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C'est ce que rapportent nos confrères de Fudzilla qui citent des sources au sein du fondeur. Intel aurait demandé la survie de Windows XP afin que le marché des netbook ne souffre pas de Vista, en attendant la démocratisation d'une version pour netbook de Windows 7. Il faut dire que l'on se trouve dans une situation particulière où les chiffres d'affaires sont tirés vers le haut pas des machines pas chères et peu puissantes.
Un système d'exploitation vieux de dix ans
Alors que Microsoft a encore allongé l'existence de Windows XP le 23 décembre dernier (cf. « Microsoft prolonge encore la vie de Windows XP OEM »), on peut s'interroger sur la situation dans laquelle Microsoft se trouve. En effet, si Windows 7 ne répond pas aux attentes des consommateurs et des fabricants, Microsoft pourrait se trouver dans une position très délicate devant encore compter sur un système d'exploitation dont la date officielle de sortie remonte au 25 octobre 2001, si le nouveau système d'exploitation ne correspond pas aux attentes. Neuf ans pour un système d'exploitation, c'est très long. Heureusement que les premières impressions de Windows 7 sont très positives.
Cette stratégie vise, entre autres, à renforcer les performances de l’économie nationale, des entreprises et...de l’administration.
Au bout d’un clic, un seul bien entendu, les internautes découvrent toutes les informations relatives à cette nouvelle politique visant à généraliser l’utilisation de l’Internet en 2013. Le tout petit écran contient une suite interminable, un «océan» de détails lucratifs. Il convient de préciser, dans ce contexte, que le e-Algérie préconise un plan d’action cohérent et vigoureux. Cette stratégie vise à renforcer les performances de l’économie nationale, des entreprises et...de l’administration. Les objectifs de la mise en place de cette politique sont nombreux. L’on cite, entre autres, l’amélioration des capacités d’éducation, de recherche et d’innovation. Il est également attendu du e-Algérie de «faire émerger des grappes industrielles TIC», à accroître «l’attractivité du pays» et à améliorer «la vie des citoyens en encourageant la diffusion et l’utilisation des TIC», peut-on lire dans le site évoqué. Elaboré par l’ensemble des partenaires concernés, ce programme www.mptic.dz doit être appuyé pour qu’il ne tombe pas à l’eau. Gageons qu’il ne sera pas lettre morte. C’est à ce niveau que réside l’urgence. Car il est important qu’une approche concrète soit définie et mise en oeuvre pour que la société de l’information et l’économie numérique aient un impact sur la croissance et que cette dernière puisse constituer une économie alternative aux hydrocarbures.
La stratégie e-Algérie 2013 s’inscrit dans la vision de l’émergence de la société algérienne du savoir et de la connaissance, en tenant compte des mutations profondes et rapides que le monde connaît. Le projet, si titanesque soit-il, nécessite, certes, du temps, mais pas de temps perdu. C’est la course contre la montre. Les initiateurs de cette politique ne veulent pas parler d’un report. Que les délais fixés soient respectés à la lettre. S’agissant du contenu, ce plan d’action s’articule autour de treize axes majeurs. «Pour chacun des axes majeurs, un état des lieux a été élaboré suivi d’une définition d’objectifs majeurs et spécifiques à atteindre au cours des cinq prochaines années ainsi qu’une liste d’actions pour leur mise en oeuvre», précise le site électronique du département des technologies de l’information et de la communication(TIC). Si l’Algérie veut acquérir une place acceptable dans le domaine des TIC, elle n’a qu’à suivre les politiques menées par les pays développés. Les géants du monde.
De nombreux pays ont engagé des politiques publiques volontaristes de développement de l’économie numérique en soutenant fortement ce secteur. Le Canada a, dès 1997, lancé un programme de transformation du pays par les TIC, dénommé «Canada branché.»
En 2003, de nombreux services publics sont accessibles en ligne, tels que le relevé d’impôts, les prestations sociales et la santé et plusieurs autres services gouvernementaux. Serait-il facile de moderniser les économies sans une domestication rapide du numérique et sans une approche efficace et performante de développement du capital intellectuel?
