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la diaspora algérienne dans l’attente de signaux forts du gouvernement - par djoudi

 

Le colloque sur la contribution de la diaspora algérienne à l’investissement en Algérie organisé, par les associations REAGE et AIDA le 11 octobre 2012 à Paris, a attiré selon les estimations d’un des organisateurs environ 250 personnes en provenance de France et d’Angleterre.

De notre

envoyé à Paris

Ils étaient pour la plupart en quête d’informations susceptibles de les conforter sur la volonté du gouvernement algérien de solliciter sincèrement leur contribution en leur facilitant notamment le travail d’approche. Ils ne trouveront malheureusement rien de nouveau dans les informations qu’ils ont pu glaner au niveau des institutions publiques et associations algériennes présentes à ce forum. Rien également au niveau des exposés qui se sont contentés de dresser un état des lieux déjà connu au moment où les élites expatriées présentes attendaient surtout de saisir, à travers le discours de notre ambassadeur en France, des signaux forts du gouvernement algérien.

Des signaux forts, il n’y en aura point et notre diaspora qui a déjà fort à faire dans le pays d’accueil continuera légitimement à attendre que quelque chose de nouveau, mais surtout de positif se passe en Algérie pour éventuellement prendre une décision en matière d’investissement. Evoquée périodiquement à coups de slogans plutôt que d’objectifs concrets et de moyens pour y parvenir, la question de la contribution de notre diaspora n’a de ce fait pas connu d’avancée notable. La question revient en effet de façon récurrente depuis la fin des années 1970, période à laquelle les autorités du pays avaient nourri l’espoir de la faire participer au développement du pays en offrant notamment aux élites les mieux formées des carrières dans nos universités et centres de recherche.

En faisant valoir des considérations d’ordre patriotique et sentimental plutôt que des garanties d’utilisations rationnelles bénéfiques, aussi bien pour le pays que pour les concernés, les appels des autorités politiques algériennes se sont constamment avérés  infructueux. Peu d’élites expatriées ont en effet tenté l’aventure de s’installer dans leur pays d’origine et pour ceux qui ont pris le risque de le faire, la déception suivie d’un retour à la case départ a souvent couronné l’initiative. Il faut dire qu’il a toujours existé dans notre pays un net décalage entre le discours politique favorable à un  recours intensif à notre diaspora et la réalité du terrain faite, comme on le sait, de réticences au recours aux élites expatriées que d’aucuns, parmi les responsables en poste, considèrent comme des concurrents potentiels.

La machine bureaucratique est alors actionnée pour les dissuader de se mettre au service de leur pays. Mais, pire encore, les machinations destinées à dissuader ces élites à revenir dans leur pays affecteront également les diplômés locaux qui sortent des universités algériennes et qu’on encouragera par toutes sortes de moyens pernicieux à quitter l’Algérie pour se mettre au service de pays étrangers. C’est ainsi qu’en moins de trente années, la diaspora algérienne à l’étranger aurait atteint le chiffre astronomique de 300 000 personnes, selon les estimations du REAGE.

Que de promesses non tenues !

Les données économiques et sociales plaidant aujourd’hui pour un appel à ces élites qui disposent, il est vrai, d’un très fort potentiel de contribution à l’effort de développement, il est dans la logique des choses de solliciter leurs apports et contributions multiformes, notamment en matière d’investissement et de création d’entreprises. Mais l’efficacité de la communication en direction de ces élites requiert que l’on change de méthode et qu’on abandonne l’approche sentimentale qui a montré son inefficacité, au profit d’une méthode plus pragmatique consistant à considérer les élites expatriées non pas comme des personnes tenues de remplir un devoir patriotique, mais comme des acteurs économiques autorisés à bénéficier des retombées positives de leurs actions. Il faut dire que ces dernières offrent la particularité d’être bien intégrées dans leur pays d’accueil, où elles ont, selon le cas, créé des entreprises, lancé des affaires qui marchent ou recrutées à de bons postes d’enseignants et chercheurs dans les universités et centres de recherche.

Elles n’envisagent une relation avec leur pays d’origine que dans la mesure où elles ont quelque chose à y gagner et qu’elles y partent avec un maximum de chances de réussite. On ne peut évidemment que comprendre ce souci de garantie quand on connaît l’instabilité juridique et le manque de visibilité économique qui prévalent dans notre pays, au point d’avoir valu de sérieux déboires aux élites expatriées qui s’y sont aventurées imprudemment sans prendre le soin de mesurer les risques financiers et managériaux qui les attendaient. Ce souci est d’autant plus compréhensible que les possibilités d’emploi et d’investissement sont énormes à travers le monde, où de nombreux pays sont en concurrence pour les attirer en rivalisant sur les avantages incitatifs.

L’Algérie ne semble malheureusement pas s’inscrire dans cette logique et en dépit des discours d’intention, force est de constater que rien de sérieux n’est malheureusement fait pour rendre le pays attractif aux investisseurs, en général, et à notre diaspora en particulier, qui pourrait, à l’évidence, jouer un rôle considérable en matière de promotion de l’investissement, de création d’entreprises, d’accompagnement des exportations hors hydrocarbures et de recherche-développement. Les appréciations malheureusement négatives des institutions internationales (Banque mondiale, FMI, etc.) que ces élites ne manquent pas de lire ne sont à l’évidence pas faites pour les inciter à engager de sitôt une aventure économique en Algérie. N’étant pas dans le besoin, il est bien évident que nos élites expatriées n’agiront en faveur du développement de leur pays que lorsque les gouvernants algériens auront enfin consenti à opérer les changements structurels souhaités. Ce que ces derniers ne sont, sommes nous forcés de constater, pas du tout pressés de faire.
 

 

Nordine Grim, El watan
 

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Conférence ICACIS 2012 à Batna - par djoudi
Le Laboratoire LaSTIC &
Le Département d'Informatique de l'Université de Batna

En partenariat avec le Réseau FORMATIC

Organisent à Batna (Algérie)

ICACIS2012

International Conference on Advanced
Communication and Information Systems


du 12 au 13 Décembre 2012
ICACIS 2012

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CARI'2012 à Alger - par djoudi

Des chercheurs de plusieurs pays africains sont présents à la 11e édition du colloque sur la recherche en informatique et en mathématiques.

