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C'est ce que rapportent nos confrères de Fudzilla qui citent des sources au sein du fondeur. Intel aurait demandé la survie de Windows XP afin que le marché des netbook ne souffre pas de Vista, en attendant la démocratisation d'une version pour netbook de Windows 7. Il faut dire que l'on se trouve dans une situation particulière où les chiffres d'affaires sont tirés vers le haut pas des machines pas chères et peu puissantes.
Un système d'exploitation vieux de dix ans
Alors que Microsoft a encore allongé l'existence de Windows XP le 23 décembre dernier (cf. « Microsoft prolonge encore la vie de Windows XP OEM »), on peut s'interroger sur la situation dans laquelle Microsoft se trouve. En effet, si Windows 7 ne répond pas aux attentes des consommateurs et des fabricants, Microsoft pourrait se trouver dans une position très délicate devant encore compter sur un système d'exploitation dont la date officielle de sortie remonte au 25 octobre 2001, si le nouveau système d'exploitation ne correspond pas aux attentes. Neuf ans pour un système d'exploitation, c'est très long. Heureusement que les premières impressions de Windows 7 sont très positives.
Cette stratégie vise, entre autres, à renforcer les performances de l’économie nationale, des entreprises et...de l’administration.
Au bout d’un clic, un seul bien entendu, les internautes découvrent toutes les informations relatives à cette nouvelle politique visant à généraliser l’utilisation de l’Internet en 2013. Le tout petit écran contient une suite interminable, un «océan» de détails lucratifs. Il convient de préciser, dans ce contexte, que le e-Algérie préconise un plan d’action cohérent et vigoureux. Cette stratégie vise à renforcer les performances de l’économie nationale, des entreprises et...de l’administration. Les objectifs de la mise en place de cette politique sont nombreux. L’on cite, entre autres, l’amélioration des capacités d’éducation, de recherche et d’innovation. Il est également attendu du e-Algérie de «faire émerger des grappes industrielles TIC», à accroître «l’attractivité du pays» et à améliorer «la vie des citoyens en encourageant la diffusion et l’utilisation des TIC», peut-on lire dans le site évoqué. Elaboré par l’ensemble des partenaires concernés, ce programme www.mptic.dz doit être appuyé pour qu’il ne tombe pas à l’eau. Gageons qu’il ne sera pas lettre morte. C’est à ce niveau que réside l’urgence. Car il est important qu’une approche concrète soit définie et mise en oeuvre pour que la société de l’information et l’économie numérique aient un impact sur la croissance et que cette dernière puisse constituer une économie alternative aux hydrocarbures.
La stratégie e-Algérie 2013 s’inscrit dans la vision de l’émergence de la société algérienne du savoir et de la connaissance, en tenant compte des mutations profondes et rapides que le monde connaît. Le projet, si titanesque soit-il, nécessite, certes, du temps, mais pas de temps perdu. C’est la course contre la montre. Les initiateurs de cette politique ne veulent pas parler d’un report. Que les délais fixés soient respectés à la lettre. S’agissant du contenu, ce plan d’action s’articule autour de treize axes majeurs. «Pour chacun des axes majeurs, un état des lieux a été élaboré suivi d’une définition d’objectifs majeurs et spécifiques à atteindre au cours des cinq prochaines années ainsi qu’une liste d’actions pour leur mise en oeuvre», précise le site électronique du département des technologies de l’information et de la communication(TIC). Si l’Algérie veut acquérir une place acceptable dans le domaine des TIC, elle n’a qu’à suivre les politiques menées par les pays développés. Les géants du monde.
De nombreux pays ont engagé des politiques publiques volontaristes de développement de l’économie numérique en soutenant fortement ce secteur. Le Canada a, dès 1997, lancé un programme de transformation du pays par les TIC, dénommé «Canada branché.»
En 2003, de nombreux services publics sont accessibles en ligne, tels que le relevé d’impôts, les prestations sociales et la santé et plusieurs autres services gouvernementaux. Serait-il facile de moderniser les économies sans une domestication rapide du numérique et sans une approche efficace et performante de développement du capital intellectuel?
Source: L'Expression
Le directeur général de l’Eepad a souligné que les ISP encore opérationnels sont toujours dans l’attente de l’application de la réduction sur les tarifs d’accès à la bande passante et aux liens, promis au même titre que la baisse de 50%, afin que ces derniers puissent amortir les pertes. Et, en dehors de la révision espérée des tarifs, Harzallah se déclare conscient de la nécessité de se tourner davantage vers la création du contenu local et le développement de services à valeur ajoutée et d’autres applications électroniques, seule planche du salut actuellement pour les providers. Plus loin, le DG s’est félicité de la création annoncée au cours de l’année d’un fonds de soutien aux développement des Tic qui devrait, de son avis, favoriser la création d’un environnement favorable et d’un régime juridique protecteur de la propriété intellectuel et créer des services à valeur ajoutée.
Le projet multisectoriel «E-Algérie 2013» qui comprend ces aspects est orienté, explique Harzallah, sur 13 axes principaux à commencer par la création d’une infrastructure de qualité pour le développement du haut débit et du très haut débit. Car de 1999 à 2007, tous les projets initiés ont été plus orientés vers le bas débit et l’accès ADSL en attendant la deuxième phase de développement du haut débit filaire et de la solution WiMAx d’appoint. Le grand défi s’articule aussi, à en croire le directeur général, autour de la consommation de l’information locale et le développement du contenu national. «La nouvelle stratégie doit s’orienter vers le partenariat national public-privé dépassant le problème d’accès à Internet et favorisant le développement du contenu national», soutient-il. Au sujet de l’opération Ousratic qui est à «mi-chemin de sa concrétisation», Harzallah révèle que la nouvelle stratégie mise en place est basée sur la création de besoins, la bonification des intérêts et la baisse de la TVA de 17 à 7%sur les P.C.
Hamida B.
Les chercheurs ont donc montré qu'il ne fallait pas avoir une confiance aveugle dans les sites dont les URL débutent par http puisqu'ils sont maintenant «piratés», certes, par des mains expertes
cadencés à 2,93 GHz et 2,66 GHz.
Leur enveloppe thermique est de 35 W. Plus économes en ressources, les Core 2 Duo P9600 et P8700 se limitent à un TDP (Thermal
Design Power) de seulement 25 W. Ils sont cadencés à 2,66 GHz et 2,53 GHz pour un prix respectif de 348 dollars et 241 dollars (245 euros HT et 170 euros HT). Nous notons qu'Intel fait rapidement grimper ses tarifs : ainsi, le P9600 est 44 % plus cher que le P8700. L'addition est salée, pour un gain en fréquence de seulement 5 %. Elle l'est tout autant pour le T9800, 68 % plus coûteux que le T9550, pour une fréquence 10 % supérieure. Prochaine étape, les Core i7 mobiles ?
Le logiciel déjà proposé par Slysoft, qui permet de faire à peu près n'importe quoi à partir d'un Blu-ray, est officiellement interdit à la vente dans certains pays, puisque le logiciel a pour but de contourner les mesures de protection. De son côté, la société Macrovision, détentrice de la technologie BD+, va devoir s'atteler à trouver une nouvelle protection pour les DVD. Une de plus. Pas certain que cela arrête les sociétés capables de retirer les droits. On verrait, alors, le système des firmwares pirates se développer petit à petit
Le fabricant souhaite également s'appuyer sur sa très large base d'utilisateurs pour installer sa solution et l'imposer.
«Au lieu de nous orienter vers une messagerie "push" [ ], nous mobilisons la messagerie pour l'ensemble du portefeuille grand public de Nokia tout en proposant aux clients des marchés émergents de créer leur propre compte de messagerie avec 'mail on Ovi'», indique Tom Furlong, responsable du programme messagerie personnelle chez Nokia.
Malgré son air de ne pas y toucher, Nokia entre en concurrence directe avec RIM, le fabricant du Black Berry. La solution d'envoi d'e-mail du canadien et la possibilité de recevoir ses courriers électroniques, grâce au mode 'push', ont favorisé son adoption par le public professionnel. Pour le moment, le fabricant ne prévoit pas le déploiement d'un tel service sur les marchés matures.
Il est livré avec un environnement de développement complet et accessible, ainsi qu'une série de librairies ne comprenant que l'essentiel afin d'éviter à l'utilisateur de se noyer dans une abondante documentation.
Le Nano 3000 sera toujours gravé en 65 nm, mais améliorera le traitement des nombres entiers et flottants ainsi que la gestion de la mémoire cache. Il intégrera, également, un support SSE4, et consommera nettement moins d'énergie. Nous ne savons pas encore, toutefois, s'il dépassera la barre symbolique des 2 GHz. Fin 2009, début 2010 (VIA respectera-t-il son planning ?) une version bicœur «native» du Nano 3000 fera son apparition. Elle sera gravée en 45 nm, ce qui permettra de réduire encore sa consommation tout en se mettant au niveau des Intel Atom.