Source: L'Expression
Le directeur général de l’Eepad a souligné que les ISP encore opérationnels sont toujours dans l’attente de l’application de la réduction sur les tarifs d’accès à la bande passante et aux liens, promis au même titre que la baisse de 50%, afin que ces derniers puissent amortir les pertes. Et, en dehors de la révision espérée des tarifs, Harzallah se déclare conscient de la nécessité de se tourner davantage vers la création du contenu local et le développement de services à valeur ajoutée et d’autres applications électroniques, seule planche du salut actuellement pour les providers. Plus loin, le DG s’est félicité de la création annoncée au cours de l’année d’un fonds de soutien aux développement des Tic qui devrait, de son avis, favoriser la création d’un environnement favorable et d’un régime juridique protecteur de la propriété intellectuel et créer des services à valeur ajoutée.
Le projet multisectoriel «E-Algérie 2013» qui comprend ces aspects est orienté, explique Harzallah, sur 13 axes principaux à commencer par la création d’une infrastructure de qualité pour le développement du haut débit et du très haut débit. Car de 1999 à 2007, tous les projets initiés ont été plus orientés vers le bas débit et l’accès ADSL en attendant la deuxième phase de développement du haut débit filaire et de la solution WiMAx d’appoint. Le grand défi s’articule aussi, à en croire le directeur général, autour de la consommation de l’information locale et le développement du contenu national. «La nouvelle stratégie doit s’orienter vers le partenariat national public-privé dépassant le problème d’accès à Internet et favorisant le développement du contenu national», soutient-il. Au sujet de l’opération Ousratic qui est à «mi-chemin de sa concrétisation», Harzallah révèle que la nouvelle stratégie mise en place est basée sur la création de besoins, la bonification des intérêts et la baisse de la TVA de 17 à 7%sur les P.C.
Hamida B.
Les chercheurs ont donc montré qu'il ne fallait pas avoir une confiance aveugle dans les sites dont les URL débutent par http puisqu'ils sont maintenant «piratés», certes, par des mains expertes
cadencés à 2,93 GHz et 2,66 GHz.
Leur enveloppe thermique est de 35 W. Plus économes en ressources, les Core 2 Duo P9600 et P8700 se limitent à un TDP (Thermal
Design Power) de seulement 25 W. Ils sont cadencés à 2,66 GHz et 2,53 GHz pour un prix respectif de 348 dollars et 241 dollars (245 euros HT et 170 euros HT). Nous notons qu'Intel fait rapidement grimper ses tarifs : ainsi, le P9600 est 44 % plus cher que le P8700. L'addition est salée, pour un gain en fréquence de seulement 5 %. Elle l'est tout autant pour le T9800, 68 % plus coûteux que le T9550, pour une fréquence 10 % supérieure. Prochaine étape, les Core i7 mobiles ?
Le logiciel déjà proposé par Slysoft, qui permet de faire à peu près n'importe quoi à partir d'un Blu-ray, est officiellement interdit à la vente dans certains pays, puisque le logiciel a pour but de contourner les mesures de protection. De son côté, la société Macrovision, détentrice de la technologie BD+, va devoir s'atteler à trouver une nouvelle protection pour les DVD. Une de plus. Pas certain que cela arrête les sociétés capables de retirer les droits. On verrait, alors, le système des firmwares pirates se développer petit à petit
Le fabricant souhaite également s'appuyer sur sa très large base d'utilisateurs pour installer sa solution et l'imposer.
«Au lieu de nous orienter vers une messagerie "push" [ ], nous mobilisons la messagerie pour l'ensemble du portefeuille grand public de Nokia tout en proposant aux clients des marchés émergents de créer leur propre compte de messagerie avec 'mail on Ovi'», indique Tom Furlong, responsable du programme messagerie personnelle chez Nokia.