Les chercheurs en informatique «sont les plus prolifiques» en Algérie avec trois publications par an. C’est Abdelhafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui l’a confirmé, hier, lors du colloque africain sur la recherche en informatique et en mathématiques appliquées qui tient sa 11e édition à Alger.

M. Aourag a souligné à cette occasion que l’Etat algérien «a investi dans 19 universités pour créer des centres de calcul intensif dans le but de développer des supercalculatrices». Ce qui permettra, d’après ses dires, de figurer dans le top 100 de l’informatique.
L’un des grand défis à relever dans le domaine de la recherche scientifique est d’«établir la présence et la place de l’Algérie dans le domaine du calcul intensif», a estimé M. Aourag, rappelant que notre pays était, dans les années 1980, «parmi les leaders» en la matière. Et d’ajouter : «Des moyens sont mobilisés dans le but de relever les défis en matière de soutien et de consolidation du développement des TIC par la concrétisation des projets lancés et en cours, notamment dans le domaine spatial et en calcul de haute performance.» L’informatique est «un domaine d’excellence» pour la recherche. Elle constitue par conséquent une priorité pour l’Etat algérien, a indiqué M. Aourag à l’ouverture de ce colloque.

Il a souligné, en outre, la nécessité de créer une «synergie» entre les pays africains en matière de TIC, affirmant que l’Algérie «peut être la locomotive de ce développement» à condition que les Africains manifestent leur volonté de coopérer. Un programme «riche et diversifié» est au menu de ce colloque de quatre jours, au quel participent des chercheurs de plusieurs pays africains spécialisés notamment dans la bio-informatique, le calcul scientifique, les méthodes numériques et les systèmes d’information décisionnels.
Il convient de préciser que le programme comporte 62 communications scientifiques sélectionnées parmi 166 articles soumis et des conférences animées par des spécialistes de renommée internationale.

 

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Microsoft intègre tamazight dans le Windows 8 - par djoudi

La société Microsoft a décidé d’intégrer la langue amazighe dans son logiciel Windows 8. L'alphabet choisi est le tifinagh.


Curieusement, un milliardaire saoudien, Walid Ibn Talal, s'est opposé farouchement à ce projet. En quoi l'introduction de tifinagh dans le monde des TIC et de la communication moderne pose-t-il problème à cet étranger à la langue et culture berbères ?


La cérémonie de lancement de cette innovation a, malgré tout, eu lieu, hier, à 10h, à Rabat. Le Maroc étant le premier pays maghrébin où tamazight est langue officielle.
 

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Convention de partenariat entre l’université de Constantine et Algérie Télécom - par djoudi

Une convention cadre de partenariat dans les domaines de la recherche, de la formation, du perfectionnement et des études entre l’université Mentouri de Constantine et Algérie Télécom a été signée mardi au cours d’une cérémonie organisée en présence du recteur, Abdelhamid Djekoun, et le président-directeur général d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel.

Cet accord prévoit d’assurer un encadrement et une formation pour les ressources humaines en adéquation avec l’évolution des technologies de l’information et de la communication, et l’instauration d’un dialogue en profondeur sur le long terme dans un esprit d’ouverture et de réciprocité.

Cette convention prévoit une formation professionnalisée des étudiants à la faveur des stages, d’encadrements et de définition des projets, le développement, en collaboration, des travaux de recherche en tenant compte des préoccupations de l’entreprise dans le domaine des TIC, la participation à l’élaboration de programmes de formation des systèmes de communication et l’organisation de rencontres scientifiques.

En outre, d’anciens équipements en cours de remplacement par Algérie Télécom seront cédés à l’université pour constituer un support pédagogique à même d’apporter un "plus" à la qualité de la formation dispensée dans le domaine des TIC.

Le recteur de l’université a fait part, au cours de cette cérémonie, de la détermination de l’université Mentouri de "s’ouvrir davantage sur son environnement et d’améliorer la qualité de la formation dispensée tout en enrichissant en permanence ses programmes".

Pour sa part, le P-DG d’Algérie Télécom a précisé à l’APS que son entreprise "aspire à se rapprocher du monde universitaire" car, a-t-il considéré, "nous avons constaté qu’il existe à l’entreprise un problème de formation qui doit être impérativement réglé étant donné qu’il y a un écart entre les programmes dispensés à l’université et les besoins réels de l’entreprise".

C’est pourquoi, a-t-il ajouté, "nous avons décidé d’intervenir en amont en concluant cet accord de manière à gagner du temps et permettre aux étudiants et aux enseignants d’être à jour par rapport aux technologies nouvelles".

De la sorte, a encore soutenu Azouaou Mehmel, "nous disposerons d’une ressource immédiatement opérationnelle sur le terrain, de même que nos cadres ne seront pas déconnectés de la réalité du monde de la recherche et de l’université".

Le P-DG d’Algérie Télécom a également affirmé que l’expérience sera généralisée à d’autres universités du pays, dans tous les domaines d’activité.

Rappelant que des conventions de partenariat ont déjà été établies avec les universités de Bab Ezzouar et de Mostaganem, le même responsable a précisé qu’Algérie Télécom, en tant qu’opérateur de réseaux ayant des objectifs de performance, a besoin de ressources humaines spécialisées pour espérer s’ouvrir à l’avenir aux marchés à l’étranger".

De son côté, un des initiateurs de l’accord, le Pr. Zoheir Hamoudi, du laboratoire SISCOM (Signaux et systèmes de communication) relevant du département d’électronique de l’université de Constantine, a estimé que l’idée est venue d’un constat.

"Ayant constaté un manque au niveau de ses équipements, le laboratoire a sollicité l’entreprise Algérie Télécom qui procédait au renouvellement de son parc afin qu’elle nous cède l’ancien matériel pour qu’il serve à la formation des étudiants".

Pour sa part, le Pr. Tarek Chellali, du même laboratoire, a indiqué à ce propos que c’est sur la base d’un accord win-win (gagnant-gagnant) que le laboratoire a argumenté pour "vendre cette idée".

APS


 

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L’échec du FAUDTIC ou l’illustration du retard pris dans le programme e-Algérie - par djoudi

L’objectif de l’appropriation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et du développement d’une économie numérique, par la création des conditions adéquates permettant le développement intensif de l’industrie des TIC, assigné dans le programme e-Algérie, n’a pas été atteint, près de 4 années après son élaboration. L’échec du FAUDTIC reflète de la production marginale du contenu numérique en Algérie.