Rappelons que Samsung propose déjà un disque de 500 Go comprenant un seul plateau (le F2 Eco Green HD502HI). Toutefois, sa vitesse de rotation n'est que de 5 400 tours par minute.
Source : www.ixquick.com
Au cours de son allocution, Younès Grar en a défini les axes principaux : développement de l’économie du savoir, renforcement de l’infrastructure de télécommunication à haut et à très haut débit, développement des compétences humaines et du secteur de la recherche, et innovation avec mise à niveau d’un cadre juridique et réglementaire national en vue de créer un environnement efficace dans le secteur des TIC dans notre pays.
Par ailleurs, l’orateur a évoqué « le rôle primordial que jouent l’information et la communication et principalement la presse spécialisée qui est appelée à contribuer dans ce domaine ». D’autre part, selon l’orateur, « la valorisation de la coopération internationale dans le domaine des TIC est un axe qui vise à élargir les horizons de partenariat ». Younès Grar, en tant que scientifique, est revenu sur les mécanismes d’évaluation et de suivi qui vont favoriser l’efficacité de l’évaluation du processus de l’édification de la société de l’information. Pour ce faire, des « mesures organisationnelles sont à mettre en place et requièrent des moyens financiers importants », selon Younès Grar. Pour y remédier financièrement, il esquisse quelques pistes, à l’exemple du service universel, un financement public mais aussi privé.
Pour ce qui est de l’état des lieux, l’interlocuteur nous dira que « certains documents ont été présentés et élaborés en concertation avec les institutions, les administrations ainsi qu’avec des opérateurs publics et privés agissant dans le secteur des TIC », mais que beaucoup restait à faire.
Enfin pour terminer, Younès Grar a rappelé qu’il fallait absolument l’aide et la sensibilisation des responsables informatiques au niveau des ministères, sans oublier la contribution de la communauté scientifique.
Revenant sur l’échec de l’opération Ousratic, M. Hamzaoui l’explique par le problème de contenus. Mébarek Boukaba, président de Touiza Telecom, a parlé quant à lui des différentes activités de son association créée en mars 2008. Il s’attardera particulièrement sur le nouveau concept qui consiste justement à développer le contenu : « Nous allons fidéliser nos moyens pour produire du contenu au sein de notre regroupement et offrir des services multimédias depuis le téléviseur, en particulier la télévision haute définition (TV HD). »
Retraçant les objectifs du groupement, M. Boukaba a parlé de la nécessité de créer un fonds national des TIC, ainsi que d’une démarche qui sert à promouvoir la téléphonie fixe grâce à l’Internet. Dans ce cadre, il estime que la totalité des lignes téléphoniques seront reliées par Internet, en indiquant qu’« il faut que toutes les lignes téléphoniques doivent bénéficier de l’ADSL ».
A la suite des différentes présentations, le nouveau bureau a été élu. A sa tête M. Ali Kahlane en tant que président (président de Satlinker), M. Moussa Benhamadi, vice-président (P-DG d’Algérie Télécom), Mebarek Boukaba, vice-président (P-DG de Touiza Telecom), Mme Abassia Mansoura (DG d’OSS), secrétaire générale, et M. Mohamed Hamzaoui, trésorier (DG de SeriNet).
Mohamed Fadi Gouasmia était parmi les représentants des entreprises présentes à l’assemblée générale de l’Aafsi, tenue à l’hôtel Hilton pour l’élection de son nouveau bureau. Fadi Mohamed Gouasmia a indiqué qu’Anwarnet a participé à cet événement en tant membre de l’Aafsi. Pour mémoire, Anwarnet, une filiale du jordanien Anwar Group, s’est installée en Algérie en 2006. Elle possède une licence de fournisseur d’accès à Internet en Algérie et une autre d’opérateur de téléphonie Internet (VOIP). Le premier objectif d’Anwarnet est de fournir au marché algérien les meilleures solutions voix et data, de suivre les clients dans le but de garantir une meilleure compétitivité dans leur business et de se concentrer aussi sur le marché résidentiel et son développement.
Fadi Mohamed Gouasmia nous informera que son entreprise « a un projet d’ADSL en partenariat avec Algérie Télécom pour le renforcement et le développement de la connexion et des services Internet, ainsi que le développement de contenu. » Selon le General Manager d’Anwarnet, les objectifs de l’entreprise sont clairs : « devenir un acteur majeur des services Internet en Algérie que ce soit pour le résidentiel avec notre service d’accès ADSL ou pour les entreprises avec nos services Internet Wimax, sans oublier l’hébergement et le design web services ».
BOUMERDES- Le projet de base nationale des données bibliographiques en ligne, par la collecte et la numérisation de tout le stock du produit scientifique et technique fourni par l'université algérienne, sera achevé cette année, a-t-on appris du chargé de son élaboration, responsable au Centre de recherche en information scientifique et technique, Cerist. Le Cerist, a indiqué le chef du service de l'information scientifique et technique (IST), Meftouh Nouredinne, a été chargé par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour mettre en place le projet de "collecte et numérisation de tout le stock national des informations scientifiques et techniques". |
[Aps 6/1/09] |
Ces câbles, dont les premiers déploiements ont eu lieu il y a tout juste 20 ans, s’étendent aujourd’hui sur plus d’un million de kilomètres, soit 25 fois le tour de la terre selon l’ICPC, une association internationale qui s’occupe de leur protection. Avec en tête le Sea Me We3, qui mesure 39 000 km et qui relie l’Allemagne au Japon et à l’Australie. Alors que les liaisons téléphoniques et Internet sont devenus des ressorts majeurs de l’économie, garantir une « fiabilité » maximale est un impératif pour les fabricants, car « des coupures de réseau pour un pays, même de quelques heures, sont jugées complètement intolérables », souligne Georges Krebs, directeur des opérations du réseau sous-marin du groupe Alcatel-Lucent. Le 19 décembre, le trafic entre l’Europe et l’Asie/Proche-Orient a ainsi été perturbé, après la rupture de trois câbles en Méditerranée, dont deux étaient encore en cours de réparation jeudi. Des incidents groupés « rarissimes », selon l’opérateur France Télécom. « On a perdu 90% de la capacité. Si un seul câble avait été abîmé, les usagers ne s’en seraient probablement pas aperçus ; car, dans ce cas-là, on sécurise le trafic sur les câbles restants. Là, on ne pouvait plus », note Didier Duriez, responsable des réseaux sous-marins internationaux de l’opérateur français. « Des incidents majeurs, comme celui-là, se produisent environ tous les 18 mois », explique-t-il, rappelant le séisme de 2006 au large de Taïwan et le tremblement de terre de 2003 en Algérie, qui avait nécessité un mois de travail pour la remise en état des réseaux. Cette année est cependant « une exception, puisqu’une interruption importante a déjà eu lieu en février sur l’axe Europe-Asie », souligne M. Duriez. La plupart du temps, les incidents « ne sont pas perceptibles du grand public » grâce au reroutage du trafic, ajoute-t-il. La plupart des incidents « ne proviennent pas de pannes du système, mais d’interventions extérieures comme la pêche au chalut et les ancrages des navires », précise M. Krebs.
Financée en grande partie par des consortiums d’opérateurs, chaque liaison, d’un coût dépassant souvent plusieurs centaines de millions d’euros, est « spécifique » et adaptée à « la nature des fonds marins » traversés et « des risques identifiés », explique Grégory Flipo, directeur de l’usine d’Alcatel-Lucent à Calais (nord de la France), qui revendique 40% de part du marché mondial des câbles sous-marins. « Plus les risques sont élevés, plus nous allons rajouter de protections », des « armures » d’acier, ajoute-t-il. En fonction de l’environnement et des dangers, les câbles peuvent être simplement posés ou « ensouillés », c’est-à-dire enfouis à deux ou trois mètres sous le fond de la mer. En cas d’incident, des navires sont envoyés sur place : avec un robot ou un grappin, en fonction de la profondeur, les deux parties abîmées sont remontées l’une après l’autre à bord, coupées et soudées avec du câble neuf. Un travail de précision, très coûteux, la journée en mer étant évaluée à environ 45 000 euros. En raison de l’explosion de la demande Internet, et notamment des vidéos en ligne, l’activité des constructeurs est en forte croissance. D’autant qu’un certain nombre de pays, connectés uniquement par le satellite, jugent nécessaire de passer à la fibre pour assurer leur développement. Un réseau doit ainsi relier, d’ici à 2011, 20 pays de l’Ouest africain pour lui permettre d’accéder au haut débit.
Par
,L’informatisation du service d’état civil de la commune de constantine est achevée à 100 %, apprend-on auprès de Mohamed Benlachehab, président de la commission des affaires publiques et de la réglementation, qui précisera que ce dispositif sera opérationnel dès que le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales donnera son feu vert.