Malgré son air de ne pas y toucher, Nokia entre en concurrence directe avec RIM, le fabricant du Black Berry. La solution d'envoi d'e-mail du canadien et la possibilité de recevoir ses courriers électroniques, grâce au mode 'push', ont favorisé son adoption par le public professionnel. Pour le moment, le fabricant ne prévoit pas le déploiement d'un tel service sur les marchés matures.
Il est livré avec un environnement de développement complet et accessible, ainsi qu'une série de librairies ne comprenant que l'essentiel afin d'éviter à l'utilisateur de se noyer dans une abondante documentation.
Le Nano 3000 sera toujours gravé en 65 nm, mais améliorera le traitement des nombres entiers et flottants ainsi que la gestion de la mémoire cache. Il intégrera, également, un support SSE4, et consommera nettement moins d'énergie. Nous ne savons pas encore, toutefois, s'il dépassera la barre symbolique des 2 GHz. Fin 2009, début 2010 (VIA respectera-t-il son planning ?) une version bicœur «native» du Nano 3000 fera son apparition. Elle sera gravée en 45 nm, ce qui permettra de réduire encore sa consommation tout en se mettant au niveau des Intel Atom.
Rappelons que Samsung propose déjà un disque de 500 Go comprenant un seul plateau (le F2 Eco Green HD502HI). Toutefois, sa vitesse de rotation n'est que de 5 400 tours par minute.
Source : www.ixquick.com
Au cours de son allocution, Younès Grar en a défini les axes principaux : développement de l’économie du savoir, renforcement de l’infrastructure de télécommunication à haut et à très haut débit, développement des compétences humaines et du secteur de la recherche, et innovation avec mise à niveau d’un cadre juridique et réglementaire national en vue de créer un environnement efficace dans le secteur des TIC dans notre pays.
Par ailleurs, l’orateur a évoqué « le rôle primordial que jouent l’information et la communication et principalement la presse spécialisée qui est appelée à contribuer dans ce domaine ». D’autre part, selon l’orateur, « la valorisation de la coopération internationale dans le domaine des TIC est un axe qui vise à élargir les horizons de partenariat ». Younès Grar, en tant que scientifique, est revenu sur les mécanismes d’évaluation et de suivi qui vont favoriser l’efficacité de l’évaluation du processus de l’édification de la société de l’information. Pour ce faire, des « mesures organisationnelles sont à mettre en place et requièrent des moyens financiers importants », selon Younès Grar. Pour y remédier financièrement, il esquisse quelques pistes, à l’exemple du service universel, un financement public mais aussi privé.
Pour ce qui est de l’état des lieux, l’interlocuteur nous dira que « certains documents ont été présentés et élaborés en concertation avec les institutions, les administrations ainsi qu’avec des opérateurs publics et privés agissant dans le secteur des TIC », mais que beaucoup restait à faire.
Enfin pour terminer, Younès Grar a rappelé qu’il fallait absolument l’aide et la sensibilisation des responsables informatiques au niveau des ministères, sans oublier la contribution de la communauté scientifique.
Revenant sur l’échec de l’opération Ousratic, M. Hamzaoui l’explique par le problème de contenus. Mébarek Boukaba, président de Touiza Telecom, a parlé quant à lui des différentes activités de son association créée en mars 2008. Il s’attardera particulièrement sur le nouveau concept qui consiste justement à développer le contenu : « Nous allons fidéliser nos moyens pour produire du contenu au sein de notre regroupement et offrir des services multimédias depuis le téléviseur, en particulier la télévision haute définition (TV HD). »
Retraçant les objectifs du groupement, M. Boukaba a parlé de la nécessité de créer un fonds national des TIC, ainsi que d’une démarche qui sert à promouvoir la téléphonie fixe grâce à l’Internet. Dans ce cadre, il estime que la totalité des lignes téléphoniques seront reliées par Internet, en indiquant qu’« il faut que toutes les lignes téléphoniques doivent bénéficier de l’ADSL ».