  

 

L’Algérie occupe toujours le peloton de derrière en matière de l’apport des TIC dans l’économie d’un pays. Elle est classée, selon le rapport mondial sur les technologies de l’information et de la communication, « The global information technology report 2012 », du Forum économique mondial, à la 118ème place sur 142 pays. Selon ce même rapport, l’Algérie « est à la traîne et ne bénéficie pas des impacts de transformation des TIC, en particulier dans son économie». « Le faible niveau de développement des infrastructures TIC, conjugué à l’insuffisance des compétences disponibles, traduit la faiblesse du taux d’absorption des technologies notamment par les entreprises et les particuliers». Le rapport explique ce mauvais classement par un climat des affaires « très défavorable, agissant comme un frein à l’innovation et limite la capacité des efforts, déjà rares, visant à accélérer l’impact de l’innovation sur le plan économique ». Le volume des investissements dans le secteur des technologies de l’information et de la communication ne compte que 4% du PIB, reconnait le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi. Le rapport conclut à un manque de volonté politique, en dépit de la disponibilité des ressources. Ainsi, la production du contenu numérique reste marginale, malgré les différentes mesures d’incitation fiscale pour la généralisation de l’utilisation des TIC et le développement de contenus numériques. Les pouvoirs publics ont mis en place différents mécanismes pour encourager la production nationale de contenus numérique. Le Fonds d'Appropriation des Usages et du Développement des Technologies de l'Information et de la Communication (FAUDTIC) est l’un des mécanismes de financement phare du programme e-Algérie, notamment dans son volet relatif au contenu. Il est aussi, en revanche, l’illustration de l’échec des initiatives voulant promouvoir une industrie nationale du contenu.

 

Diffuser à large échelle l'information sur le FAUDTIC

 

Cette initiative n’a pas atteint les objectifs escomptés. Ces initiateurs ont péché par le manque de travail de marketing qui devait se faire pour vulgariser les objectifs de la création de ce Fonds. « Le FAUDTIC a été proposé dans le cadre du programme e-Algérie, dans le but d’aider au développement et à l’utilisation des TIC, comme cela se fait à travers le monde. Malheureusement, en Algérie le Fonds a été créé, sans que certaines procédures ne soient suffisamment réfléchies », estime l’expert et consultant en TIC, Younès Grar. Selon lui, des textes juridiques permettant sa mise en en œuvre immédiate n’ont pas été promulgués d’où le retard pris pour qu’il soit opérationnel. « Il y a eu un certain déphasage, ce qui n’a pas permis l’exploitation du fonds convenablement », regrette-t-il. Le FAUDTIC a été mise en place par la loi n°08-21 du 30 décembre 2008. Ce fonds de 7 milliards de DA compte sur les subventions de l'Etat, le reversement par l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la contribution à la recherche, à la formation et à la normalisation en matière de télécommunications et autres financements, dons et legs ainsi que les dépenses liées à toutes les actions en liaison avec le programme stratégique e-Algérie. Le fonds a financé des projets limités. Par manque de diffusion de l’information, ils ne sont pas nombreux à avoir profité de ce fonds. Disposant d’un site internet, le fonds suscite accroche très peu. Un appel à manifestation d’intérêt en faveur des porteurs de projet dans le domaine des TIC a été lancé par le ministère de la Poste et des TIC le 20 novembre 2011 pour bénéficier des prestations du Fonds. Aucun résultat. « Les gens ne font pas forcément confiance à ce genre d’initiatives, redoutant un énième fait d’annonce. Il faut qu’il y ait un travail de vulgarisation à travers les journées portes ouvertes, des conférences et des séminaires. Il faut également présenter les expériences réussies », recommande notre interlocuteur.

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300.000 cadres dirigeants et chefs d’entreprises algériens établis à l’étranger (AIDA) - par djoudi

Quelque 300.000 cadres dirigeants et chefs d’entreprises algériens sont établis à l’étranger, a estimé mercredi à Alger M. Abdelouaheb Rahim, président de l’Association internationale de la diaspora algérienne (AIDA).

La majorité de ces cadres dirigeants et chefs d’entreprises (environ 80%) vivent actuellement en France, a précisé M. Rahim lors d’une conférence de presse annonçant la tenue le 11 octobre prochain à Paris d’un colloque sur le thème "Algérie : potentiel croissance et opportunités d’investissement".

Concernant la règle 51/49 % appliquée aux investissements étrangers en Algérie, il a indiqué que c’est une règle qui existe dans plusieurs pays du monde et "n’a jamais constitué un frein pour l’investissement, notamment pour les PME et PMI".

S’agissant du colloque à Paris, il a expliqué que cette rencontre, organisée à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance, en partenariat avec le réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE), s’adresse en particulier aux investisseurs, cadres et entrepreneurs algériens établis à l’étranger.

La rencontre intéresse aussi tous les investisseurs internationaux désireux de s’informer sur l’Algérie et les opportunités offertes par l’évolution de son économie, a-t-il expliqué.

Elle a comme objectifs de présenter la nouvelle dynamique économique (hors hydrocarbures) de l’Algérie et de faire découvrir les opportunités d’affaires offertes par le développement des filières et écosystèmes en émergence dans certains secteurs porteurs tels que l’agroalimentaire, les services, la distribution et les TIC.

AIDA, dont le siège est à Genève et qui a été lancée en mai dernier à Londres, se présente comme une association à but non lucratif sans appartenance politique qui a pour objectif de regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de promouvoir, de faciliter son intégration et la faire contribuer au développement et à l’émergence de l’économie algérienne.

APS

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Le projet de télémédecine devrait aboutir en 2013 - par djoudi

Annoncé en juillet 2011, lors de la signature d’une convention entre les ministères de la Santé et des PTIC, le projet de télémédecine avance lentement. Il est toujours au stade de la simulation. Son lancement effectif est prévu « probablement en début de l’année prochaine », selon Mohamed Lakroum, directeur de Marketing au sein de l’ANPT.

