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MED IT 2009 : Les meilleurs sites Web seront primés - par elabweb

Organisée par la société X Com Algérie, la sixième édition ou salon international sur les technologies de l’information, aura lieu entre les 18 et 20 mai prochains. Cet événement d’envergure international sur les Tic se tient dans notre pays depuis 2004.
A l’image des précédentes éditions, celle annoncée pour le printemps prochain est caractérisée par la richesse de son programme d’activité et par la qualité des participants. A la clé, une exposition, des conférences et des rendez-vous d’affaires sont réservés pour les professionnels. Ces derniers pourront profiter de l’opportunité qu’offre cet événement afin de s’informer sur les derniers métériels et solutions IT, rencontrer des experts et nouer des accords stratégiques avec des entreprises internationales à la recherche de partenaires. 50% des exposants sont des sociétés algériennes, alors que les 50 autres sont des sociétés internationales: françaises, marocaines et tunisiennes. Le Maroc sera donc à l’honneur cette année avec la présence d’un pavillon de dix entreprises du royaume chérifien regroupées sous la bannière «E-Maroc» Ce pavillon est organisé par l’Apebi, soit la fédération des professionnels marocains du secteur IT et de l’offshoring.
Egalement au programme, des conférences «Expert» porteront sur des thèmes d’actualité. Les sujets retenus détailleront les grandes tendances du marché IT et permettront de dégager des perspectives grâce à l’intervention de spécialistes venus de divers horizons.
Les thématiques retenues sont le haut débit, la 4G, la sécurité des systèmes d’information et des réseaux, le dématérialisation, l’archivage, le stockage, l’ERP et la mobilité. Des sessions de formation sont en outre prévues et seront dispensées par des formateurs qualifiés. Ces ateliers de formation apporteront, de leur côté, un éclairage complet sur les thématiques qui coiffent ce salon.
Enfin, le Med It 2009 qui a retenu le thème du e-commerce pour 2009, compte récompenser les meilleurs sites web marchands algériens. Un thème choisi en raison de son réel potentiel de développement. Les parrains et sponsors officiels des trophées Med It 2009 sont Algérie poste, l’Arpt, Playbox et Med&Com. Rappelons qu’en 2008, un plateau de télévision a retransmis en direct les interventions des uns et des autres.
Parmi les invités appelés à s’exprimer dans le cadre de la précédente édition de ce salon, citons Christine Maxwell, invitée d’honneur du Salon en sa qualité d’expert des TIC.

Salim BENALIA, L'expression

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INTERNET, SITES WEB, BLOGS ET ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE - par elabweb

Aucun candidat n’a jugé utile d’activer, d’actualiser ou de lancer un site Web pour mener une campagne virtuelle.

Nos hommes politiques ne s’accommodent pas des nouvelles technologies. Très peu portés sur la communication via Internet, ils continuent à user et abuser des moyens traditionnels comme les meetings, tournant le dos à la jeunesse très branchée sur les nouvelles technologies. Qui est en retard dans ce cas: la jeunesse algérienne ou les hommes politiques? Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour constater qu’en matière de nouvelles technologies, nos hommes politiques sont des analphabètes numériques face à une jeunesse qui «navigue» sur d’autres sites et d’autres horizons.
Le site Web du plus grand parti au pouvoir, le FLN, n’est pas actualisé. La dernière mise à jour de ce site, date d’il y a une année avec, à la Une, la publication du décret présidentiel n°07-61 du 15 février 2007 portant convocation du corps électoral...tenez-vous bien, des élections législatives du 17 mai 2007! Pour le RND, deuxième force politique du pays, la situation n’est guère plus reluisante. La page d’accueil affiche 17 décembre 2006.
Le dernier papier «injecté» dans le site est le message du secrétaire général du Parti, Ahmed Ouyahia, à l’occasion du Nouvel An 2009. C’est déjà un peu mieux que le FLN. L’autre partenaire de l’Alliance présidentielle, le MSP, ne déroge pas à la règle. Aucune référence dans son site à l’élection présidentielle du 9 avril prochain. Mais il fait un peu plus que le RND et le FLN. On trouve sur son site Web les couvertures des activités du président du parti, Bouguerra Soltani. La Une du site annonce, en grosses lettres, que le site est en panne pour une période d’un mois. Le fichier de l’article annonçant que Soltani sera l’invité du Forum de l’Entv de samedi dernier ne s’ouvre pas.
Le site du Front national algérien (FNA) n’est pas mieux loti. La bataille sur le Net ne constitue pas une priorité pour lui. La dernière actualisation remonte au 23 juin 2007. Le Parti des travailleurs (PT) est loin d’être champion dans les nouvelles technologies. Le dernier communiqué, signé par le Secrétariat politique (SP), qui est diffusé, date du...29 avril 2006, c’est-à-dire à la veille de la Fête des travailleurs. Comparativement à ces quatre premiers partis et qui ne manquent pas de moyens matériels et financiers, c’est le parti de Fawzi Rebaïne, AHD 54, qui fait un effort dans ce domaine. La dernière mise à jour du site de ce parti remonte au lendemain de l’annonce par son président de sa participation à l’élection, pour évoquer la tenue de deux réunions des responsables des wilayas pour le mois de janvier.
Sur les 25 candidats ayant déclaré leur intention de participer à la course au Palais d’El Mouradia, aucun n’est doté de ce moyen technologique pour faire sa propagande, la propagation des idées, des projets et ouvrir des espaces de débat pour une jeunesse très friande de ce moyen de communication.
Les autres candidats indépendants sont à loger à la même enseigne. Ni la troïka de la Coordination des candidats indépendants (Rachid Bouâziz, Loth Bounatiro et Abdellah Tamine), ni aucun autre ne possède un site Internet répondant aux normes. Résultat des courses: ni les Indépendants, ni les représentants de partis politiques ne disposent de ce «monstre virtuel de persuasion». Ainsi, la culture des batailles et des chocs d’idées dans le Net est loin d’être l’apanage de la classe politique qui s’apprête à affronter, dans quelques semaines, un rendez-vous électoral d’une extrême importance. Les sites Internet officiels des partis politiques sont, comme nous l’avons constaté hier, lors d’une visite, souvent figés et sans intérêt, si l’on excepte le cas du RCD qui n’est d’ailleurs pas partant pour la présidentielle, qui est devenu un vrai espace de débat.
Ce n’est pas un scoop de dire qu’un grand retard affecte les formations politiques algériennes dans l’usage de l’Internet et des moyens de communication modernes. Dans les grandes démocraties, Internet est devenu un moyen et un support, incontournables dans ce genre de rendez-vous.
A se demander enfin quand les acteurs politiques algériens prendront-ils conscience de l’importance de ce nouveau support technologique dans la propagation des idées? Mais en cette ère où les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont envahi tous les secteurs d’activité, les politiques s’appuient-ils suffisamment sur le support électronique Internet pour toucher les électeurs? Ne peut-on pas convaincre un internaute à force de l’inonder d’idées et de projets politiques, à aller voter? Les partis politiques algériens doivent ainsi s’investir dans ce terrain encore fertile de l’information, suggèrent les accros du Net.