Une section spéciale a été installée pour veiller au bon fonctionnement des rouages mis en place pour réduire à leur plus simple expression les démarches de citoyens, lesquelles étaient jusque-là sclérosées par des lenteurs administratives à la limite du supportable. Par ailleurs, l’on saura qu’un nouveau dispositif a été mis en place pour la délivrance des documents administratifs. « Nous commencerons par la délivrance, dans un délai maximum de 48 heures, aux citoyens résidents dans la wilaya de Constantine, des extraits de naissance issus de la matrice lesquels étaient auparavant délivrés en 8 jours », a noté le même responsable, tout en affirmant que ces mesures seront applicables auprès des 9 secteurs urbains et des 5 antennes placées sous tutelle. Il tiendra à relever que la durée de délivrance de ces documents administratifs est réduite à une heure pour les citoyens résidant hors wilaya. Il est à noter également la politique de décentralisation adoptée dans ce sens, à l’exemple de la délivrance au niveau des 9 secteurs urbains et des antennes sous tutelle de documents administratifs rédigés en langue française, notamment les extraits de naissance, de mariage et de décès issus de la matrice. C’est un grand pas en avant, sachant que dans un passé récent l’obtention de ces documents relevait tout simplement du parcours du combattant.
Autre initiative à saluer dans ce contexte, et à l’occasion d’une naissance, la remise aux intéressés du livret de famille et des extraits de naissance dans un délai de 48 heures contre 30 jours avant l’instauration de ces nouvelles mesures parmi lesquelles figure également l’obligation faite aux agents communaux affectés aux guichets des structures communales de proximité de répondre favorablement à toute demande visant à la délivrance ou à la légalisation de documents administratifs. Auparavant, faut-il le rappeler, toute demande de ce type était rejetée si le demandeur n’habitait pas dans les limites territoriales du secteur urbain sollicité, et ce dernier était orienté vers son lieu de résidence. Selon le premier responsable du service d’état civil et de la réglementation, un effort particulier est fait aussi pour assainir les listes électorales et mette un terme aux pratiques frauduleuses consistant à faire voter des personnes décédées mais y figurant toujours. Pour ce faire, le service électoral et celui de l’état civil s’attellent à régler ce dysfonctionnement en s’efforçant de mettre quotidiennement à jour les listes électorales.
Par
Face à la montée vertigineuse de la cybercriminalité, Cisco identifie, dans son rapport 2008 sur la sécurité, des nouvelles menaces sur internet qu’il qualifie de très graves et propose des solutions de protection des réseaux contre les attaques de plus en plus fréquentes, en mettant l’accent sur les erreurs humaines facilitant la tâche aux fraudeurs.
Le rapport annuel relève, en effet, une augmentation de 11,5% des failles détectées depuis 2007 avec des failles de virtualisation allant de 35 à 103 d’une année à l’autre.
Les chercheurs, qui constatent aussi l’ampleur des attaques devenues plus «sévères, mêlées et ciblées», informent d’une croissance de 90% des menaces en provenance des domaines légitimes, soit près du double de ce qui a été relevé en 2007. Alors que le volume de virus informatiques propagés à travers des fichiers joints aux courriers électroniques a baissé de 50% entre 2007 et 2008, par rapport à la période 2005-2006, les menaces spécifiques à travers les pourriels ou les spams ont atteint 200 milliards de messages par jour, soit près 90% des courriers électroniques échangés dans le monde. Avec des pourriels personnalisés et plus crédibles, le taux d’harponnage dit aussi «spear phishing», constituant 1% de toutes les attaques d’hameçonnage, est appelé à croître au moment où les «Botnets» sont devenus un lien pour l’activité criminelle sur le net. «Cette année, plusieurs sites web légitimes ont été infectés par des «IFrames», des codes malveillants injectés par les «Botnets» qui dirigent les internautes à des sites de téléchargement de virus», souligne encore le rapport.
L’emploi de l’ingénierie sociale, qui pousse les internautes à aller vers des documents ou des liens suspects, continue également de croître et Cisco annonce une hausse des techniques sophistiquées d’ingénierie sociale utilisées pour l’année 2009.
Il est estimé qu’en 2008 les pourriels engendrés par la méthode «Réputation Hijacking» (détournement de réputation) provenant des trois meilleurs fournisseurs de courriers électroniques constitue moins de 1% de tous les pourriels échangés mondialement.
Cependant, les pourriels constituent 7,6% du total des courriers électroniques échangés à partir de ces trois fournisseurs.
Il ressort ainsi dans le rapport de Cisco que par négligence, les employés peuvent constituer, en 2009, une source de menace pour leurs employeurs et que la crise économique mondiale pourrait induire plus d’incidents de sécurité inculpant les employés, ce qui exige des départements de technologie d’information «IT», de ressources humaines et d’autres davantage de collaboration afin d’éliminer ces menaces.
«Provoquée par la négligence d’un employé, les violations initiées par les fraudeurs ou par des éléments internes, la perte d’information est un problème croissant qui pourrait mener à des conséquences financières graves», lit-on dans le rapport de Cisco qui met l’accent sur la technologie, l’éducation et la bonne application des procédures de sécurité en vue de réduire les incidents. La flexibilité des réseaux les rendant plus susceptibles aux menaces et la mobilité dans le travail faisant croître la demande sur les équipements et systèmes portables mettent les personnels de sécurité devant un grand défi.
«Les organisations peuvent réduire les risques de perte d’informations en ajustant les accès au contrôle et en remédiant aux vulnérabilités régulières du système afin d’empêcher les escrocs d’abuser des failles existant au niveau des infrastructures. Il est indispensable de renouveler les applications, de surveiller les appareils, les équipements et les réseaux afin de s’assurer que le système de l’entreprise fonctionne correctement, réduisant ainsi tout risque de contamination», a déclaré Patrick Peterson, le chef du département de la recherche en matière de sécurité à Cisco.
Hamida B.
«Nous avons été obligés de garder la même tarification tout en diversifiant nos produits et services», a indiqué M.Harzallah. En effet, l’Eepad propose à ses abonnés des offres de connexion à Internet pour un prix simple avec le double du débit.
Le premier responsable de l’Eepad a, sur un autre registre, évoqué le problème de surcharge sur la bande passante, louée rubis sur l’ongle auprès d’Algérie Télécom, ce qui induira une mauvaise offre de qualités que celles voulues avec la charge initiale. Souvent, explique M.Harzallah, les clients sont confrontés à des déconnexions récurrentes dues à la perturbation du réseau d’Algérie Télécom. Celles-ci causent des pertes énormes au provider. Concernant le projet d’un micro-ordinateur pour chaque foyer «Ousratic», Nouar Harzallah a précisé que ce projet n’a pas porté ses fruits en raison de la faible implication des établissements financiers ainsi qu’à l’absence de besoins auprès du consommateur algérien qui le pousserait à utiliser le Web. Pour le président-directeur général de l’Eepad, l’Algérie a toutes les cartes en main pour développer un contenu national en matière d’Internet sans passer par l’évolution des TIC. S’agissant de la position de notre pays en matière des TIC sur le continent africain, le conférencier a indiqué que notre pays occupe la 6e place avec 4, 5 millions d’internautes, plus de 200.000 abonnés Adsl, 6000 cybercafés et 30 providers.
La première place est occupée par l’Afrique du Sud. A l’échelle maghrébine, l’Algérie est classée troisième, derrière l’Egypte avec 8.620.000 internautes et le Maroc avec 5.000.000. Ce faible nombre d’internautes en Afrique s’explique par les prix élevés de la connexion, la faiblesse des prestations et surtout l’absence du contenu national, indique l’intervenant. Il ajoute que «les internautes africains préfèrent naviguer sur des sites Web étrangers avec une préférence particulière pour les sites de piratage et gratuits, les sites musicaux et de téléchargement de vidéo, et ceux dédiés au chat et au football.» Il est à noter que l’Eepad a réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de dinars en 2008. Wassila BENHAMED L’EXPRESSION, edition du 29 Décembre 2008.
Les ventes mondiales d’ordinateurs portables ont dépassé pour la première fois de leur histoire celles des ordinateurs de bureau au troisième trimestre, selon iSuppli, un événement que le cabinet d’étude qualifie de grand tournant pour le secteur. Les ventes de portables ont bondi de près de 40% à 38,6 millions d’unités, tandis que les PC enregistraient un recul de 1,3% à 38,5 millions. Les ventes totales d’ordinateurs ont progressé de 15,4% sur le trimestre pour atteindre les 79 millions de machines. Acer a vendu près de trois millions de portables de plus qu’au trimestre précédent, en majorité des netbooks, souligne iSuppli. Avec 12,2% de parts de marché, le constructeur taïwanais prend le troisième rang mondial du secteur, à un peu moins de deux points du numéro deux, Dell (13,9%).
Hewlett-Packard conserve son statut de numéro un (18,8%), avec 14,9 millions de ventes. Lenovo et Toshiba sont respectivement quatrième (7,5%) et cinquième (4,6%). Apple a perdu près d’un demi-point de part de marché par rapport au deuxième trimestre et se place 7e du classement total des ventes, avec 3,2% de parts de marché. ISuppli a légèrement relevé ses prévisions de croissance du secteur pour 2008, tablant désormais sur un chiffre de 13%, contre 12,5% précédemment. Pour 2009, le cabinet d’études s’attend à une croissance de 4,3%.