 

 

 

L’agence nationale de promotion de parc technologique (ANPT) a été chargée, par la tutelle (Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication - MPTIC), de la mise en place du volet technique, à savoir un réseau de pilotage de télémédecine en Algérie. Le projet consiste à relier les centres hospitalo-universitaires (CHU) du Nord du pays à des établissements hospitaliers du sud. Il s’agit de trois CHU d’Alger (Mustapha Bacha, Bab-El Oued, Beni Messous), de Constantine et d’Oran, lesquels prendront en charge douze établissement du sud (Adrar, Tamanrasset, Tindouf, Illizi, El Bayadh, Ouargla, Ghardaïa, Naama, Laghouat, Bechar, Biskra et El Oued). Un site central a été désigné au sein de l’Agence en tant plateforme technique de pilotage du réseau.

Selon M. Lakroum, afin d’assurer une réussite certaine de ce projet, « il a fallu, dans un premier temps, lancer l’expérience d’un réseau type de télémédecine constitué de deux EPH du Sud en l’occurrence ceux de Laghouat et Bechar, et le CHU de Bab El Oued ». Il fallait « une simulation pour voir ce que ça allait donner » avant de poursuivre la seconde étape de généralisation aux établissements concernés. L’ANPT va s’atteler à développer le reste du réseau. Le projet est conçu pour offrir d’importants services, notamment en faveur des zones enclavées qui souffrent du problème du transfert des malades et de manque de médecins spécialistes. Il permettra d’assurer l’accessibilité aux soins de santé à distance, allant des transferts des données à l’action directe du praticien sur le malade. Il assurera également, les applications de téléconsultations, de téléassistance, de télédiagnostic, de télé-expertise et de formation continue à distance.

Pour ce qui est du financement, selon M. Lakroum, la partie réseau du projet de télémédecine sera financée entièrement par le Fonds d’appropriations des usages et du développement des technologies de l’information et de la communication (FAUDTIC), créé par le MPTIC, et alimenté à hauteur de 7 milliards de dinars. Créé dans le cadre du programme e-Algérie, ce Fonds est destiné au financement des projets des administrations publiques, entreprises, associations professionnelles TIC et usagers des TIC. Quel est la part consacrée à ce réseau de télémédecine ? Selon notre interlocuteur, l’enveloppe totale n’est pas connue, car le projet avance toujours, et l’achat du matériel dépendra du choix du fournisseur et des prix qui évoluent sur le marché international. Rappelons que le ministre des PTIC, Moussa Benhamadi, avait déjà annoncé, précisément lors de la signature de la convention, que le lancement du projet pilote entre son département et celui de la Santé devrait couter entre 40 à 50 millions de dollars. Et de préciser que les équipements de vidéo-conférence coûtent environ 20.000 dollars pour chacun des 12 établissements publics hospitaliers retenus pour ce projet.

 

Des expériences concluantes par le passé

 

Le choix et l’achat des équipements est du ressort du ministère de la Santé et d’Algérie Télécom qui sera maillon technologique essentiel du projet, c'est-à-dire, le propriétaire de l’infrastructure réseau de Télémédecine. Selon le directeur de la communication du MPTIC, Meziane Zoheir, la concrétisation de ce projet n’est pas une chose aisée et nécessite un financement important et des ressources humaines hautement qualifiées. Il poursuit en affirmant que le projet nécessite des équipements de pointe et un réseau performant de très haut débit de type VSAT. Pour Meziane Zoheir, « on ne peut pas engager des actions pour qu’elle soit interrompue à n’importe quel moment, car il s’agit de la santé et de la vie humaine ». Pour lui, le projet avance dans les délais, « il est actuellement en stade de la simulation, une façon de s’assurer de la fiabilité du réseau et des données.

A noter que, selon des experts du Centre de développement des technologies avancées (CDTA – Baba Hassan, Alger), le projet de télémédecine date de 2007. Plusieurs expérimentations ont été menées depuis novembre 2007, avec l’utilisation de la plateforme de télémédecine entre les hôpitaux Birtraria d’Alger et celui de Ouargla situé à plus de 800 km au sud du pays. Il s’agissait, selon la même source, d’un cours donné par le Professeur Moussa Achir de l’hôpital de Birtraria en faveur de médecins de l’hôpital d’Ouargla. Cette expérience avait été renouvelée durant la même année avec des séances de télédiagnostic, de présentation de cas de maladies graves, puis une intervention chirurgicale au niveau de l’hôpital de Ouargla assistée par le Professeur Achir depuis le CDTA.

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L’Algérie déterminée à promouvoir une industrie nationale du contenu - par djoudi

L’Algérie est déterminée à promouvoir une industrie nationale du contenu devant accompagner l’effort de généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), a affirmé hier à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Moussa Benhamadi. «Cette volonté s’est déjà traduite par les mesures incitatives précédemment adoptées par l’Etat et portant notamment sur l’abaissement de la TVA sur les kits servant à l’assemblage d’ordinateurs», a indiqué M. Benhamadi à l’ouverture de la 9e édition du Salon international des technologies de l’information (Med-IT 2012).

Le ministre a mis également en exergue les nouvelles mesures incitatives portant sur l’exonération des droits et taxes de toute production numérique, ainsi que l’hébergement de sites web et l’accès à Internet. «Nous nous employons aujourd’hui davantage à ce que ces mesures fiscales d’encouragement de la création numérique (...) puissent permettre l’accélération du processus de développement de contenus locaux et l’émergence de start-up innovantes», a-t-il dit. Il a appelé, à cet effet, à la mobilisation de «nos ressources humaines à même de permettre un développement endogène, générateur de richesses, de croissance et d’emploi».

Concernant le salon Med-IT, M. Benhamadi a indiqué que cette manifestation économique constitue une opportunité pour les échanges non seulement entre les professionnels mais aussi pour le grand public algérien constitué essentiellement de jeunes en quête de nouveautés dans le domaine des TIC.

De son côté, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques, M. Bachir Messaitfa, qui a pris part à l’inauguration du salon, a exprimé la «volonté politique» du gouvernement algérien de «booster» le secteur des TIC, de réhabiliter et de mobiliser tous les services publics pour répondre aux attentes des citoyens. Il a affirmé, d’autre part, que le gouvernement ne permettra jamais à l’Algérie d’être un «souk» où les entreprises étrangères activant dans les TIC viendraient écouler leurs produits. L’Algérie opte, ainsi, pour des partenariats, l’investissement et le transfert technologique, a-t-il souligné.