Karim AIMEUR, L'expression, 10 Février 2009 - Page : 3

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Un Ebook pour les parents sur les dangers d'Internet - par elabweb

P@RENTS ! La parentalité à l’ère du numérique

Ce guide, P@RENTS ! La parentalité à l’ère du numérique, développé par l'Observatoire National Marocain des droits de l'enfant (ONDE), le Bureau de l'UNESCO à Rabat et Microsoft Maroc, fournit aux parents, aux enseignants et aux personnes travaillant avec des enfants des conseils sur les la cyber-protection des enfants.

Détails
Nombre de pages 25 p.
Français (fichier) Ebook 1615 en PDF Français
Arabe (fichier) Ebook 1615 en PDF Arabe
Éditeur UNESCO Office à Rabat; l’Observatoire National des Droits de l’Enfance du Maroc; Microsoft Morocco

 

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Tunisie: TIC - Tous les indicateurs au vert - - Un taux de croissance prévu de 13,5% en 2009 - par elabweb
Les travaux de la commission sectorielle des technologies de la communication et de l'informatique, chargée de l'évaluation à mi-parcours des réalisations du XIe Plan de développement et de l'élaboration du plan dynamique 2010-2014, ont démarré, hier, au technopôle El Ghazala

M. El Hadj Gley, ministre des Technologies de la communication, qui présidait les travaux de la commission, a souligné l'importance des acquis réalisés durant les premières années du XIe Plan de développement, rappelant que le secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication) a contribué à hauteur de 10% au PIB en 2008 et que ce taux sera porté à 13,5% à la fin du quinquennat.

Il a évoqué l'amélioration des indicateurs relatifs aux domaines de la communication (accès au réseau Internet, couverture par les réseaux téléphonique et de la poste, investissement dans le domaine des TIC...), et ce, en parallèle avec le développement des cadres réglementaires et institutionnels et la révision du Code des communications.

Le ministre a passé en revue les programmes et mesures présidentiels visant à renforcer la dynamique que connaît le secteur et améliorer sa compétitivité et son taux d'employabilité, notamment, dans les créneaux porteurs et innovants.

Il a évoqué, à ce sujet, les efforts déployés pour promouvoir la Tunisie en tant que destination technologique, l'objectif étant d'attirer davantage d'entreprises étrangères et promouvoir la recherche, l'innovation et la création dans le domaine des TIC.

L'accent sera mis au cours de la prochaine période, a-t-il dit, sur le renforcement de l'infrastructure des communications, à travers la mise en place d'un programme ambitieux visant à introduire davantage l'ADSL (Internet à haut débit) au profit des entreprises économiques et des administrations, l'installation d'un nouveau câble sous-marin pour garantir une meilleure connexion de la Tunisie au réseau mondial d'Internet, l'extension du pôle El Ghazala, la création de technopôles dans toutes les régions et l'incitation à l'innovation dans le domaine des technologies de l'information.

M. Gley a souligné la nécessité de développer les services électroniques à travers le renforcement des projets nationaux et sectoriels, appelant à assurer une meilleure adhésion du citoyen, de l'entreprise et de l'administration aux efforts d'édification de la société du savoir.

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65 prix Nobel ont appellé à voter pour Barak Obama - par ZIDAT

Lettre ouverte au peuple américain
dans laquelle 65 prix Nobel appellent à voter pour Barak Obama

(tiré d'une traduction présentée par "Le Nouvel Observateur").

Sous l'administration de George W. Bush, des parties vitales de l'esprit d'entreprise scientifique ont été endommagées par un soutien fédéral stagnant ou déclinant. Le processus de conseil scientifique du gouvernement a été déformé par des considérations politiques. En résultat, notre ancienne position dominante dans le monde scientifique a été ébranlée et notre prospérité a été mise en danger. Nous avons perdu un temps crucial pour le développement de nouvelles voies pour fournir de l'énergie, traiter les maladies, renverser le changement climatique, renforcer notre sécurité, et améliorer notre économie.

