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Le PDG d’Eepad qui s’exprimait sur le secteur de l’Internet en Algérie a estimé que le pays reste en - par Behaz
lundi 12 novembre 2007.
L’invité du forum d’« El Moudjahid », le P-DG de l’Eepad, Nouar Harzallah a estimé hier, lors de son intervention dans une conférence-débat consacrée au développement des technologies nouvelles -dont l’Internet- que l’Algérie est très en retard, comparativement aux pays développés. Le conférencier a précisé que l’indice de connectivité n’est pas calculé sur le nombre d’abonnés ayant des portables ou le nombre d’abonnés à Internet en Algérie « mais on mesure l’indice de connectivité par rapport au taux de pénétration de l’Internet dans les écoles », a-t-il fait remarquer. Et le conférencier d’appeler les secteurs de l’éducation et de la formation de rattraper rapidement le retard. Le conférencier a déploré également le manque de créativité et de recherche chez nos informaticiens, notamment, les chercheurs universitaires.
Le conférencier a évoqué un problème de taille : la sécurité de l’information, affirmant que celle-ci est complètement bafouée. « Il est vrai qu’il y a eu une loi qui a été adoptée par le gouvernement algérien sur la cybercriminalité mais, on ne voit pas son application sur le terrain », a-t-il affirmé. Pour rappel, Boudjemâa Haichour avait, à plusieurs reprises, dans ses sorties médiatiques, indiqué que la sécurité des communications constitue pour l’Algérie une préoccupation majeure qui incite à se doter d’infrastructures de télécommunications modernes, fiables et sécurisées. Il avait également relevé, à chaque fois, l’importance de développer des réseaux stratégiques performants, mettant l’accent sur la nécessité d’assurer des niveaux optimums de « sécurité » et de « confidentialité » des données et des communications échangées sur les réseaux. Le P-DG de l’Eepad invite les universitaires à entrer en contact avec notre diaspora à l’Etranger pour essayer de développer des programmes locaux.

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