  langues étrangères, notamment l’anglais, en Algérie est l’un des objectifs fixés par la réforme universitaire. Un mémorandum d’entente entre le Ministère de l’Enseignement supé- rieur et de la Recherche scientifique et World Learning a été signé hier matin entre M. Mohamed Gharas, secrétaire général du MESRS, et Son Excellence M. Henry Ensher, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, afin de prendre en charge cette  langue  qui croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques.

La cérémonie de signature de la convention a eu lieu en présence du recteur de l’université de Bouzaréah et des cadres des deux parties. Il s’agit d’accompagner le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans cette opération avec d’autres perspectives qui sont en jeu.


Il s’agit de la formation des futurs formateurs d’université, le développement et l’évaluation des cursus de formation de la langue anglaise pour les adapter et les réactualiser afin qu’ils puissent répondre au marché du travail.
 

Cette opération d’envergure  sera effectuée au niveau de trois écoles doctorales d’anglais au niveau des wilayas d’Oran, d’Alger II et d’Annaba, avec la mise en place d’un centre de carrière au niveau de l’université d’Ouargla.


A cette occasion, M. Gharas s’est félicité du rôle important joué par les autorités américaines et leur soutien indéfectible et leur accompagnement dans plusieurs domaines. «Ce mémorandum qui est le couronnement d’une série de discussions fructueuses vient à point nommé enrichir le cadre juridique de la coopération bilatérale qui traduit l’engagement des deux parties de réussir le partenariat dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», a-t-il notamment indiqué.
Il n’a pas manqué d’insister sur l’importance de l’événement qui intervient au moment où les relations entre les deux pays connaissent un développement important dans divers domaines. «Ces relations se traduisent par des échanges bilatéraux, qui ont connu un accroissement considérable en 2006 avec la signature d’un protocole de coopération scientifique et technologique entre les deux parties», précise-t-il. 


Qualifiant les relations bilatérales d’«excellentes» et d’«exemplaires», le SG du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que le secteur place la coopération avec les Etats-Unis parmi ses priorités. Il n’a pas omis de relever la disponibilité des USA dans la mise en place d’une institution non lucrative qui aidera les instances concernées dans le perfectionnement et  la maîtrise des langues afin de répondre à des défis et à des enjeux que l’Algérie doit relever en matière d’enseignement de la langue anglaise. Il faut dire que les besoins sont énormes en la matière. Ils se traduisent par la crise que connaît le secteur de l’éducation nationale dans le domaine de l’encadrement de l’enseignement des langues étrangères. Pour le SG du mministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, «la maîtrise de la langue, c’est également la maîtrise d’un espace anglo-saxon».


Pour sa part Son Excellence M. Henry Ensher a mis en exergue l’importance de cet événement qui englobe «l’investissement dans le champ académique» qui vise l’avenir de la jeunesse algérienne. «Les Etats-Unis s’engagent avec l’Algérie pour promouvoir les relations existant entre les institutions des deux pays»,  a-t-il affirmé.


Pour ce qui est du programme de coopération entre les universités algériennes et le World Learning dont le coût est estimé à 2 millions de dollars, le représentant des USA a insisté sur la priorité accordée à l’enseignement de la langue anglaise, le renforcement du leadership, la promotion du service public et l’engagement à tous les niveaux. Il a rappelé dans ce contexte que ce mémorandum est le deuxième du genre, après celui signé entre  l’université Mentouri de Constantine et l’Institut William-Davidson de l’Université du Michigan.
 

Ces programmes d'éducation, d'échange et de développement cultivent l'innovation sociale nécessaire dans un monde qui rétrécit.
Sarah SOFI

Lire la suite