Nous admirons l'approche du sénateur Barak Obama sur ces sujets. Nous avons particulièrement applaudi l'accent qu'il a mis, durant la campagne, sur le pouvoir de la science et de la technologie pour accroître la compétitivité de notre nation. En particulier, nous soutenons les mesures qu'il prévoit de prendre –au travers de nouvelles initiatives en matière d'éducation et de formation, d'un financement de la recherche en expansion, d'une procédure d'obtention de conseils scientifique impartiale, et d'un équilibre approprié entre recherches fondamentale et appliquée- pour répondre aux besoins les plus urgents de la nation et du monde.

Le sénateur Barak Obama comprend que le leadership présidentiel et les investissements fédéraux dans la science et les technologies sont des éléments cruciaux pour une gouvernance couronnée de succès du pays qui mène le monde. Nous espérons que vous vous joindrez à nous et que nous travaillerons ensemble pour assurer son élection en Novembre.

Signé :
Alexei Arikosov Physics 2003, Roger Guillemin Medicine 1977, Peter Agre Chemistry 2003, John L. Hall Physics 2005, Sidney Altman Chemistry 1989, Leland H. Hartwell Medicine 2001, Philip W. Anderson Physics 1977, Dudley Herschbach Chemistry 1986, Richard Axel Medicine 2004, Roald Hoffmann Chemistry 1981, David Baltimore Medicine 1975, H. Robert Horvitz Medicine 2002, Baruj Benacerraf Medicine 1980, Louis Ignarro Medicine 1998, Paul Berg Chemistry 1980, Eric R. Kandel Medicine 2000, J. Michael Bishop Medicine 1989, Walter Kohn Chemistry 1998, N. Bloembergen Physics 1981, Roger Kornberg Chemistry 2006, Michael S. Brown Medicine 1985, Leon M. Lederman Physics 1988, Linda B. Buck Medicine 2004, Craig C. Mello Medicine 2006, Mario R. Capecchi Medicine 2007, Yoichiro Nambu Physics 2008, Martin Chalfie Chemistry 2008, Marshall Nirenberg Medicine 1968, Stanley Cohen Medicine 1986, Douglas D. Osheroff Physics 1996, Leon Cooper Physics 1972, Stanley B. Prusiner Medicine 1997, James W. Cronin Physics 1980, Norman F. Ramsey Physics 1989, Robert F. Curl Chemistry 1996, Robert Richardson Physics 1996, Johann Diesenhofer Chemistry 1988, Burton Richter Physics 1976, John B. Fenn Chemistry 2002, Sherwood Rowland Chemistry 1995, Edmond H. Fischer Medicine 1992, Oliver Smithies Medicine 2007, Val Fitch Physics 1980, Richard R Schrock Chemistry 2005, Jerome I. Friedman Physics 1990, Joseph H. Taylor Jr. Physics 1993, Murray Gell-Man Physics 1969, E. Donnall Thomas Medicine 1990, Riccardo Giacconi Physics 2002, Charles H. Townes Physics 1964, Walter Gilbert Chemistry 1980, Roger Tsien Chemistry 2008, Alfred G. Gilman Medicine 1994, Daniel C.Tsui Physics 1998, Donald A. Glaser Physics 1960, Harold Varmus Medicine 1989, Sheldon L. Glashow Physics 1979, James D. Watson Medicine 1962, Joseph Goldstein Medicine 1985, Eric Wieschaus Medicine 1995, Paul Greengard Medicine 2000, Frank Wilczek Physics 2004, David Gross Physics 2004, Robert W. Wilson Physics 1978, Robert H. Grubbs Chemistry 2005,

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Fracture numérique Nord-Sud - par elabweb

En ce début du troisième millénaire, la télématique et l’Internet font circuler les données au sein des collectivités, mais aussi entre les continents.
La famille des médias de l’écrit (journaux, revues, livres…) et électroniques (télématique, télévision, radio…) s’élargit avec l’avènement de l’Internet, de la presse électronique, du CD- rom, du DVD, de la télévision hautedéfinition... Aujourd’hui, le mode analogique a cédé la place au numérique. L’homme moderne vivant dans «la société de l’information» est censé être un «homme numérique», qui peut maîtriser les moyens modernes de communication.

Mais est-ce que tous les êtres humains sont capables de suivre ces grandes mutations engendrées par l’apparition de ces nouveaux médias ? Est-ce que tout le monde pourra tirer profit de ces progrès ? Pour les spécialistes et les connaisseurs dans le domaine, la réponse est, bien sûr, négative. Au moment où les pays développés entrent dans l’ère de «la société de l’information» et du numérique, et au moment où le monde ressemble de plus en plus à un «village planétaire», concrétisant ainsi le concept cher au chercheur canadien Marshal McLuhan, le fossé entre les pays riches et les pays pauvres ne cesse de se creuser concernant l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il est donc admis que la «société de l’information», qui est devenue une réalité dans les pays les plus avancés, tels que les USA, le Canada, certains pays de l’Asie et de l’Europe, reste une notion à définir pour les pays pauvres ou en voie de développement. La société de l’information est une société post-industrielle ou post-moderne qui a assimilé les changements technologiques. Elle est surtout une société caractérisée par une grande fluidité de l’information grâce aux développements des réseaux de communication, créant ainsi de véritables «autoroutes» de la communication. Dans cette société, comme l’expliquent les spécialistes, l’information est la pierre angulaire de toute activité humaine.