A la suite des différentes présentations, le nouveau bureau a été élu. A sa tête M. Ali Kahlane en tant que président (président de Satlinker), M. Moussa Benhamadi, vice-président (P-DG d’Algérie Télécom), Mebarek Boukaba, vice-président (P-DG de Touiza Telecom), Mme Abassia Mansoura (DG d’OSS), secrétaire générale, et M. Mohamed Hamzaoui, trésorier (DG de SeriNet).
Mohamed Fadi Gouasmia était parmi les représentants des entreprises présentes à l’assemblée générale de l’Aafsi, tenue à l’hôtel Hilton pour l’élection de son nouveau bureau. Fadi Mohamed Gouasmia a indiqué qu’Anwarnet a participé à cet événement en tant membre de l’Aafsi. Pour mémoire, Anwarnet, une filiale du jordanien Anwar Group, s’est installée en Algérie en 2006. Elle possède une licence de fournisseur d’accès à Internet en Algérie et une autre d’opérateur de téléphonie Internet (VOIP). Le premier objectif d’Anwarnet est de fournir au marché algérien les meilleures solutions voix et data, de suivre les clients dans le but de garantir une meilleure compétitivité dans leur business et de se concentrer aussi sur le marché résidentiel et son développement.
Fadi Mohamed Gouasmia nous informera que son entreprise « a un projet d’ADSL en partenariat avec Algérie Télécom pour le renforcement et le développement de la connexion et des services Internet, ainsi que le développement de contenu. » Selon le General Manager d’Anwarnet, les objectifs de l’entreprise sont clairs : « devenir un acteur majeur des services Internet en Algérie que ce soit pour le résidentiel avec notre service d’accès ADSL ou pour les entreprises avec nos services Internet Wimax, sans oublier l’hébergement et le design web services ».
BOUMERDES- Le projet de base nationale des données bibliographiques en ligne, par la collecte et la numérisation de tout le stock du produit scientifique et technique fourni par l'université algérienne, sera achevé cette année, a-t-on appris du chargé de son élaboration, responsable au Centre de recherche en information scientifique et technique, Cerist. Le Cerist, a indiqué le chef du service de l'information scientifique et technique (IST), Meftouh Nouredinne, a été chargé par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour mettre en place le projet de "collecte et numérisation de tout le stock national des informations scientifiques et techniques". |
[Aps 6/1/09] |
Ces câbles, dont les premiers déploiements ont eu lieu il y a tout juste 20 ans, s’étendent aujourd’hui sur plus d’un million de kilomètres, soit 25 fois le tour de la terre selon l’ICPC, une association internationale qui s’occupe de leur protection. Avec en tête le Sea Me We3, qui mesure 39 000 km et qui relie l’Allemagne au Japon et à l’Australie. Alors que les liaisons téléphoniques et Internet sont devenus des ressorts majeurs de l’économie, garantir une « fiabilité » maximale est un impératif pour les fabricants, car « des coupures de réseau pour un pays, même de quelques heures, sont jugées complètement intolérables », souligne Georges Krebs, directeur des opérations du réseau sous-marin du groupe Alcatel-Lucent. Le 19 décembre, le trafic entre l’Europe et l’Asie/Proche-Orient a ainsi été perturbé, après la rupture de trois câbles en Méditerranée, dont deux étaient encore en cours de réparation jeudi. Des incidents groupés « rarissimes », selon l’opérateur France Télécom. « On a perdu 90% de la capacité. Si un seul câble avait été abîmé, les usagers ne s’en seraient probablement pas aperçus ; car, dans ce cas-là, on sécurise le trafic sur les câbles restants. Là, on ne pouvait plus », note Didier Duriez, responsable des réseaux sous-marins internationaux de l’opérateur français. « Des incidents majeurs, comme celui-là, se produisent environ tous les 18 mois », explique-t-il, rappelant le séisme de 2006 au large de Taïwan et le tremblement de terre de 2003 en Algérie, qui avait nécessité un mois de travail pour la remise en état des réseaux. Cette année est cependant « une exception, puisqu’une interruption importante a déjà eu lieu en février sur l’axe Europe-Asie », souligne M. Duriez. La plupart du temps, les incidents « ne sont pas perceptibles du grand public » grâce au reroutage du trafic, ajoute-t-il. La plupart des incidents « ne proviennent pas de pannes du système, mais d’interventions extérieures comme la pêche au chalut et les ancrages des navires », précise M. Krebs.