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L’Algérie peut générer 2% de croissance supplémentaire grâce aux TIC - par djoudi

Dans cet entretien, l’expert du bureau d’audit Ernst and Young présente les innovations technologiques qui vont bouleverser le marché mondial des TIC d’ici à 2015. Il expose de manière didactique les gains que procurent les TIC à l’économie et souligne que le potentiel de croissance de ce secteur est plus important en Algérie qu’en France.

Liberté : Quelles sont de manière succincte les grandes tendances en matière d’innovations technologiques sur le marché mondial des TIC à l’horizon 2015 ?

Philippe Ausseur : Permettez-moi tout d’abord de fixer l’importance de ce marché en illustrant par un chiffre : les industries des TIC et leurs marchés représenteront à l’échelle mondiale plus de 2 500 milliards d’euros à l’horizon 2015. Il s’agit donc d’un marché considérable, moteur de changements profonds.
À l’horizon 2015, le marché des TIC s’inscrira probablement dans un contexte de nouvelles infrastructures plus performantes et l’accélération du développement et du déploiement de nouvelles technologies. Concernant les infrastructures, on peut notamment citer :
- des composants électroniques de petite taille supportant des capacités de calcul plus importantes ;
- une connectivité internet très haut débit continue et nomade, bénéficiant des développements des technologies électroniques de base (nano, opto, etc.) ;
- des réseaux tout IP permettant de réduire les coûts et offrant des performances accrues ;
- une plus grande efficacité énergétique des composants, systèmes et réseaux, permettant un développement optimisant les consommations de ressources ;
- une informatique de plus en plus ouverte et de plus en plus en cloud. L’avènement du mode “nuage” constitue d’ailleurs la principale “révolution” depuis le développement d’Internet ;
- une proximité très forte avec les métiers à mesure que les TIC deviennent de plus en plus critiques dans leur fonctionnement.
L’innovation s’inscrira dans un contexte de convergence numérique et d’explosion des usages des contenus et des services numériques via des accès internet et des terminaux multiples. En matière de simulation, de formation, d’e-business, la réalité augmentée va amener un essor considérable de ces services et de nouvelles façons de concevoir, produire, vendre et diffuser.

Comment voyez-vous les stratégies et les systèmes d’information qui seront développés d’ici à cette échéance sur le marché des technologies de l’information et de la communication ?
On peut esquisser quelques grandes tendances à l’horizon 2015. Tout d’abord, il semble clair que ce secteur se focalisera sur des efforts d’industrialisation et de standardisation pour répondre à la pression des clients. Il est important que ces technologies soient les plus standardisées et modulaires possibles, à l’instar de ce qui se fait dans les autres industries. Cette intégration de systèmes sophistiqués et de plus en plus complexes nécessitera aussi d’importantes capacités à modéliser cette complexité et à la gérer.
Mais ceci ne suffira pas. En effet, tous ces terminaux, machines et objets devront se connecter à internet pour aller chercher ou échanger des informations. Il faut donc pouvoir s’appuyer sur des infrastructures télécom/IT dans le réseau internet et/ou des opérateurs. L’intégration des nouvelles technologies dans les produits et services n’est donc possible que si cette infrastructure est utilisable à des coûts non prohibitifs. Elle requiert aussi d’être déployable à grande échelle, ce qui suppose une bonne gestion des masses de données considérables récoltées dans les systèmes d’information et une prise en compte des données dans les processus de décision. Ceci aura bien entendu un impact sur les profils et les compétences des concepteurs et développeurs qui seront demain autant des architectes/bâtisseurs que des urbanistes des systèmes d’information. C’est pourquoi la formation est critique pour le développement des TIC.
Enfin, l’utilisateur doit être au cœur de cette innovation. Il doit être capable d’utiliser les nouveaux produits et services, sans forcément maîtriser l’ensemble des technologies. Les innovations devront donc amener des solutions intuitives centrées sur les usages plus que sur les technologies.

Que suggérez-vous pour que l’Algérie introduise de façon rapide les innovations en matière de technologies de l'information et de la communication ?
Rappelons tout d’abord que les TIC jouent un rôle majeur dans le développement des économies en assurant une plus grande disponibilité de l’information et en favorisant les échanges. L’impact des TIC va donc bien au-delà du secteur informatique et technologique lui-même avec une contribution forte à la productivité de tous les autres secteurs, en offrant des outils d’échange, de simulation et de stockage de l’information. Les bénéfices des TIC se retrouvent ainsi dans tous les pans de l’économie, du transport (gestion des trajets et des itinéraires), à l’architecture (conception et simulation en 3D) en passant par le commerce (gestion des stocks en temps réel), l’énergie (réseau électrique intelligent) ou la santé (suivi des patients, télémédecine). Pour l’État lui-même et les services publics, les gains sont également très importants grâce à la dématérialisation et la mise en réseau (internet). Pour un pays, les TIC sont donc une priorité et elles doivent être soutenues et promues. Elles ont un impact direct sur la croissance. Il est démontré que l’utilisation efficace des produits et services TIC est un véritable accélérateur de compétitivité. De nombreux rapports (FIEEC, Syntec Informatique, AFDEL…) convergent pour démontrer qu’une économie comme la France bien irriguée par les TIC peut générer 1% au moins de croissance supplémentaire du PIB et plus de 500 000 emplois créés ou sauvegardés. Pour une économie comme l’Algérie, on peut raisonnablement penser que ces chiffres peuvent être doublés. C’est donc un véritable investissement capable de générer des retours importants et rapides. Il me semble donc indispensable que l’Algérie favorise les innovations en matière de TIC. Elle doit pour cela engager une politique globale et incitative en jouant sur l’ensemble des leviers à sa disposition : formation, incitations fiscales et économiques, soutien et animation de la filière.
Mais soyons clairs : ceci ne peut pas se faire en autarcie sans acceptation d’investissements et d’échanges avec les leaders étrangers.
C’est en permettant et simplifiant l’accès à ces produits et technologies mondialement reconnus et déployés qu’une fertilisation de l’écosystème algérien se réalisera. En la matière et peut-être plus qu’ailleurs, le repli sur soi est contre-productif. Seule l’ouverture, la coopération et l’esprit d’entreprendre permettront l’émergence de TIC fortes en Algérie y compris à terme d’une filière nationale. Car le pays peut s’appuyer sur des talents et un marché prometteurs qui permettent l’émergence d’une génération “d’e-entrepreneurs” algériens.