En effet, 37% des logiciels malveillants seraient hébergés sur des machines américaines. La Chine, incluant Hong Kong, arrive en deuxième place avec 27,7%. Une question d’éducation, selon les experts de chez Sophos : « Le premier pas vers la sécurité est d’inculquer un souci pour la sécurité en ligne, ce qui pourrait être accompli grâce à des campagnes de publicité ou des séminaires », expliquait en entrevue à un site spécialisé Graham Cluley, consultant pour l’entreprise spécialisée en sécurité informatique. Une des attaques les plus populaires en 2008 visait à reproduire l’identité d’un fabricant d’antivirus, puis d’induire l’usager en erreur en lui annonçant un virus. L’usager devait alors payer ou installer des logiciels malveillants pour se débarrasser des avertissements.
Le nouveau noyau Linux 2.6.28 est disponible depuis à peine deux jours, et il fera date pour tous les utilisateurs un peu avancés des distributions qui en découlent. Il corrige des problèmes, certes, mais porte surtout sous les projecteurs deux nouveautés : le Graphics Execution Manager et le système de fichiers Ext4.
Pour ce dernier, ce n’est pas une surprise en soi, car cela faisait un moment qu’il était en préparation. Il a tout récemment été déclaré comme finalisé et est donc supporté officiellement par le noyau Linux. Comme son nom l’indique, Ext4 est le successeur d’Ext3, le système de fichiers « par défaut » utilisé par bon nombre de distributions Linux.
Le but d’Ext4 est d’améliorer les performances et la fiabilité lors des lectures et écritures des données. Pour tous ceux qui utilisent l’Ext3 actuel, il existe une procédure de migration qui évite le formatage, ce que beaucoup apprécieront. La taille maximale d’une seule partition atteint désormais l’exaoctet, ce qui correspond à la bagatelle de 1000 To, soit 1 000 000 Go. Par rapport à Ext3, les « nœuds » sont vérifiés seulement s’ils sont utilisés, une allocation différée des données a été mise en place, ainsi que la vérification du journal par une somme de contrôle (checksum).
Le Graphics Execution Manager, ou GEM, est un gestionnaire de mémoire graphique. Il a pour but d’augmenter allègrement les performances. Le GEM a été développé initialement par deux ingénieurs de chez Intel, Keith Packard et Eric Anholt. Selon des tests préliminaires, les performances d’une puce i915 étaient augmentées de 50 à 60 %. Seuls d’ailleurs les pilotes Intel sont compatibles avec le GEM, mais l’inclusion dans le noyau promet une prise en charge prochaine par bien d’autres pilotes.
Comme d’habitude, le moyen le plus simple d’installer le nouveau noyau est de lancer le module de mise à jour intégré à la distribution utilisée.
Vincent Hermann
Solution innovatrice de mise en place de réseaux internet haut débit, le réseau est conçu, annonce-t-on, de manière à apporter la rapidité et l’économie de déploiement, plus de flexibilité et une meilleure qualité de service loin des problèmes du filaire.
Se déclinant en plusieurs offres en faveur des PME/PMI, de l’administration et des collectivités locales, des institutions et de la clientèle résidentielle, MawdjaAT offre un débit pouvant aller jusqu’à 70 mégabits avec une portée théorique de 50 km et des conditions tarifaires différentes selon le débit choisi et des possibilités d’évolution rapide selon les besoins du client. Grâce au support IP, permettant le transfert d’images, l’utilisateur peut accéder à des chaînes ou bouquets de télévision ainsi qu’aux services de type vidéo «on demand» pour télécharger des films et des clips.
Déjà disponible à Alger et à travers huit chefs-lieux de wilayas, le produit devrait être élargi à une quinzaine de wilayas en début 2009.
Situant cette solution dans la nouvelle stratégie de son groupe, qui place l’innovation au centre de ses préoccupations, le P-DG d’Algérie Télécom, M. Moussa Benhamadi, a estimé, hier, lors d’un point de presse animé conjointement avec son partenaire M. Farid Gouasmia d’AnwarNet, que la connectivité sans fil permet à de milliers de personnes ne disposant pas du filaire d’accéder au net et constitue un fer de lance de l’économie du savoir, puisqu’elle favorise l’accès à l’information.
«Les solutions MawdjAT s’adaptent parfaitement à un grand pays comme l’Algérie, elles contribuent considérablement à réduire l’isolement et ont un impact significatif sur le développement de la société», a déclaré en substance M. Benhamadi
Le responsable de l’ISP AnwarNet, opérant déjà dans la VoiP depuis 2007 avec 30 stations relais, voit en MawdjAT un produit qui enrichit l’offre déjà disponible sur le marché et dont l’étendue dépendra de l’impact de ce partenariat privé-public, prévoyant en plus de la technologie Wimax un déploiement complémentaire du Wifi.
Le P-DG d’Algérie Télécom a exprimé à l’occasion la volonté de son groupe de réduire le coût d’accès aux liaisons reliant l’Algérie au réseau international afin que cela puisse se répercute sur le tarif final fixé aux utilisateurs.
Hamida B.
Le trafic (téléphonique) Europe vers le Proche-Orient et l’Asie est interrompu plus ou moins conséquemment. L’Algérie et la Tunisie ne sont pas affectées.
La rupture de trois câbles sous-marins en Méditerranée perturbe depuis vendredi matin les liaisons téléphoniques entre l’Europe et la zone Asie/Proche-Orient ainsi que l’internet en Egypte et au Moyen-Orient, selon l’opérateur France Télécom et un prestataire en Egypte. « La coupure, dont les causes restent encore imprécises, est localisée en Méditerranée, entre la Sicile et la Tunisie, sur des segments reliant la Sicile à l’Egypte », a expliqué France Télécom, qui dit avoir constaté ces pannes en début de matinée et va envoyer sur place un bateau de maintenance. « Le trafic (téléphonique) Europe vers le Proche-Orient et l’Asie est interrompu plus ou moins conséquemment », a-t-il indiqué, précisant que l’Algérie et la Tunisie n’étaient pas affectées. Parmi les zones les plus touchées, les liaisons vers les Maldives sont hors service à 100%, vers l’Inde à 82%, vers le Qatar à 73% et vers Djibouti à 71%, a précisé France Télécom, qui a établi ce bilan vendredi matin. Le trafic est également perturbé vers de nombreux autres pays, notamment le Liban, l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou la Malaisie.
Le trafic internet est « partiellement » touché vers l’île française de la Réunion (océan Indien) et à 50% vers la Jordanie. France Télécom a immédiatement mis en alerte l’un des deux bateaux de maintenance présents sur la zone Méditerranée. Ce navire-câblier, basé en France, appareillera cette nuit avec à bord 20 kilomètres de câble de rechange. Il devrait être sur place lundi matin. Selon France Télécom, la situation devrait s’améliorer le 25 décembre et être revenue à la normale au 31 décembre. Au Caire, le réseau internet était indisponible vendredi et des perturbations étaient recensées ailleurs au Moyen-Orient, ont indiqué la compagnie prestataire, Reliance GlobalCom, dont le siège est en Inde, et l’agence officielle égyptienne Mena. Outre l’Egypte, les perturbations touchent l’ensemble de la région Moyen-Orient, selon la Mena. D’après la même source, la coupure s’est produite vendredi à 08h00 GMT et Reliance GlobalCom a envoyé un sous-marin pour faire des réparations. Pour rétablir au plus vite le service, des câbles internet de renfort devraient être utilisés ainsi que des connexions satellites, et, en Egypte, l’amélioration devrait intervenir d’ici à 12 heures, a ajouté la Mena. En janvier 2008, cinq câbles au Moyen-Orient et en Europe avaient subi des dégâts, entraînant des perturbations dans les services Internet. Les centres d’appels avaient été touchés en Égypte, comme en Inde, où ils ne fonctionnaient plus qu’à 30% de leur capacité. La panne avait également touché plusieurs pays arabes du Golfe, notamment les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Arabie Qaoudite, le Qatar et Oman.
Par
La faille non corrigée d'Internet Explorer, identifiée le 11 décembre dernier, est en train de faire des dégâts sur le Web.
Selon Rick Ferguson, expert de Trend Micro, plus de 10.000 sites internet ont été infectés", pour l'instant principalement en Chine, depuis que la faille a été rendue publique.
Dans son bulletin de sécurité, Microsoft liste les produits concernés par cette faille : Internet Explorer 5.01 Service Pack 4 , Internet Explorer 6 Service Pack 1, Internet Explorer 7 et Internet Explorer 8 Bêta 2 ainsi que toutes les versions de Windows suivantes : Windows XP Service Pack 2, Windows XP Service Pack 3, Windows Server 2003 Service Pack 1, Windows Server 2003 Service Pack 2, Windows Vista, Windows Vista Service Pack 1 et Windows Server 2008.