Actuellement, dans un monde où il est plus facile pour un pays de rester riche que de le devenir, surtout avec les crises qui secouent l’économie mondiale, le libre accès à l’information dans différents domaines de la vie pour tous n’est en réalité qu’un mythe. Il constitue un vrai enjeu pour les Etats et les nations et un défi pour les pays vivant en marge de ce processus de développement.
Certes, l’avènement des nouvelles technologies, l’Internet, la téléphonie fixe et mobile, les médias électroniques dits aussi «nomades» ou «baladeurs» dans le langage des spécialistes, ont permis au monde une évolution grandissante. Le développement des moyens de communication a permis à l’humanité d’évoluer, mais, en contrepartie, il a accentué les disparités entre les pays développés et ceux qui le sont moins.
Ce qui, par conséquent, a entraîné une certaine «fracture» entre les pays du Nord et ceux du Sud, appelée communément par les experts «la fracture numérique».

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Le nombre d’internautes a atteint le milliard dans le monde - par elabweb

Selon une récente étude, la plus grande proportion d’internautes se trouve dans la région Asie, avec 41% de parts de marché alors que l’Europe se hisse à la deuxième place avec 28% de parts de marché, suivie de l’Amérique du Nord (18%) et de l’Amérique du Sud (7%). Fracture numérique oblige, l’Afrique et le Moyen-Orient se hissent à la dernière place, avec seulement un taux de 5% d’internautes. Et si l’Amérique du Nord n'atteint que la troisième place dans le classement par région, les ةtats-Unis conservent néanmoins la deuxième place au classement par pays, avec un total de 16,2% des internautes, battus de peu par la Chine (17,8%). Au total, 1 milliard d’internautes surfent sur le Web chaque année.

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Bientôt une cyberpolice en Algérie - par elabweb
L’Algérie veut se doter d’une cyberpolice pour traquer la criminalité « virtuelle », qui agit à partir de l’Internet en particulier, et des NTIC en général. C’est ce qu’a souligné hier un séminaire organisé à Alger, sur la lutte et la prévention de la cybercriminalité, autant en Algérie que dans le monde. Un parterre d’experts présents à cette rencontre a mis en évidence le caractère urgent d’une lutte contre cette nouvelle forme de banditisme, qui utilise les rets de l’Internet pour ses méfaits.

En Algérie, la lutte contre la cybercriminalité a pris, depuis quelques années, une forme concrète à travers la traque des groupes terroristes, qui utilisent la Toile pour propager leur idéologie. Bien plus, une police de l’Internet, auquel l’Algérie n’est pas contre, est en mesure de lutter plus efficacement autant contre le terrorisme, le crime organisé que le trafic en tout genre. Mais, comme toute lutte, celle contre la cybercriminalité « doit être régie par une législation nationale et une coopération internationale efficaces », selon les experts présents à ce séminaire. Elle doit être combattue « à partir d’un système législatif adapté et une coopération internationale efficace », précisent-ils. Attaques virales contre des systèmes bancaires, de gestion de fichiers sensibles d’administrations, ou de virements bancaires, ainsi que la pénétration, le contrôle et la détérioration de systèmes informatiques hyperprotégés, de falsification de documents administratifs ou de données sensibles, sont autant de délits répertoriés comme crimes « virtuels » commis à travers l’Internet ou les NTIC. Encaisser d’importantes sommes d’argent en déroutant le système de défense d’une banque, ou obtenir des informations importantes sur des brevets d’invention ou des informations classées secret défense sont également un des sports favoris des cybercriminels. Falsifier une carte à puce pour dévaliser une banque ou entrer « gratis » dans un concert de musique ne sont pas le moindre des crimes de ce genre de banditisme.

Car le terrorisme a pris des proportions importantes sur le Net, obligeant les polices du monde entier à investir cette dimension virtuelle pour les traquer et prévenir leurs crimes. L’Algérie est, quant à elle, obligée de s’adapter à ce type de lutte et d’adapter, surtout, sa législation à ce genre de crime. Selon M. Hocine Mabrouk, directeur de l’Ecole supérieure de la Magistrature, plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Corée et l’Afrique du Sud, ont adhéré à la convention du Conseil de l’Europe dont ils se sont inspirés pour leur législation interne. L’Algérie, de son côté, va se doter d’une législation en la matière à travers le projet de loi, qui a été examiné dernièrement par le Conseil des ministres.

Ce projet va être présenté au Parlement. Mais, pour M. Mabrouk, les affaires liées à la cybercriminalité sont « minimes » en Algérie, mais il n’a pas écarté leur prolifération dans le futur, du fait de la métamorphose du banditisme dans le monde, qui utilise de plus en plus les nouvelles technologies de l’information pour planifier ses crimes, communiquer et surveiller ses cibles potentielles. En clair, l’Algérie n’est plus à l’abri des cybercrimes, notamment le piratage informatique, les attaques virales, ou le cyberterrorisme. Mettre en place une cyberpolice algérienne n’est pas, dans cette configuration, une hérésie, ni un caprice judiciaire. Bien au contraire.

par Ali Babès - Le Quotidien d’Oran

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Programme E-Algérie 2013: le CNES installe une commission spécialisée - par elabweb
ALGER - Une commission spécialisée chargée d'examiner le programme "E-Algérie 2013" a été installée dimanche au niveau du Conseil national économique et social (CNES), indique cette institution dans un communiqué. L'installation de cette commission intervient suite à la saisine récente du CNES par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, relativement à ce programme élaboré par un groupe de travail placé sous l'autorité du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, rappelle-t-on de même source.   