 

El Watan

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Nouveau siège de la DG-RSDT - par djoudi

Le nouveau siège de la DG-RSDT

est à EL-MADANIA

Adresse:

123 Chemin Mohamed Guassem, El-Madania

Nouveaux contacts:

  • Secrétariat Directeur Général: 021 27 86 20
  • Secrétariat Directeur d'Etudes: 021 27 88 18
  • Les autres numéros bientôt disponibles

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Conférence Cybercriminalité - par djoudi

 

Sous le Haut Patronage de

l'Institut National de la Poste et des Technologies

de l'Information et de la Communication

 

Association Algérienne

de la Sécurité des Systèmes d'Information

vous invite

 

Conférence Cybercriminalité
& AG Constitutive AASSI

Lundi 25 juin 2012
de 13h30 à 17h

 

 

 

 

Invitation Gratuite (Places limitées)

 

L'utilisation de l'internet fait désormais partie du quotidien du XXIe siècle, mais

elle s'accompagne en même temps de dangers et de risques innombrables,

qui augmentent dans la même proportion.

La prise en compte de la Sécurité de nos Systèmes d'Information, que ce soit pour

nos entreprises & organismes ou pour nos enfants n'est plus un luxe mais une

obligation que tout un chacun se doit de prendre en considération.

L'Institut Nationale de la Poste et des technologies de l'information et de la Communication

& l'Association Algérienne de la Sécurité des Systèmes d'Information

ont le plaisir de vous inviter à la conférence Cybercriminalité qui au lieu

le 25 juin 2012 à 13h30.

Au programme

- 13h30 : Ouverture de la conférence (Rachid OUTEMZABET, Directeur Général INPTIC)

- 13h45 : Conférence Cybercriminalité
(Mehdi ZAKARIA, Directeur Général UNIDEES)
- Stuxnet, Duku, Flame : l'ère de la cyberguerre & nouvelle arme d'état ?
- Les réseaux sociaux, véritable terrain favorable pour les cybercriminels
- Hacktivisme, du militantisme à la criminalité

- Mobile, évolution exponentielle des attaques
- Botnet, infrastructure privilégiée des cybercriminels
- Tendance des menaces 2012 & 2013

- 15h30 : Pause café

- 15h45 : Assemblée Générale Constitutive de l'Association Algérienne de la Sécurité

des Systèmes d'Information (Reda TOUATI, RSSI Air Algérie)
- Présentation de l'association (Sid Ahmed BOUALEM, Consultant PSI, PCA)
- Examen et validation des statuts (Reda TOUATI)
- Election du bureau (Redouane KAFI, Responsable CRI, Université OUARAGLA)
- Programme 2012 & 2013 de l'AASSI (Sid Ahmed BOUALEM)

- 17h00 : Tambola - Cadeaux pour les participants
Nous avons décidé de récompenser nos participants en leur proposant de remporter

quelques cadeaux par tirage au sort. Pour y participer, il vous suffit de vous inscrire

et participer à la conférence.

Inscription
Inscription obligatoire pour toute participation
- Pour vous inscrire,
cliquer ici
- ou copier coller le lien suivant dans votre navigateur internet

https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dGl3ZGtQd0ZYaHVicWk2Z1ZOX2tVUHc6MQ

(*) Attention : les inscriptions sont clôturées le 20/06/2012 à 16h.

Lieu de la conférence :
Institut National de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Comminication 

Route de l'arbaa BP 156 Eucalyptus Alger 16220

 

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Loi sur la recherche 2013-2017 - par djoudi

Réunion de la première session 2012 du Comité Sectoriel Permanent (C.S.P.)

prévus les 26 au 28 juin 2012 à Bousmail (UDES).

L’ordre du jour de la session portera sur les points suivants :

  • Présentation de la synthèse des bilans des diverses assises sur les préparatifs de la loi complémentaire sur la recherche 2013-2017
  • Appréciation sur les résultats d’évaluation à mi-parcours des projets PNR;
  • Evaluation des 360 bilans d’activités scientifiques 2009-2010-2011 des laboratoires de recherche en activités;
  • Bilan des audits réalisés durant le 1er semestre 2012 des laboratoires en difficulté;
  • Examen des propositions de budgets triennaux 2012-2013-2014 des 254 laboratoires de recherche agréés le 14 mars 2012;
  • Etude des propositions de création d'UNITES DE RECHERCHE.

Par ce message, je  vous lance un débat ici sur le web pour discuter  avec vous

tous sur les propositions de chacun d'entre vous  dans le cadre de la nouvelle loi d'orientation de la recherche 2013-2017. Ces propositions concerneront entre autre :

  • Organisation de la recherche scientifique
  • Priorités nationales en thèmes de recherche
  • Axes de recherche dans le domaines des TIC
  • Couplage formation - recherche
  • Autres thèmes

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Rapport à mi-parcours des projets PNR acceptés en juin 2011 - par djoudi

Date limite : 30 juin 2012

Sur la base des diverses recommandations des experts réunis le 16 mai 2012 pour identifier les mécanismes de l’évaluation à mi-parcours des projets PNR et tenant compte des orientations des responsables en charge des programmes nationaux de recherche, la procédure suivante a été adoptée :

a) Les porteurs de projets doivent transmettre avant le 30 juin par email le formulaire « Rapport d’Etape de projet PNR » télécharger à http://www.nasr-dz.org/Etat_avancement_PNR_juin2012.doc

b)Des experts seront désignés pour auditionner sur site les porteurs de projet, et établir un diagnostique sur l’avancement des travaux en référence au cahier du projet PNR.

c) Les formulaires dûment renseignés doivent être envoyés par email à la boite « pnr@nasr-dz.org » avec une copie à l’organisme pilote (exclusivement sur le serveur nasr-dz.org)

Plus d'information sur

http://www.nasr-dz.org/ipnr2012.htm

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Université d'Eté 2012 Khenchela du 07 au 12 07 2012 - par djoudi

Bonjour,


Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Secrétaire d'État Chargé de la Communauté Nationale à l'Étranger organisent, en collaboration avec l’Association des Compétences Algériennes, l’université d’été de la recherche scientifique et technologique du 07 au 12 Juillet 2012 à l'université de Khenchela. Cette formation est une des actions engagées afin de renforcer le potentiel humain par la création d’un environnement dynamique pour les scientifiques, en synergie avec nos compétences établies à l’étranger.