Financée en grande partie par des consortiums d’opérateurs, chaque liaison, d’un coût dépassant souvent plusieurs centaines de millions d’euros, est « spécifique » et adaptée à « la nature des fonds marins » traversés et « des risques identifiés », explique Grégory Flipo, directeur de l’usine d’Alcatel-Lucent à Calais (nord de la France), qui revendique 40% de part du marché mondial des câbles sous-marins. « Plus les risques sont élevés, plus nous allons rajouter de protections », des « armures » d’acier, ajoute-t-il. En fonction de l’environnement et des dangers, les câbles peuvent être simplement posés ou « ensouillés », c’est-à-dire enfouis à deux ou trois mètres sous le fond de la mer. En cas d’incident, des navires sont envoyés sur place : avec un robot ou un grappin, en fonction de la profondeur, les deux parties abîmées sont remontées l’une après l’autre à bord, coupées et soudées avec du câble neuf. Un travail de précision, très coûteux, la journée en mer étant évaluée à environ 45 000 euros. En raison de l’explosion de la demande Internet, et notamment des vidéos en ligne, l’activité des constructeurs est en forte croissance. D’autant qu’un certain nombre de pays, connectés uniquement par le satellite, jugent nécessaire de passer à la fibre pour assurer leur développement. Un réseau doit ainsi relier, d’ici à 2011, 20 pays de l’Ouest africain pour lui permettre d’accéder au haut débit.
Par
,L’informatisation du service d’état civil de la commune de constantine est achevée à 100 %, apprend-on auprès de Mohamed Benlachehab, président de la commission des affaires publiques et de la réglementation, qui précisera que ce dispositif sera opérationnel dès que le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales donnera son feu vert.
Une section spéciale a été installée pour veiller au bon fonctionnement des rouages mis en place pour réduire à leur plus simple expression les démarches de citoyens, lesquelles étaient jusque-là sclérosées par des lenteurs administratives à la limite du supportable. Par ailleurs, l’on saura qu’un nouveau dispositif a été mis en place pour la délivrance des documents administratifs. « Nous commencerons par la délivrance, dans un délai maximum de 48 heures, aux citoyens résidents dans la wilaya de Constantine, des extraits de naissance issus de la matrice lesquels étaient auparavant délivrés en 8 jours », a noté le même responsable, tout en affirmant que ces mesures seront applicables auprès des 9 secteurs urbains et des 5 antennes placées sous tutelle. Il tiendra à relever que la durée de délivrance de ces documents administratifs est réduite à une heure pour les citoyens résidant hors wilaya. Il est à noter également la politique de décentralisation adoptée dans ce sens, à l’exemple de la délivrance au niveau des 9 secteurs urbains et des antennes sous tutelle de documents administratifs rédigés en langue française, notamment les extraits de naissance, de mariage et de décès issus de la matrice. C’est un grand pas en avant, sachant que dans un passé récent l’obtention de ces documents relevait tout simplement du parcours du combattant.
Autre initiative à saluer dans ce contexte, et à l’occasion d’une naissance, la remise aux intéressés du livret de famille et des extraits de naissance dans un délai de 48 heures contre 30 jours avant l’instauration de ces nouvelles mesures parmi lesquelles figure également l’obligation faite aux agents communaux affectés aux guichets des structures communales de proximité de répondre favorablement à toute demande visant à la délivrance ou à la légalisation de documents administratifs. Auparavant, faut-il le rappeler, toute demande de ce type était rejetée si le demandeur n’habitait pas dans les limites territoriales du secteur urbain sollicité, et ce dernier était orienté vers son lieu de résidence. Selon le premier responsable du service d’état civil et de la réglementation, un effort particulier est fait aussi pour assainir les listes électorales et mette un terme aux pratiques frauduleuses consistant à faire voter des personnes décédées mais y figurant toujours. Pour ce faire, le service électoral et celui de l’état civil s’attellent à régler ce dysfonctionnement en s’efforçant de mettre quotidiennement à jour les listes électorales.