[Aps   25/1/09]

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Mémoire du monde arabe: accélérer la documentation du patrimoine arabe - par elabweb
LE CAIRE - Les participants à la réunion sur le projet "Mémoire du monde arabe" ont souligné vendredi la nécessité d'accélérer l'opération de documentation du patrimoine culturel et naturel arabe préconisant pour ce faire la mise en place de systèmes d'informations intégrés. Les participants au projet de mémoire du monde arabe ont recommandé au terme de leur réunion au Caire d'enrichir le contenu électronique du patrimoine arabe sur le réseau internet.    

[Aps   24/1/09]

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La Libye se dote d'un réseau WiMAX mobile (internet haut débit sans-fil) - par elabweb
TRIPOLI - La Libye s'est dotée jeudi d'un réseau commercial WiMAX mobile (internet haut débit sans-fil) d'une capacité de 300.000 utilisateurs et qui couvre 18 villes libyennes. Installé par l'équipementier français Alcatel-Lucent pour la bagatelle de 60 millions de dollars, ce réseau, permettra d'établir des liaisons sans fil à haut débit, dans un rayon de 50 km y compris en situation de mobilité, selon le directeur du projet, Mahmoud Ettir. L'opérateur public Libya Telecom & Technology (LTT) commencera la commercialisation de cette technologie à partir de la semaine prochaine pour les entreprises dans une première étape puis pour les particuliers, a-t-il précisé. Les équipementiers chinois ZTE et Huawei figurent parmi les compagnies ayant participé au projet lancé en janvier 2008.   

[Aps   23/1/09]

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Le groupe AT met en place un nouveau service d'appel à l'étranger - par elabweb

[Aps 20/1/09]  ALGER - Le groupe Algérie Télécom (AT) mettra en place prochainement un nouveau service de numéros virtuels ou DID (Direct Inward Dialing) offrant la possibilité d'effectuer des appels à l'étranger à partir de l'Algérie, au prix d'une communication interurbaine locale, a-t-on appris lundi auprès de ce groupe.

L'offre de ce service fait suite à un accord de partenariat exclusif conclu par le groupe AT, principal fournisseur de service en Algérie, et le réseau "Iristel Inc", principal fournisseur VoIP au Canada, pour commercialiser en dehors de l'Algérie des numéros de téléphones algériens "DID" appelés plus communément numéros virtuels.


Dans le cadre de cet accord exclusif, le groupe AT et Iristel offriront conjointement un numéro du réseau fixe algérien qui sera acheminé vers les abonnés installés de par le monde.

Les appels à destination de ces numéros virtuels (DID) seront acheminés vers les lignes téléphoniques fixes ou mobiles existantes dans le pays d'accueil

concerné grâce à la mise en place d'une interconnexion entre le réseau TDM d'Algérie Télécom et le réseau IP d'Iristel.

Tous les appels passant à travers Algérie Télécom sont acheminés à travers la passerelle d'Iristel.

La solution DID proposée par les deux partenaires vient combler "efficacement le vide enregistré entre le PSTN (le réseau de téléphonie publique) et les réseaux VoIP à l'effet de maintenir la qualité du signal numérique", a-t-on souligné.

La clientèle d'Iristel s'attend à ce que le groupe AT offre une quantité illimitée d'appels entrants simultanés, ce qui aura pour effet de réduire les coûts mensuels, a-t-on ajouté.

Iristel Algérie a reçu en 2003 sa licence de fournisseur de service Internet par l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications

(ARPT).

Algérie Télécom, active dans les domaines du fixe, du mobile, de la VoIP et des télécommunications satellites, prospecte d'autres segments de marché

tels que la promotion des services de centres d'appels, de services 2G des réseaux mobiles en attendant l'attribution des licences 3G et 4G.

[Aps   20/1/09]

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Opération "Ousratic": propositions pour réduire les prix des ordinateurs - par elabweb
ALGER- Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a présenté des propositions pour la réduction des prix des ordinateurs dans le cadre de la nouvelle version de l'opération "Ousratic", a annoncé, dimanche à Alger, le ministre du secteur, Hamid Bessalah. "Après évaluation de l'opération, nous avons constaté la nécessité de lancer une nouvelle version", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre avec les cadres de son secteur. "Cette opération demeurera prioritaire dans le cadre du plan stratégique "e Algérie 2013", a-t-il ajouté. Il a également indiqué que même si cette opération n'a pas "atteint les objectifs tracés dans le cadre de sa première version", elle restera toutefois "un noble objectif à maintenir", rappelant que prés de 50.000 ordinateurs ont été commercialisés dans le cadre de la première version de l'opération.    

[Aps   18/1/09]

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Des programmes d'agences et d'entreprises dans le secteur des TIC présentés à Alger - par elabweb
ALGER- Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a présidé dimanche à Alger une réunion des cadres de son secteur pour débattre des programmes retenus pour l'année 2009 par les différents entreprises et agences relevant du secteur. Intervenant à l'ouverture de cette réunion, le ministre a indiqué que le secteur connaît depuis 2000 une "réforme profonde" consacrant la construction de la société de l'information et de l'économie fondée sur le savoir en tant que "priorité nationale". La mise en oeuvre de cette politique de réforme a permis d'améliorer l'accès aux services de communication, notamment en matière de télédensité mobile, de construction du réseau de télécommunications et d'informatisation du réseau de la poste, s'est félicité M. Bessalah.    

[Aps   18/1/09]

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Le projet du programme e-Algérie 2013 consultable sur le site web du ministère - par elabweb
ALGER- Le projet de programme e-Algérie 2013 est depuis jeudi dernier disponible sur le site web du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC), a indiqué lundi le ministère dans un communiqué. A ce titre, le ministère informe tous les citoyens intéressés par le développement des technologies de l'information et de la communication que ce projet de programme est désormais disponible sur le site web du ministère (www.mptic.dz) depuis jeudi dernier.    