«Toutes les versions sont touchées, mais à des degrés divers. Il est très rare qu'une faille soit publiée sans que nous soyons prévenus avant, afin de la corriger avant» » a précisé Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité chez Microsoft France, à l'AFP.
La visite d'un site "contaminé" suffit à infecter la machine d'un utilisateur. Le blog de Cert-Lexsi donne des informations plus techniques sur la faille et son exploitation.
En attendant la publication d'un correctif, dont la date n'est pas communiquée, Microsoft conseille aux utilisateurs de placer le réglage du niveau de sécurité de leur navigateur sur "Haut" et de bloquer l'exécution du fichier Ole32db.dll.
De son côté, Trend Micro conseille d'utiliser Firefox ou un autre navigateur comme Opera.
A mesure que se développe le trafic sur les autoroutes de l'information, le besoin se fait de plus en plus précis pour de nouveaux investissements en vue,
notamment, d'accompagner le développement de l'offre en bande passante.
Derrière les solutions envisageables à ce problème, se profile l'hypothèse d'une sérieuse remise en cause du principe de la neutralité de l'accès à Internet.
Un rapide tour d'horizon des pistes actuellement en discussion dans les grandes métropoles consommatrices de contenus multimédias en réseaux, laisse poindre une sérieuse option pour le recours à des solutions qui, le moins que l'on puisse craindre est, qu'à terme elles remettent en cause le principe de la neutralité car introduisant un recours à des systèmes de paiements qui finiraient par créer des voies de bande passante plus rapide, parce que payante, donc excluant les utilisateurs incapables de se les offrir. L'équation est, il est vrai, claire et inévitable : selon l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe), alors que le trafic Internet augmente de 10% par an, la consommation de vidéos en ligne progresse au rythme de 100% par an. Or, les capacités du réseau en bande passante n'ont progressé "que" de 68% l'année dernière.
Ce sont les tentatives engagées par des opérateurs de l'Internet, soucieux d'apporter des réponses techniques, économiquement viables, à cette problématique, qui ont placé le débat sur la scène publique. Durant les dernières élections présidentielles américaines, la question a même figuré parmi les thèmes de campagne, à l'image du président élu, Barack Obama, qui s'en est tenu au principe de la neutralité "Lorsque les opérateurs commencent à donner des privilèges à certains sites web et à certaines applications par rapport à d'autres, les voix les plus faibles se font écraser, et nous tous y perdons", affirmait Obama pendant la campagne électorale... sur le campus de Google. La presse américaine rapporte que le président élu serait beaucoup plus flou dans ses déclarations les plus récentes.
Il y a quelques années déjà, commençait aux Etats-Unis d'Amérique un véritable chassé- croisé de positions à travers lequel se mettaient en opposition des cercles officiels mus par des lobbies liés aux réseaux multimédias. Pressée par l'industrie de lui lâcher la bride en matière de facturation de services, la FTC (Federal Trade Commission) a maintenu une attitude favorable à la neutralité de l'Internet, et invité régulateurs et police fédérale à rester prudents.
Or, certains acteurs du Web ne l'entendent pas de cette oreille et souhaitent que la facturation soit liée au service ou au débit. Par exemple, le débit d'accès à un site Web pourrait être différent selon ce que l'utilisateur paie? Plus il paie, et plus le taux de débit sera important !
Un point de vue rejoint par une position des parlementaires américains qui dans le même temps ont versé un peu dans le moulin de ces opérateurs. La Chambre des représentants a en effet rejeté, durant la même période, en 2006, à 269 voix contre 152 un amendement proposé par les démocrates modifiant le projet de loi Cope (Communications Opportunity, Promotion and Enhencement). Cet amendement avait pour but d'encadrer le principe de neutralité sur Internet en ne conditionnant pas la qualité de l'accès au volume de contenu diffusé.
A l'origine, le Cope Act doit permettre une installation plus généralisée et facilitée du haut-débit, entre autres, aux Etats-Unis. Il comporte un nombre de points traitant de la neutralité d'Internet jugé suffisant par les républicains et les équipementiers.
Le point en débat : la proposition de deux rands opérateurs américains, At&T et Bellsouth, de monnayer la vitesse des débits pour améliorer la rentabilité de leurs investissements, en infrastructures réseaux haut débit. Concrètement, il s'agit de taxer les diffuseurs de contenus les plus gourmands en bande passante. Ceux qui ne payent pas verraient alors leur bande passante se réduire. Un Internet à deux vitesses en quelque sorte.
Les inquiétudes n'ont pas gagné que les équipementiers puisque même les opérateurs du net, soucieux d'offrir des capacités de circulation des fichiers plus rapides, se sont engagés dans des voies qui ont accentué les craintes d'une sérieuse sélection par l'argent.
Le géant Google n'a-t-il pas été accusé de « tourner le dos au principe de Net Neutrality (neutralité du Net) » ? Une question ouvertement posée par le Wall Street Journal suite à l'annonce officieuse de négociations entre le moteur de recherche et des opérateurs téléphoniques et du câble, visant à faire héberger des serveurs Google directement sur les réseaux de ces opérateurs. Selon le quotidien, si ces négociations débouchaient sur un accord, Google abandonnerait un des piliers de la neutralité du Net : la non-préférence envers un opérateur ou un autre pour la transmission des données.
Piqué au vif par l'article du journal, Richard Whitt, conseiller pour les télécoms et les médias de Google à Washington, a répondu sur son blog : s'il concède que le moteur de recherche compte bien placer des serveurs de cache chez les opérateurs, il ne voit pas en quoi cela violerait la neutralité du Net. « Tous les accords de colocation de Google avec les FAI (fournisseurs d'accès à internet) - que nous avons menés via des projets appelés OpenEdge et Google Global Cache - sont non exclusifs, ce qui implique que d'autres entités peuvent bénéficier du même type d'arrangement » explique-t-il. « De plus, aucun de ces FAI ne réclame (ou n'encourage) que le trafic de Google soit traité prioritairement par rapport à d'autres trafics. »
Richard Whitt poursuit en affirmant que cela ne change en rien la position de Google sur la neutralité du Net, un principe auquel « Google reste solidement attaché ».
Il explique aussi que ces accords de colocation avec les opérateurs ne visent qu'à améliorer le temps de chargement des pages depuis leurs serveurs, en particulier pour le téléchargement et le visionnage de vidéos, et à éviter la redondance sur les noeuds de réseaux. En effet, ces serveurs de cache seront utilisés pour mettre rapidement à disposition des abonnés des câblo-opérateurs et fournisseurs d'accès internet à haut débit, les pages et vidéos les plus demandées par les internautes.
En dépit de ces déclarations, il est néanmoins légitime d'avoir des craintes sur la manière dont pourraient être utilisés ces serveurs de cache : diriger les internautes vers certaines pages au détriment d'autres. Une autre menace que, de l'avis de certains observateurs, Google et les FAI pourraient faire peser sur le principe de neutralité du Net
Au plan technologique, doucement mais sûrement, des solutions sont en voie d'expérimentation.
Début juin, Time Warner a ainsi mis en place une tarification selon la bande passante utilisée : 20$ par mois pour 5 Go, 55$ pour 20 Go et 65$ pour 40 Go, avec un dollar supplémentaire par Go au-delà.
Comcast, le plus gros fournisseur d'accès par le câble aux États-Unis, a embrayé en testant des techniques de mesure de trafic plus pointues en Pennsylvanie et en Virginie, après avoir fait l'objet d'un procès pour interruption de téléchargement. L'objectif est de limiter la bande passante pour les gros utilisateurs, et peut-être de surtaxer le 1% d'entre eux qui utilisent plus de 250 Go par mois.
Des problèmes de capacité vont de toute façon se poser sur le réseau à plus large échelle quand on sait que par exemple, Skype avec largement plus de trois cents millions d'utilisateurs en voit déjà près du tiers utiliser la vidéo sur IP pour communiquer - avec les implications en termes de bande passante.
La nouvelle technologie, DOCSIS 3.0 (50 Mbits/sec et jusqu'à 160 à l'avenir), que Comcast souhaite mettre en place pour 20% de ses utilisateurs permettra-t-elle de faire face (entre autres possibilités) ? Les infrastructures devront de toute façon suivre à tous les niveaux et ça, ça n'est pas gagné d'avance. Aux dires de certains observateurs, l'usage même de l'Internet, un réseau absolument pas prévu à l'origine pour tout ce qui s'y pratique aujourd'hui, risque de s'en trouver modifié.
Pour de nombreuses personnalités de la communauté du Web, Vint Cerf (co-inventeur du protocole TCP/IP) en tête, il est acquis, "l'Internet ne sera plus jamais le même".
K.T
"Nous pourrions aller jusque six mois, mais quand les autres le feront aussi et s'ils rendent anonymes" complètement les données passé cette date, a indiqué à l'AFP John Vassallo, conseil de Microsoft pour les affaires européennes.