Par
Face à la montée vertigineuse de la cybercriminalité, Cisco identifie, dans son rapport 2008 sur la sécurité, des nouvelles menaces sur internet qu’il qualifie de très graves et propose des solutions de protection des réseaux contre les attaques de plus en plus fréquentes, en mettant l’accent sur les erreurs humaines facilitant la tâche aux fraudeurs.
Le rapport annuel relève, en effet, une augmentation de 11,5% des failles détectées depuis 2007 avec des failles de virtualisation allant de 35 à 103 d’une année à l’autre.
Les chercheurs, qui constatent aussi l’ampleur des attaques devenues plus «sévères, mêlées et ciblées», informent d’une croissance de 90% des menaces en provenance des domaines légitimes, soit près du double de ce qui a été relevé en 2007. Alors que le volume de virus informatiques propagés à travers des fichiers joints aux courriers électroniques a baissé de 50% entre 2007 et 2008, par rapport à la période 2005-2006, les menaces spécifiques à travers les pourriels ou les spams ont atteint 200 milliards de messages par jour, soit près 90% des courriers électroniques échangés dans le monde. Avec des pourriels personnalisés et plus crédibles, le taux d’harponnage dit aussi «spear phishing», constituant 1% de toutes les attaques d’hameçonnage, est appelé à croître au moment où les «Botnets» sont devenus un lien pour l’activité criminelle sur le net. «Cette année, plusieurs sites web légitimes ont été infectés par des «IFrames», des codes malveillants injectés par les «Botnets» qui dirigent les internautes à des sites de téléchargement de virus», souligne encore le rapport.
L’emploi de l’ingénierie sociale, qui pousse les internautes à aller vers des documents ou des liens suspects, continue également de croître et Cisco annonce une hausse des techniques sophistiquées d’ingénierie sociale utilisées pour l’année 2009.
Il est estimé qu’en 2008 les pourriels engendrés par la méthode «Réputation Hijacking» (détournement de réputation) provenant des trois meilleurs fournisseurs de courriers électroniques constitue moins de 1% de tous les pourriels échangés mondialement.
Cependant, les pourriels constituent 7,6% du total des courriers électroniques échangés à partir de ces trois fournisseurs.
Il ressort ainsi dans le rapport de Cisco que par négligence, les employés peuvent constituer, en 2009, une source de menace pour leurs employeurs et que la crise économique mondiale pourrait induire plus d’incidents de sécurité inculpant les employés, ce qui exige des départements de technologie d’information «IT», de ressources humaines et d’autres davantage de collaboration afin d’éliminer ces menaces.
«Provoquée par la négligence d’un employé, les violations initiées par les fraudeurs ou par des éléments internes, la perte d’information est un problème croissant qui pourrait mener à des conséquences financières graves», lit-on dans le rapport de Cisco qui met l’accent sur la technologie, l’éducation et la bonne application des procédures de sécurité en vue de réduire les incidents. La flexibilité des réseaux les rendant plus susceptibles aux menaces et la mobilité dans le travail faisant croître la demande sur les équipements et systèmes portables mettent les personnels de sécurité devant un grand défi.
«Les organisations peuvent réduire les risques de perte d’informations en ajustant les accès au contrôle et en remédiant aux vulnérabilités régulières du système afin d’empêcher les escrocs d’abuser des failles existant au niveau des infrastructures. Il est indispensable de renouveler les applications, de surveiller les appareils, les équipements et les réseaux afin de s’assurer que le système de l’entreprise fonctionne correctement, réduisant ainsi tout risque de contamination», a déclaré Patrick Peterson, le chef du département de la recherche en matière de sécurité à Cisco.
Hamida B.