[Aps   12/1/09]

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Le cap du milliard d'internautes à travers le monde dépassé en décembre dernier - par elabweb

Le cap d'un milliard d'internautes à travers le monde a été dépassé le mois de décembre 2008, indique le cabinet spécialisé comScore qui précise que ces statistiques ne concernent que les personnes se connectant à partir de leurs bureaux ou domiciles.

La population des internautes, dont le plus grand nombre est concentré en Chine avec 180 millions, devrait ainsi dépasser le milliard dans la mesure où ce chiffre ne concerne que ceux dépassant l'âge de 15 ans, sachant que les enfants se connectent de plus en plus. Ce chiffre ne prend pas en compte les internautes surfant dans les cybercafés ou sur les téléphones portables ou autres supports.

Les férus d'Internet sont concentrés dans l'Est de l'Asie avec un taux de 41%, suivis de l'Europe (28%), l'Amérique du Nord (18%), l'Amérique du Sud (7%) et la région Moyen-Orient et Afrique (5%), selon la même source. Par pays, c'est la Chine qui est en tête, suivie des Etats-unis d'Amérique (163 millions), le Japon (60), l'Allemagne et la Grande-Bretagne (37).

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Tout sur l’Algérie se met à l’arabe - par elabweb
Si le premier journal électronique algérien Tout sur l’Algérie se lisait de gauche à droite depuis son lancement il y a un peu plus d’une année et demie, désormais il se lit aussi de droite à gauche. La version arabe du site sera mise en ligne aujourd’hui, lundi, selon son directeur et rédacteur en chef Lounès Guemache.

Le lancement d’une version arabe du site tsa-algerie.com. s’explique, selon le journaliste algérien, par le fait que bien que Tout sur l’Algérie soit lu, entre autres, par des francophones en Algérie « l’arabe reste une langue très utilisée, beaucoup d’Algériens, notamment les jeunes, sont plus à l’aise en arabe ». Cette évolution vise aussi un lectorat potentiel au Moyen-Orient. « Nous voulons donner l’occasion à nos lecteurs sur internet d’accéder à nos informations dans la langue qu’ils maîtrisent. » Cette version ne sera pas une traduction directe de la version française, explique-t-il. Les journalistes écriront leurs articles en arabe ou en français. « Bien sûr, la même information se trouvera sur le tsa-algerie.com. dans les deux langues », assure-t-il. « Par exemple, si on obtient une information sur la candidature du président Bouteflika, les deux rédacteurs auront l’information qui sera traitée dans les deux langues », explique Lounès Guemache. La nouvelle version arabe aura sa propre identité, car elle traitera aussi de sujets qui ne se trouvent pas nécessairement sur la version en français. Autre particularité de cette nouvelle version, c’est le fait que sur la page d’accueil en arabe se trouvent quelques titres qui renvoient à la version en français et vice-versa.

Tsa-algerie.com. qui est à une moyenne de 50 000 visiteurs par jour devrait passer à 100 000 avec cette nouvelle version. Son rédacteur en chef affirme que cela situe le nombre de pages vues sur le site à près de 2 millions par mois. Avis aux annonceurs ! Le site a bâti son succès sur la réactivité à l’actualité et son réseau de journalistes des deux côtés de la Méditerranée. Une formule d’abonnement a été mise en place il y a quelques mois. Elle permettait l’accès aux archives payantes du site ou à des documents exclusifs. Une autre clé du succès de ce site est la possibilité donnée aux internautes de laisser leurs commentaires sur le site grâce au web 2.0, une technologie qui permet plus d’interactivité. Le site web d’El Watan propose le même service depuis quelques mois. Lounès Guemache affirme que le forum n’est pas modéré. Tout le monde peut écrire. Mais tout dépassement est sanctionné par un bannissement du forum. Le succès de Tout sur l’Algérie a apporté aussi à ses créateurs son lot d’ennuis. Ainsi, le nom de domaine du site a été piraté par un hacker marocain hostile aux thèses algériennes sur le Sahara-Occidental. L’équipe de Tout sur l’Algérie a été contrainte de prendre un autre nom de domaine pour le site.Une plainte a été déposée à Paris auprès de la Brigade d’enquête sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI), où une enquête a été ouverte en octobre dernier.

Par Samir Ben

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L'incontrôlable Web 2.0 - par ZIDAT