Les thématiques retenues s’inscrivent dans le cadre de priorités dégagées par les autorités nationales pour dynamiser la recherche scientifique et technologique dans des secteurs présentant un grand intérêt pour le processus de développement du pays

Je vous invite à transmettre l'information aux doctorants et étudiants en Master en vue de la participation.
Plus d'information et inscription (avant le 14 juin) sur le site de la DGRSDT

http://www.nasr-dz.org/univ-ete.php

Cordialement


Mahieddine DJOUDI
Instructeur à l'université d'été

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L’université de Sétif honore le Dr Lahcène Ouahab - par djoudi

dimanche 20 mai 2012 | Nabil Foudi, setif.info

 A l’occasion de la journée de l’étudiant, l’université de Sétif a honoré ce dimanche le docteur Lahcène Ouahab, chercheur au CNRS à Rennes en France pour ses activités de recherche dans le domaine de la chimie ainsi pour ses nombreuses collaborations scientifiques entre Sétif et Rennes.

C’est en présence du P-APC, P-APW, des Doyens des facultés, des enseignants et des journalistes que le recteur de l’université, Pr Baki, a remis au Dr Ouahab une attestation d’honneur ainsi que plusieurs cadeaux d’artisanat qui symbolisent la région de Sétif.

Lahcène Ouahab (59 ans) est né à El-Ouricia à quelques km au nord de Sétif où il a poursuivi ses classes primaires. Il a effectué ses études secondaires au Lycée Mohamed Kérouani de Sétif de 1965 à 1972 où Il a obtenu son Baccalauréat ainsi que le prix d’excellence des élèves en fin de cycle du secondaire. Ses études supérieures ont été accomplies à l’Université de Constantine avant de regagner l’Université de Rennes1 pour la préparation et l’obtention de sa Thèse de 3ème Cycle en 1977 puis sa Thèse de Doctorat d’Etat en chimie qu’il décrocha brillamment en 1985.

De retour au pays, il exerça à l’Université de Constantine en tant que Maître Assistant avant d’être nommé Maître de Conférences de 1978 à 1987. Il avait temporairement assuré des enseignements à l’Université naissante de Sétif en 1980 et 1981. Nommé Professeur associé à l’Université de Rennes1 de 1988 à 1989, il intégra en octobre 1989 le CNRS, Centre National de la Recherche Scientifique Français comme Chargé de Recherche à la suite d’un concours national.

Le Docteur Lahcène Ouahab a obtenu le Prix de la Division de Chimie de Coordination de la Société Française de Chimie (1998), la Médaille de la Ville de Rennes (1999), la Prime d’Excellence Scientifique du CNRS (2010) et le Prix Mme Claude Berthault de l’Académie Française en 2011. Ll est aussi l’auteur de plus de 250 articles publies dans les journaux scientifiques.

 

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L’Algérie au 59e rang selon Elsevier - par djoudi

 

Actualités : PRODUCTIVITÉ SCIENTIFIQUE
L’Algérie au 59e rang selon Elsevier

Le Soir d'Algérie. Samedi 28 avril 2012

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/28/2-133481.php

Onze chercheurs algériens ont été récompensés par les prestigieux «Scopus Awards» que discerne l’éditeur néerlandais d’information scientifique Elsevier qui contrôle 25% des publications mondiales en science et technique. Une belle performance pour la recherche scientifique en Algérie qui a vu sa productivité doublée en six ans, la hissant au 59e rang suivant le classement se référant aux bases de données de cet éditeur.


Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - C’est la première fois que ce prix est mis en place en Algérie pour identifier l’excellence. Les lauréats ont été classés par rapport à leur «indice h», un outil d’évaluation suggéré en 2005 par Jorge Hirsch. L’indice quantifie la productivité scientifique et l’impact d’un scientifique en fonction du niveau de citation de ses publications dans des revues à comité de lecture. «Un chercheur avec un indice h a publié h articles qui ont été cités h fois. Dès lors, l’indice h reflète à la fois le nombre de publications et le nombre de citations par publication.

Les chercheurs ont été évalués sur la période s’étendant de 2007 à 2011», précise-t-on. Elsevier a ainsi classé l’ensemble des chercheurs algériens en science et technologie dans dix disciplines différentes, à savoir sciences des matériaux, physique, sciences de la terre, sciences de la vie, environnement, chimie, mathématiques, médecine, électronique et énergie.

Les lauréats ont été choisis parmi les profils extraits de Scopus, base de données bibliographique et bibliométrique référençant 18 000 revues validées par les pairs et publiées par plus de 5 000 éditeurs internationaux.
 

Le ratio budgétaire par habitant consacré à la recherche scientifique est faible
Les lauréats par discipline sont : Abdelouahed Tounsi (Laboratoire des matériaux et hydrologie de l’Université de Sidi Bel-Abbès), Bachir Bouiadjra Belabbes (Laboratoire de mécanique physique des matériaux de l’Université de Bel-Abbès), Nadjib Badache (Laboratoire des systèmes informatiques de l’Université des sciences et de la technologie Houari- Boumediène), Saïd Djadoun du laboratoire des matériaux polymères, faculté de chimie de l’Université des sciences et de la technologie Houari- Boumediène), Noureddine Soltani (département de biologie, Université d’Annaba), Oualid Hamdaoui (Département de génie des procédés, faculté des sciences de l’ingénieur, Université d’Annaba), Abdelmadjid Bouhemadou (département de physique de l’Université de Sétif), Zoubir Harrat (service d’éco-épidémiologie parasitaire et génétique des populations, Institut Pasteur d’Algérie) et Sofiane Bouacida (département des sciences de la matière de l’Université d’Oum El Bouaghi).

Un prix spécial, toutes disciplines confondues, est attribué au Pr Maïouf Belhamel, 62 ans, directeur du Centre de développement des énergies renouvelables. Ce diplômé de l’Ecole nationale polytechnique d’El Harrach et pas moins thésard de l’Ecole nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique de Poitiers (France) a eu le plus haut indice h (19).

Dans sa communication donnée jeudi dernier à l’hôtel Mercure d’Alger, à l’occasion de la cérémonie organisée à l’honneur des lauréats, Olivier du Dumon, directeur de marketing chez Elsevier a précisé que : «Elsevier publie 520 000 articles par an et les téléchargements sur ses bases de données sont à hauteur de 37/seconde.