Microsoft détient seulement 2% de part de marché en Europe, et s'il est seul à changer de comportement, les effets seront limités, a-t-il fait valoir.
Cette durée maximale de stockage de 6 mois avait été conseillée au printemps par le "comité article 29", qui réunit des organismes européens de protection de données comme la CNIL française.
Dans un avis consultatif, le comité avait aussi souligné l'importance d'un anonymat complet et irréversible des données conservées par les moteurs de recherche, afin qu'elles ne puissent plus être reliées à un internaute.
A titre de comparaison, Yahoo! conserve les données pendant 13 mois.
Le premier moteur de recherche mondial Google avait de son côté annoncé en septembre la réduction de moitié, à neuf mois, de la durée après laquelle il rendait ses données anonymes.
Tout en accueillant positivement la nouvelle, le comité article 29 avait regretté que Google dépasse toujours la durée conseillée de six mois, et jugé "toujours insuffisantes" les techniques pour rendre anonymes les données employées par le géant de l'internet. La collecte des données privées des internautes permet de construire un profil de leurs intérêts. Les moteurs de recherche disent s'en servir pour améliorer leur service, avec des résultats correspondant mieux aux attentes des internautes. Mais elle sert aussi à délivrer des publicités ciblées.
Dans un message publié sur le blog de l'entreprise et dans un communiqué, Google indique avoir commencé à numériser des millions de pages de plusieurs publications américaines.
"Pour l'instant, nous avons numérisé plus d'un million d'articles de titres allant de Men's Health au Baseball Digest et à Runner's World", deux magazines sportifs, en passant par des publications locales, "et il y en aura beaucoup d'autres", écrit Google.
Ces magazines sont scannés en couleurs et disponibles sur "Google Book Search", la bibliothèque en ligne créée par le moteur de recherche.
Sur books.google.com, les internautes pourront désormais trouver des liens non seulement vers des livres en relation avec leur recherche, mais aussi vers des magazines. Des recherches avancées sur "Google Book Search" permettront également de consulter les magazines seuls et de les feuilleter en cliquant sur "page suivante" ou "page précédente".
"Les utilisateurs vont pouvoir chercher et lire un nombre croissant de magazines en ligne en couleurs, avec chaque couverture, chaque article et chaque publicité exactement sous la même forme que dans leur version imprimée", explique Google.
Le moteur de recherche veut aussi proposer à terme des résultats qui proviennent de magazines en réponse aux recherches effectuées sur Google.com.
"Pour nos partenaires de l'édition magazine, cette initiative permet d'apporter une durée de vie numérique supplémentaire à des années de travail", souligne Google. "Ces pages contiendront leur marque, des liens vers les sites des magazines et des publicités, ce qui fournira à nos partenaires les moyens de toucher de nouveaux lecteurs et de faire connaître leurs titres en ligne", ajoute le communiqué. Google est parvenu fin octobre à un accord avec l'Association des éditeurs américains et la Guilde des auteurs concernant son projet de scanner des millions de livres. Au terme de cet accord, Google devrait payer 125 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites sur la violation des droits d'auteurs.
3.000 attaques de piratage/mois enregistrées à l’EEPAD.
Tant attendu, le cadre législatif sur la cybercriminalité, fin prêt, s’avère une nécessité et il y va même de la sécurité nationale, quand on sait le nombre d’affaires en justice liées à ce fléau. Il demeure qu’en l’absence de statistiques fiables, l’on ignore l’ampleur de ce phénomène transnational. Les rares données sur le sujet nous parviennent de l’EEPAD qui avait estimé récemment le nombre d’attaques contres son environnement à hauteur de 3.000 par mois. Son P-DG, Nouar Harzallah, avait affirmé à ce titre que 60 à 80% de ces attaques ciblant les sites web sont d’origine étrangère en provenance notamment de la Russie et des pays de l’Europe de l’Ouest, alors que les 20 à 30% restants sont l’œuvre de jeunes amateurs algériens.
Au Etats-Unis, les auteurs des cybercrimes spécialisés dans «le phishing» auraient causé une perte de 3 milliards de dollars aux internautes du pays de l’Oncle Sam et ce, en usant de faux sites web destinés à capter les numéros de cartes bancaires. La menace informatique a changé de visage, affirment les spécialistes, le risque ne vient pas du seul courrier électronique, mais la visite de certains sites web contaminés transmet aussi les virus. Il a été révélé aussi qu’à travers le monde, près de 30 millions de PC zombies infectés en secret et télécommandés à distance pour mener des attaques ou envoyer des spams sont en vente.
L’Algérie, qui n’est pas coupée de ce monde du crime moderne, a vu s’accentuer les risques en termes de sécurité informatique du fait de la progression continue du nombre d’utilisateurs, d’où la promulgation du dispositif juridique sur la base d’une synergie intersectorielle de lutte contre les crimes et délits liés aux systèmes informatiques et aux TIC. Et comme l’a si bien souligné Younès Grar, conseillé auprès du ministre de la Justice, la nouvelle loi doit prévoir des mesures et des solutions techniques à même de contrecarrer ce phénomène. Au-delà de mettre en place un arsenal de mécanismes et de solutions applicatives du cadre législatif, l’aspect éducatif des utilisateurs du net et de l’outil informatique est aussi à prendre en charge. La sensibilisation et la formation des internautes sur la question restent ainsi une priorité absolue afin de mieux informer sur les risques et vulnérabilités des systèmes informatiques.
Tout ordinateur connecté à un réseau informatique est potentiellement vulnérable à des attaques de chevaux de trois, de vers ou de virus. Plusieurs types d’attaques qui peuvent se manifester par l’interception de communication avec usurpation d’identité ou détournement de message par des dénis de service telles les vulnérabilités des logiciels serveurs, par l’intrusion ou par les trappes sont désormais identifiées.
De part son comportement, l’utilisateur est aussi considéré dans la majorité des cas comme le maillon faible à cause notamment du choix peu réfléchi du mot de passe qui facilite la tâche aux hackers et l’acceptation de messages parvenant d’adresse inconnues.
Source: Liberté
En cas de doute, l’utilisateur se voit proposer une analyse scrupuleuse de sa machine. Invariablement, une faille de sécurité est mise à jour et le gogo ne semble plus avoir d’autres solutions que d’acheter l’un des programmes de sécurité qui s’affichent sur son écran. Voici, en résumé, le cœur d’activité de Branch Software et d’Alpha Red (auxquels il faudrait aussi adjoindre Scan & Repair, Antivirus 2009, MalwareCore, WinDefender, XPDefender, WinSpywareProtect ).
39,95 dollars pour un programme
fantôme
Microsoft et les autorités de l’Etat de Washington (où se trouve le siège mondial de l’éditeur) viennent d’intenter des poursuites contre les responsables de ces sociétés. Car leur programmes, tels que Registry Cleaner XP, vendu au prix de 39,95 dollars, sont inefficaces et n’ont d’autres finalités que de profiter de la crédulité des internautes, affirme Microsoft. Ce type de problème n’affecterait que les utilisateurs de Windows XP qui n’auraient pas installé le Service Pack 2.
Car les malfaisants profiteraient d’une faille dans une fonctionnalité de Windows. Avec le Windows Service Pack 2, cette fonction aurait été désactivée. Nous ne tolérerons pas l’usage d’avertissements alarmistes et de prétendues analyses pour amener le consommateurs à acheter un logiciel censé corrigé un problème qui n’existe pas , a déclaré, à l’occasion d’une conférence de presse lundi 29 septembre à Seattle, Rob McKenna, le procureur de l’Etat de Washington.
01net
L’institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe (Idate), dont le siège se trouve en France, a estimé que le très haut débit est entré dans une période de croissance régulière qui devrait permettre de compter plus de 128 millions d’abonnés dans le monde en 2013.
Selon un communiqué de l’Idate, l’Asie restera le principal marché du très haut débit en 2013.
«La croissance du nombre d’abonnés à travers le monde est notable depuis quelques mois déjà», a indiqué un responsable de l’Idate, cité dans le communiqué.
«En Europe, la disparité actuelle se maintiendra», indique le communiqué, en précisant que «les pays les plus avancés continueront leur progression et les pays les moins avancés verront une accélération notable des projets et des déploiements».
La contribution des compétences algériennes à l'étranger et leur rôle dans le développement économique feront l'objet d'un colloque, à partir d’aujourd’hui, selon la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem). L'axe de travail de ce colloque sera articulé autour du transfert du savoir-faire, de la modernisation et des technologies, comme appui au développement national, a précisé le président de la Forem, Mustapha Khiati. Ce colloque de trois jours, co-organisé par la Forem et l'Association des compétences algériennes (ACA), vise à identifier les paramètres et acteurs influents qui permettront l'édification d'une économie solide sur une base durable. Quelque 150 experts et chercheurs pluridisciplinaires, dont 40 étrangers, prendront part à ce colloque, notamment des économistes, des biologistes ainsi que des spécialistes dans les domaines des nouvelles technologies de l'information et de la communication, de l'énergie et de l'environnement, a-t-il ajouté.