Lu pour Vous.y

  • L'explosion du Web 2.0, qui offre aux internautes un contenu généré directement par des utilisateurs inconnus, représente une menace considérable pour l'entreprise. Le pire du cybercrime pourrait bien venir de l'exploitation de failles liées aux sites communautaires et aux applications dynamiques en ligne. Elles seules savent répondre aux besoins de communication et de collaboration des entreprises en temps réel.
  • Ainsi, faisant fi de toutes les procédures de sécurité, les salariés utilisent désormais des applications Web hébergées hors du système d'information de l'entreprise (comme celles offertes par Google) pour accélérer le flux d'information et de productivité des collaborateurs.
  • L'engouement général pour les sites dynamiques a modifié le comportement des employés, sédentaires et nomades, qui manipulent sans contrôle ni modération les données les plus sensibles de leurs sociétés au travers d'applications en ligne à des fins légitimes ou non. Les administrateurs système n'étant pas formés (en terme de sécurité) à ces nouvelles technologies se cantonnent à sécuriser le réseau par un filtrage des pièces jointes des e-mails, des connexions à des sites à caractère pornographique ou à l'analyse de signatures issues de codes malveillants recensés par les antivirus.
  • Focalisés sur la productivité, les dirigeants ne prennent toujours pas conscience de l'intérêt de former leur personnel. La sécurité impose une rigueur difficile à maintenir sur des réseaux devant répondre aux impératifs de production et aux caprices des utilisateurs. Caprices dont le niveau augmente proportionnellement à celui de la hiérarchie. Il est pourtant indispensable de se plier à ces contraintes de la même manière que l'on accepte celles imposées par la lutte contre les attentats dans les aéroports.
Laurence Ifrah   Laurence Ifrah est une criminologue spécialisée en criminalité numérique au DRMCC (Département de recherche sur les menaces criminelles contemporaines) de l'Institut de criminologie de Paris, université Paris II Panthéon-Assas. Consultant en sécurité des systèmes d'information, expert en recouvrement de données et analyses de supports numériques, elle est aussi auditeur de la 19e session de l'INHES (Institut national des hautes études de la sécurité). Elle est également intervenante auprès des étudiants de 3e cycle du DRMCC sur la criminalité numérique et auprès de l'Institut d'études judiciaires. Loin des discours marketing, cet expert reconnu veille sur la sécurité des entreprises.

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Le marché de la publicité sur Internet: Quel devenir pour la «bulle» ? - par elabweb

Après avoir marqué, l'année écoulée, une nouvelle avancée dans ses performances commerciales et financières, la publicité sur le Net s'évalue différemment dans la perspective de l'année 2009 ; serait-ce la continuité de «l'Eldorado» ? La fin des temps de grâce?

Après avoir marqué, l'année écoulée, une nouvelle avancée dans ses performances commerciales et financières, la publicité sur le Net s'évalue différemment dans la perspective de l'année 2009 ; serait-ce la continuité de «l'Eldorado» ? La fin des temps de grâce?

L'outil Internet arrive à surclasser d'autres médias traditionnels, notamment la radio, dans le classement des investissements et des revenus publicitaires, confirmant tous les pronostics misés sur l'attrait de ce support multimédia dont les performances et les formats publicitaires restent pourtant à affiner.
Au premier semestre de l'année dernière, les investissements en publicité sur le web ont grimpé de 38 % par rapport à la même période en 2007, enregistrant avec 1,8 milliard d'euros, la plus forte progression des médias, selon le baromètre Interactive Advertising Bureau (TAB) France et Syndicat des régies internet (SRI).

Englobant à lui seul 65 % de la croissance plurimédia (contre 60 % au premier semestre 2007), le Net joue les acteurs clés du marché publicitaire. Sur ce premier semestre, celui-ci compte pour 14,70 % des investissements contre 10,8 % en 2007. Il se classe ainsi en troisième position, derrière la presse et la télévision, mais devant la radio. On constate ainsi que le nombre d'investisseurs à donc fortement augmenté (+32 %) cette année par rapport à la même époque l'an dernier. Autre bonus : sur les 3357 annonceurs, plus d'un tiers sont nouveaux.
"Cette étude consacre la tendance de fond qui caractérise le développement d'Internet au cœur des stratégies média des annonceurs tous secteurs confondus. Même dans un marché média très tendu, l'Internet est le seul média à tirer significativement son épingle du jeu en volume d'investissement et en nombre d'annonceurs", analyse Luc Tran-Thang, président du Syndicat des régies Internet.
Parmi les secteurs pourvoyeurs de publicité sur Internet, les Télécoms et Voyage -Tourisme, représentent près de 25 % de l'investissement sur le média Internet. L'étude relève aussi que l'énergie (+6 points), l'immobilier (+5,3 points), les organismes humanitaires (+5,6 points) et la santé (+4,9 points) séduisent de plus en plus les investisseurs.
Du coup, nous apprend l'étude, d'autres s'y mettent et misent sur le Net l'informatique "consacre 41 % de ses investissements pluri média à Internet, le voyage tourisme (33,7 %), les services (28 %) les télécommunications (23,6 %), les établissements financiers et assurances (21,8 %), et l'audiovisuel (21,7 %)", souligne encore l'étude.

C'est presque la même tendance enregistrée sur le marché nord américain qui devait connaître, en 2008, un score notable en matière de publicité en ligne. Selon Robert Cohen, le vice-président de l'agence américaine de communication média Universal McCann, le marché publicitaire américain ne devrait croître que de 3,1 % cette année pour atteindre 290,3 milliards de dollars. Selon lui, les entreprises privilégieraient leurs bénéfices au détriment des investissements publicitaires. En outre, il estime que le développement du marché sur Internet et les investissements en search marketing pénalisent le développement des autres médias. Sur le premier trimestre de cette année, le marché de la publicité sur Internet a grimpé de 16,7 % et celui de 1' e-mail marketing de 4,5 %. Dans le même temps, les dépenses en télé, radio, et presse ont décrues. En 2008, Robert Cohen estime que le marché global devrait progresser de 5,8 % à 305 milliards de dollars.

Le marché de la publicité sur Internet se subdivise en segments de techniques et formats qui commencent à connaître à des évolutions différentes.
Le plus gros segment du marché de la publicité en ligne est représenté par les liens sponsorisés. Ils guident l'internaute vers le site de l'annonceur et en fait la fortune de Google, le principal acteur, bien loin devant Microsoft et Yahoo ! L'investissement des marques dans les liens sponsorisés a représenté 800 millions d'euros en 2008. La publicité par bannières est le deuxième grand segment de marché avec 5 1 0 millions d'euros. Puis viennent les annuaires avec 420 millions d'euros. Toutefois, ces différents formats publicitaires n'ont pas bénéficié de la même dynamique en 2008. Les liens sponsorisés affichent une croissance de 35 % quand la publicité par bannières a dû se contenter d'une progression de 1 0 %. "Dans un contexte de crise, des secteurs en phase avec des objectifs de communication à court terme, comme les liens sponsorisés, progressent plus fortement", affirme un responsable en charge de la régie publicitaire d'Orange.