Les Algériens ont publié 3 200 articles en 2011, une production qui représente le double comparativement à 2006. Les publications des Algériens chez Elsevier représentent 52 % de l’ensemble de leurs publications. Des publications qui leur ont valu 20 000 citations entre 2007 et 2010.

L’Algérie vient au 59e rang suivant le classement d’ Elsevier, soit parmi les meilleurs des pays d’Afrique. Elle compte entre 20 000 et 25 000 chercheurs et dépense 1% de PIB dans la recherche scientifique, soit environ 1,5 milliard USD et un ratio budgétaire par habitant équivalant à 10 % de celui de l’Angleterre.»

Et de conclure par offrir les services d’Elsevier à l’Algérie : «Le président Bouteflika a invité les Algériens de la diaspora à contribuer au développement de leur pays. A Elsevier, à travers nos bases de données, nous pouvons repérer pour vous les meilleurs cerveaux ayant fui le pays et vous établir un fichier référençant y compris leurs similaires des autres pays.»

Il convient enfin de signaler qu’étaient présents à cette cérémonie le DG de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafid Aourag, une représentante de l’ambassadeur néerlandais. Aussi, l’indice h s’applique également aux universités et centres de recherches, aux universités de Constantine et l’USTHB qui ont été également distingués par des prix honorifiques.
L. H.

 

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Conférence ICACIS 2012 à Batna - CFP - par djoudi

Premier appel à communication ICACIS 2012 à Batna

Le Laboratoire des Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (LaSTIC) &
Le Département d'Informatique de l'Université de Batna

En partenariat avec le Réseau de Recherche FORMATIC


Organisent à Batna (Algérie) la conférence internationale

ICACIS2012

International Conference on Advanced
Communication and Information Systems


du 12 au 13 Décembre 2012

Dates importantes

  • Intention de Soumission: 15 juillet, 2012
  • Soumission d'articles: 15 Septembre 2012
  • Notification : 1er Novembre 2012
  • Réception de la version finale : 20 Novembre 2012
  • Conférence ICACIS12 : 12-13 Décembre 2012
  • Information : http://icacis2012.dzportal.net

 

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International Conference on Model & Data Engineering - par djoudi

2nd International Conference on Model & Data Engineering (MEDI’2012)

October 3 - 5 2012

Poitiers, Futuroscope - France

http://medi2012.ensma.fr

 

Authors are invited to submit research and application papers representing original, previously unpublished work. Papers should be submitted in PDF or Word format. Submissions must conform to Springer's LNCS format and should not exceed 12 pages (including all text, figures, references and appendices). Authors who want to buy extra pages may submit a paper up to 15 pages with the indication that the authors will purchase extra pages if the paper is accepted.

 

Submissions which do not conform to the LNCS format and/or which do exceed 12 pages (or up to 15 pages with the extra page purchase commitment) will be rejected without reviews. Submitted papers will be carefully evaluated based on originality, significance, technical soundness, and clarity of exposition.

 

All accepted papers will be published in Lecture Notes in Computer Science (LNCS) by Springer-Verlag. Duplicate submissions are not allowed. A submission is considered to be a duplicate submission if it is submitted to other conferences/workshops/journals or it has been already accepted to be published in other conferences/workshops/journals. Duplicate submissions thus will be automatically rejected without reviews. Submissions require explicit consent from all listed authors.
 

The submission site is open at:

https://www.easychair.org/conferences/?conf=medi2012
 

Important Dates

  • Abstract submission: April 13th, 2012
  • Full-paper submission: April 20th, 2012
  • Acceptance notification: June 24th, 2012
  • Camera Ready: July 16th, 2012

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De l'effet abrutissant du travail en groupe - par djoudi

Par Annie Kahn | LeMonde.fr – lun. 26 mars 2012


Abruti" : "qui est inapte à réfléchir", dit le dictionnaire. Et traiter une bande d'"abrutis" serait un pléonasme, selon une récente étude du Virginia Tech Carilion Research Institute, un centre médical de recherche américain.Le seul fait de travailler en groupe affecterait en effet le quotient intellectuel (QI) des participants. A la baisse, pour ceux ayant un statut social inférieur aux autres, ou se percevant comme tels. Car ils ont alors peur de mal faire, perdent confiance dans un environnement compétitif qui les inhibe. Les femmes se retrouveraient particulièrement dans ce cas de figure, souligne l'étude. On s'en serait douté ! L'âge n'aurait, en revanche, aucune incidence.

"Vous pouvez vous moquer des réunions qui vous semblent débiles. Mais nos travaux suggèrent que ces réunions pourraient bien vous rendre débiles, vous aussi", explique ainsi Read Montague, directeur du laboratoire d'imagerie cérébrale de Virginia Tech, responsable de cette étude.

Celle-ci est s'appuie bien sûr sur des preuves scientifiques. Des individus de QI équivalents, mais d'une moyenne supérieure à celle de la population américaine, ont été mis en situation de travail en groupe. La façon dont leur cerveau fonctionnait a été suivie par un équipement d'imagerie par résonance magnétique (IRM).

Les clichés ont confirmé la moindre activation des zones cérébrales nécessaires à la résolution de problèmes chez ceux ayant le sentiment d'avoir un statut social inférieur.

Elémentaire, peut-on penser : un être plongé dans un groupe aux participants impressionnants - à tort ou à raison - peut avoir tendance à se replier sur lui-même, voire à bloquer sa réflexion.

Une mère, ou un père, sait ainsi qu'il faut parfois se battre pour laisser les plus discrets de la fratrie s'exprimer, et éviter ainsi de les voir se renfermer ou perdre confiance.

Néanmoins, les chercheurs en neurosciences s'interrogent : "En accentuant la concurrence au sein des équipes, ne perdons-nous pas le potentiel d'une grande partie des personnes de talent ?"

A l'heure où le travail en groupe est valorisé, il est en effet urgent de se poser la question. Et d'avoir l'audace de fournir la réponse. A savoir : oui et non. Oui, les groupes de travail entre semblables en concurrence sont contre-productifs. Non, car selon d'autres études, les groupes diversifiés sont au contraire plus performants, la complémentarité des compétences étant source de progrès. De vraies bandes de cracks !


Par Annie Kahn | LeMonde.fr – lun. 26 mars 2012

 

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