Par : Rubrique Radar - Liberté Quotidien National
[Aps 1/12/08]
[Aps 30/11/08]
[Aps 29/11/08]
[Aps 29/11/08]
ALGER - Le Cyberparc de Sidi Abdallah doit avoir une vocation de synergie entre l'économie des technologies de l'information et de la communication (TIC), ainsi que la création de petites entreprises innovantes, a indiqué, lundi à Alger, Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. M. Bessalah qui intervenait à l'ouverture de la journée "portes ouvertes" sur le multilocataire (Cyberparc de Sidi Abdallah), a affirmé que "le cyberparc doit avoir une vocation de synergie entre l'économie des TIC, la recherche et la création de petites entreprises innovantes, jouant ainsi le rôle de point focal pour les laboratoires nationaux de recherche en TIC". |
[Aps 17/11/08] |
ALGER - Une journée "portes ouvertes" sur le Multilocataire (Cyberparc de Sidi Abdallah) sera organisée lundi par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a annoncé le ministère. Cet événement sera marqué par la signature de contrats avec des entreprises privées désirant s'installer au niveau de l'immeuble multilocataire et d'une convention avec Algérie Télécom, en présence du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah. |
[Aps 16/11/08] |
ALGER - L'EEPAD lancera à compter du 1er décembre prochain un pack composé de lap-top, d'un accès à l'Internet à haut débit et de services à valeur ajoutée contre un abonnement mensuel de 2.700 dinars, a-t-on appris mercredi auprès de l'entreprise. L'abonné peut ainsi se connecter à une plate-forme qui propose des services et des contenus réalisés notamment par les ingénieurs et techniciens de l'EEPAD, a expliqué à l'APS le PDG de l'établissement, Nouar Harzallah. |
[Aps 14/11/08 |
CONSTANTINE - Le 1er prix du salon national de l'information et la communication, qui a pris fin jeudi soir à Constantine, a été décerné dans la catégorie des courts-métrages au "Jugement", un film produit par la coopérative de jeunes de Boumerdès. Cette production a été choisie parmi 42 oeuvres audiovisuelles de jeunes, en compétition lors de cette rencontre qui s'est déroulée six jours durant au Palais de la Culture Malek Haddad sous le thème "l'audiovisuel au service de la jeunesse". Le 2e prix est revenu à la maison de jeunes Ahmed-Rachedi de Mila pour son superbe dessin animé retraçant le parcours militant du Chahid Larbi Ben M'hidi, et le 3ème à la maison de jeunes de Telagh (Sidi Bel Abbès) qui a participé avec une production intitulée "Le choix". |
[Aps 14/11/08] |
[Aps 11/11/08]
[Aps 11/11/08]
[Aps 10/11/08]
Pour bien comprendre la faille, quelques explications : il existe différents modèles de sécurisation d’une connexion Wi-Fi. Le premier, imaginé en 1997, intitulé WEP (Wired Equivalent Privacy), est généralement proposé par défaut sur de nombreux modems. Malheureusement, il s’est très vite révélé peu fiable, et il suffit aujourd’hui de quelques secondes pour réussir à pirater une connexion WEP. En réaction a été créé le WPA (Wi-Fi Protected Access), qui améliore le WEP en y ajoutant un deuxième module, nommé TKIP (Temporal Key Integrity Protocol). Puis a suivi une nouvelle évolution, WPA2, avec un nouveau modèle d’encodage, nommé AES (Advanced Encryption Standard), en plus de TKIP. Enfin, si l’on ne veut pas s’embêter avec tous ces acronymes, on peut évidemment aussi laisser sa connexion sans protection pour en faire profiter les voisins.
La faille révélée cette semaine porte sur TKIP. Le principe de TKIP est de créer, et de renouveller fréquemment, un identifiant unique, censé éviter tout piratage de ligne. En théorie, il est possible de pirater TKIP en essayant à la suite un très grand nombre d’identifiants potentiels. La méthode prend toutefois énormément de temps. La faille de Martin Beck et Erik Tews peut en revanche pirater TKIP en quinze minutes à peine. Cependant, comme Erik Tews l’explique à Ars Technica, qui révèle les détails de la faille, le résultat n’est pas si intéressant : la faille ne marche que dans certaines conditions, et surtout ne permet que de récupérer des données, et pas d’en envoyer. Impossible donc, comme pour les failles existant dans les connexions WEP, de pirater la connexion de quelqu’un d’autre.
Cette faille dans WPA devrait donc avoir, pour l’instant, un impact limité. Elle ne permet pas, par exemple, de profiter de la connexion d’un voisin, mais seulement, dans le pire des cas, de récupérer une partie de ce qu’il reçoit. Et WPA2, supporté par la plupart des modems WiFi récents, reste pour l’instant inviolé. Les plus paranoïaques pourront aussi revenir au bon vieux câble Ethernet, qui ne risque rien de tout cela.
Ces trois conférences coïncident avec la récente promotion du statut du centre universitaire en université. Les animateurs de ces rencontres sont des professeurs et chercheurs scientifiques venus de différentes universités du pays, avec la participation d’experts algériens résidant à l’extérieur de l’Algérie (USA, France, Suisse) et d’étrangers invités, notamment des Libanais, Français et Belges. Selon M. Draoui, organisateur de la conférence sur la physique énergétique, les thèmes qui seront débattus au cours des deux jours se rapportent à la thermique et à l’énergie électrique.
Quant à M. Chellali, encadreur de la conférence sur le génie électrique, ses thèmes se rapportent à l’intelligence artificielle appliquée au réseau électrique et aux énergies renouvelables (éolienne). L’opportunité de ces séminaires, insiste-t-on, est profitable surtout aux futurs chercheurs de l’université de Bechar qui vont pouvoir s’exprimer sur ces sujets et nouer à cette occasion des contacts à caractère scientifique avec ces experts nationaux et étrangers.
Dans son intervention, le Dr. Mahieddine Djoudi a mis l’accent sur l’importance des technologies de l’information en tant qu’outil moderne de communication et d’échanges. Dans la même optique, il ajoutera que l’usage de l’Internet se généralise, certes, de plus en plus, mais son implication dans le domaine économique reste très limitée en Algérie. Cependant, on déplore l’absence, au premier jour, dans les amphis, de beaucoup d’étudiants concernés par ce genre de rencontres importantes.
Par M. Nadjah
En recevant le ministre en charge du secteur, le Président de la République a redit tout l’intérêt qu’accorde le gouvernement au développement de ces nouvelles technologies, cette économie du savoir, dont le CNES a tenu plusieurs sessions à cet effet. La toute récente a eu lieu ces deux derniers jours. La stratégie dont s’est dotée l’Algérie va à l’horizon 2013.
Les premières manifestations de cette stratégie sont déjà palpables en termes de télédensité mobile, de construction de réseaux de télécommunication, du renforcement du réseau postal et un engagement dans le spatial mis au service du développement économique et de la recherche scientifique. Ce que l’on peut constater, c’est que présentement, l’infrastructure des télécoms permet une bonne couverture du territoire national et un bon acheminement du réseau international. C’est un fait important quand on sait combien cet aspect-là est déterminant dans la décision d’investir par les acteurs économiques nationaux comme extérieurs.
Le programme d’investissement du secteur lui-même est en progression. Il fait ressortir aujourd’hui une enveloppe globale de 28 milliards de dinars. Le secteur a appris depuis son ouverture à travailler en coordination avec le secteur privé, l’université et celui de la recherche scientifique.
L’objectif de la politique de modernisation est placé au rang de priorité. Le Chef de l’Etat a d’ailleurs beaucoup insisté là-dessus lors de la récente audition consacrée à la poste et aux télécommunications.
La volonté d’ouverture est réaffirmée pour l’occasion, notamment pour un segment dont il convient de rappeler tout l’intérêt qu’il présente en matière de développement économique. Il s’agit de la poste qui bénéficie, dans le cadre de la stratégie mise en place par le gouvernement, d’un programme de développement, d’élargissement de son réseau et de la promotion d’activités nouvelles et l’apparition de produits nouveaux.
La formation a occupé une large place dans le traitement du dossier concernant le secteur, car elle constitue un facteur de succès dans la mise en route de tout projet. Le Président de la République s’est déclaré plutôt favorable au développement du partenariat, seul capable de favoriser l’accumulation d’un savoir-faire et conserver à la tête un rôle privilégié dans le contrôle d’un secteur dont on connaît toute l’importance stratégique pour une nation.
Le secteur, dans la vision du Chef de l’Etat, requiert encore un surcroît d’organisation et de régulation. L’apport d’opérateurs privés est salué ainsi qu’une pratique saine de la concurrence. Celle-ci ne doit souffrir d’aucune discrimination. Le plan de développement tracé à l’horizon 2013 doit favoriser le transfert de technologie. C’est un point important qui semble retenir particulièrement l’attention des rédacteurs de ce plan.