Le succès des liens sponsorisés ne devrait toutefois pas se faire aux dépends d'autres formats. « Tous les segments du marché sont en croissance. Le marché de la communication en ligne dispose encore d'un très fort potentiel. Les internautes sont de plus en plus nombreux et les nouveaux usages comme la vidéo ou les réseaux sociaux se développent créant ainsi de nouveaux inventaires», a expliqué Jérôme Bourgeais, en charge de l'étude de ce marché chez Cap Gemini.

Le marché publicitaire est donc encore en croissance mais l'heure est sans doute déjà à sa rationalisation et à sa consolidation. Reste à savoir qui seront les gagnants et les perdants de cette immense partie qualifiée par les observateurs de «chaises musicales.
Selon toute vraisemblance, le secteur des nouvelles technologies est appelé à de nouvelles performances pour l'année en cours, sous réserve de quelques efforts d'adaptation.
Pour Frank Gens, analyste en chef du bureau d'études américain spécialisé en nouvelles technologies IDC, «une économie mondiale au ralenti va faire l'effet d'une cocotte minute sur le marché de l'informatique, accélérant le développement et l'adoption de nouveaux modèles d'entreprise» prédit-il. Et d'ajouter sous forme d'avertissement que «fournisseurs et clients se dirigeront vers les solutions nouvelles non parce qu'elles annoncent l'avenir, mais parce que dès aujourd'hui elles offrent des avantages pratiques à des clients se battants pour réduire leurs coûts. Les fournisseurs qui ralentiront leur transformation limiteront leur viabilité à long terme et passeront à côté de la croissance à court terme».

L'Internet n'est pas oublié dans les prévisions de FIDC, au contraire, puisqu'il fait partie des créneaux porteurs. Ainsi, "avec un nombre d'internautes croissant (1,5 milliard de personnes connectées d'ici un an), le commerce électronique et la publicité en ligne devraient afficher un bon niveau d'activité".
Et les "bonnes nouvelles' ' pour la Toile ne s'arrêtent pas, d'autant plus que IDC table sur « 8.000 milliards de dollars de chiffres d'affaires pour le commerce en ligne et une croissance de 9% pour la publicité en ligne ».
Malgré les prévisions optimistes pour la publicité sur Internet pour l'année 2009, une année pourtant en pleine turbulence financière et économique à l'échelle mondiale, les objectifs seront difficiles à atteindre et demanderont beaucoup de travail d'adaptation et d'imagination faute, de l'avis de certains experts « de transparence sur son efficacité réelle et de formats plus innovants que les bannières et les liens promotionnels»
La bulle de la publicité en ligne commence à se dégonfler, après plusieurs années de croissance insolente. Selon ZenithOptimedia, spécialiste en achat d'espaces médias, « les dépenses publicitaires mondiales devraient reculer de 0,2% en 2009, mais Internet devrait encore afficher un rythme de croissance de 18% - à comparer au bond de 21% anticipé pour 2008 et au rythme de 32% enregistré en 2007.»

Les deux principaux moyens de faire de la publicité sur Internet sont actuellement les liens commerciaux sur les moteurs de recherche et les bannières.
"L'Internet est une baudruche publicitaire surévaluée et il y a eu un effet de leurre", a dit de son côté à Reuters François Lienart, analyste au sein de l'institut d'études Yacast. "La bulle spéculative de l'investissement publicitaire Internet doit exploser; on survend aux annonceurs un média Internet qui n'est pas toujours correctement mesuré".
"Le contexte économique de crise qui arrive va être de nature accélérer la volonté des grands acteurs à apporter plus de transparence et d'expertise sur le média Internet et il y aura de la casse", a-t-il ajouté. A voir dans quelques temps

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Appel à communications CIIA'09 - Saida - par elabweb

Le département Informatique de l'université Tahar Moulay de Saida  organise la deuxième
édition de la Conférence International sur l’Informatique et ses Applications – CIIA'09 –
les 3-4 Mai 2009 .
 
CIIA'09 qui se veut un espace convivial d’échanges et une rencontre entre chercheurs
algériens résidant en Algérie et à l’étranger ainsi que des chercheurs étrangers.
Elle a pour objectif de regrouper des chercheurs sur des thématiques diverses telles
que les systèmes d’information, les systèmes distribués, l’intelligence artificielle, …,
et de promouvoir les travaux de jeunes chercheurs  pour leur permettre de les présenter
à l'ensemble de la communauté.
(Les étudiants en thèse sont encouragés à soumettre leurs travaux en cours.)
 
Le site de la conférence est accessible à:
http://www.univ-saida.dz/Dept-Info/index.htm

 
Thémes abordés       (liste non limitative )
• Ingénierie des connaissances et ses applications
• Réseaux et systèmes distribués
• Modélisation, simulation et outils d’aide à la décision
• Internet et ses applications (e-commerce, e-business, e-learning, etc…)
• Systèmes d’information décisionnels.
• Fouilles de données (méthodes statistiques, réseaux de neurones, etc…).
• Applications et systèmes d’information dédiés)
• …
 
Dates importantes
• soumission : 25 Mars
• Notification : 15 avril
• Version finale : 20 avril
• Conférence : 3-4 mai

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