Le pays a d’énormes besoins en matière de développement. C’est sur la promotion des NTIC et de l’économie du savoir que la stratégie à destination du secteur privilégie les actions à entreprendre. Le pays s’équipe et ses besoins sont destinés à s’accroître, notamment dans le domaine des nouvelles technologies.
« La croissance du nombre d’abonnés à travers le monde est notable depuis quelques mois déjà », a affirmé Roland Montagne, analyste à l’Idate, cité dans un communiqué. L’Institut prévoit « une augmentation soutenue dans toutes les régions » avec la prédominance de la fibre optique sur les autres technologies. En termes de répartition géographique, l’Asie « restera le principal marché du très haut débit », représentant 66% des abonnés à la fibre optique dans le monde en 2013, notamment grâce au Japon et à la Corée du Sud, selon l’Idate. En Europe, la « disparité actuelle (entre les pays, ndlr) se maintiendra, sans pour autant se renforcer ».
L’Idate table sur une « accélération notable des projets et des déploiements » dans les pays les moins avancés notamment « parce que la réglementation sera clarifiée ». En Amérique du Nord, les Etats-Unis tirent le secteur, le marché canadien étant encore inexistant. Par ailleurs, le gouvernement finlandais a annoncé que la plupart des foyers finlandais seraient équipés dès 2016 de l’internet à haut débit dans un souci d’améliorer la productivité, a indiqué jeudi dernier le ministère des Transports et des Communications.
« J’ai estimé qu’installer des réseaux de câbles à fibre optique dans des zones où ils ne seraient pas installés autrement (par les opérateurs), coûterait 200 millions d’euros, dont au maximum un tiers, soit 67 millions d’euros pourraient être payés par l’Etat », a déclaré jeudi à l’AFP Harri Pursiainen, secrétaire permanent du ministère. Il a ajouté que la Finlande espérait une prise en charge par les opérateurs télécoms, les régions, les mairies et l’Union européenne des deux tiers restants. Le gouvernement souhaite offrir une connexion d’une vitesse d’au moins 100 mégabits par seconde à tous les foyers d’ici 2016, espérant fournir dès 2010 une capacité d’un mégabit.
Cette décision fait suite à l’annonce de la ministre des Communications, Suvi Lindén, qui s’était engagée à contribuer au financement des réseaux à fibre optique. « Plus de 99% des foyers seront équipés (d’ici 2016). Environ 200 000 foyers se trouvent dans des zones où être connecté à un câble à fibre optique à moins de deux kilomètres de la maison est impossible », a indiqué à l’AFP Mme Linden. L’autorité finlandaise de contrôle des communications (Ficora) a indiqué en juin dernier que la Finlande comptait 1,92 million d’abonnés à une connexion internet haut débit sur une population de 5,3 millions d’habitants.
« Nous nous sommes engagés à développer une société d’information et nous voulons améliorer la productivité et l’efficacité », a ajouté la ministre.
Par A.F.P.
Samir Saïd, directeur général de Microsoft Algérie, a déclaré : « Nous voulons aider le développement de l’économie nationale par la mise en place de programmes d’aide aux entreprises, aux universités et au ministère de la poste et des technologies de l’information et de la communication (MPTIC). Les TIC sont essentielles à la création de la richesse. Nous voulons y participer avec le meilleur de la technologie. » Aly Harakeh a fait part de la volonté de la firme américaine à « créer un écosystème qui aide le développement de la créativité et l’innovation des jeunes » et insiste sur « la nécessité d’éduquer les consommateurs, le législateur, les partenaires et les agences qui protègent la propriété intellectuelle ».
Le directeur général de Microsoft Algérie a abondé dans le même sens : « Les gens doivent être éduqués sur le respect et les avantages de la propriété intellectuelle. Il y a des produits de plus en plus sûrs. Au-delà de ces aspects, il faut un travail de collaboration avec des partenaires locaux. La loi doit être respectée. Nous sommes lésés. On perd 20 milliards de dollars par an. Nous devons faire respecter la loi. Il y a une dynamique de légalisation en Algérie, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. » Sur le plan juridique, les logiciels sont considérés comme des « œuvres de l’esprit » et sont, à ce titre, protégés par le régime des droits d’auteur. Il est illégal de copier ou d’utiliser des copies sans l’autorisation de l’éditeur (son auteur). Microsoft Algérie souhaite réduire significativement le taux de piratage dans les entreprises. Les modes de vente de licences de l’éditeur sont complexes et il est souvent difficile de bien connaître son parc. Sa communication ne se base néanmoins pas sur la peur du gendarme, mais sur la valeur de la conformité, le support, la responsabilité entrepreneuriale et les mises à jour automatiques. Le plus grand risque réside dans l’installation d’un logiciel non certifié pouvant détériorer ou rendre inexploitable les données de l’entreprise ou de ne pas posséder la dernière version avec les mises à jour de sécurité.
Microsoft s’investit dans le développement et la mise à niveau des petites et moyennes entreprises, une activité en pleine croissance dans des pays en mutation économique, comme l’Algérie. Ce secteur est porteur dans notre pays. Le marché du PC croît de plus de 15% par an. « Le piratage informatique est une faute grave dont il ne faut pas sous-estimer l’importance », est-il écrit sur le site de Microsoft North africa. L’ONDA et BSA ont déjà signé un protocole d’accord de la collaboration mutuelle pour la protection des droits d’auteur appliqués au logiciel et pour la lutte contre le piratage informatique. Les deux partenaires ont élaboré une stratégie commune visant à favoriser « la mise en place d’un environnement sain répondant aussi bien aux besoins de l’utilisateur qu’aux préoccupations de l’éditeur ».
Par Kamel Benelkadi
Google entend révolutionner les services d’accès internet sans fil sur mobile à l’image de ce qu’il a réalisé sur PC dans la recherche en ligne, avec le lancement prochain du premier téléphone mobile conçu avec son système d’exploitation Android.
Le géant de la recherche sur internet a déjà commencé à se mesurer à Microsoft sur le marché des logiciels destinés à la productivité avec Google Docs et sur la navigation sur le web avec Google Chrome. Google prévoit à présent de lancer son système d’exploitation pour mobile Android à l’assaut de Windows Mobile de Microsoft, de l’iPhone d’Apple ainsi que de Symbian désormais détenu en intégralité par Nokia. Pour Andy Rubin, le directeur de la plateforme mobile de Google, le succès de ce système d’exploitation dépendra de l’accueil réservé au premier mobile sous Android qui devrait sortir à la fin de ce mois.
« Nous sommes dans la phase finale et avons passé pas mal de nuits blanches », a-t-il dit dans une interview accordée à Reuters. « Nous sommes très contents du résultat », a ajouté Rubin qui a travaillé précédemment chez Apple et dans nombre de jeunes pousses de la Silicon Valley. Selon des sources proches du dossier, T-Mobile USA devrait être le premier opérateur à commercialiser un téléphone sous Android, le 23 septembre prochain à New York.
Après deux ans de spéculation, Google est sous pression pour proposer un produit suffisamment différent de l’iPhone d’Apple et de la myriade de clones apparus depuis le lancement en juin 2007 du combiné de la firme à la pomme. Au lieu de lancer le nouveau système d’exploitation avec une large gamme de combinés issus de différents fabricants de téléphones portables et d’opérateurs télécoms, Google a choisi, selon Rubin, d’ « en mettre plein la vue » afin d’être certain que le premier mobile impressionnera les consommateurs. « Si nous arrivons avec une daube, les gens s’en iront et ce sera une perte de temps », a-t-il déclaré.
Selon Rubin, Google travaille presque exclusivement avec le fabricant taïwanais High Tech Computer Corp (HTC) et l’opérateur télécoms allemand T-Mobile pour le premier téléphone sous Android. « Google veut s’assurer qu’il a suffisamment de contrôle sur le matériel et le logiciel pour qu’ils fonctionnent ensemble », a-t-il expliqué. Apple contrôle étroitement le matériel et le logiciel de l’iPhone. Pour la plupart des observateurs, cette stratégie représente l’avenir du développement des futurs produits.
HTC, qui utilise également une licence Windows Mobile de Microsoft sur certains de ses smartphones (combinés multifonctions), espère que ses nouveaux mobiles sous Android lui permettront d’attirer de nouveaux consommateurs, grâce à la popularité des services de Google comme Gmail ou YouTube. Le premier mobile sous Android, dont le nom de code est Dream, dépend aussi de l’enthousiasme des développeurs indépendants qui doivent écrire des centaines, voire des milliers de programmes, comme les logiciels de partage de photos. Selon Google, un concours pour attirer les premiers développeurs a déjà donné lieu à 1759 applications.
« Une fois qu’ils auront quitté le magasin avec l’appareil, ce qui entretiendra leur bonheur, ce sera le logiciel », a-t-il dit. La deuxième version de l’iPhone d’Apple, qui utilise la même stratégie, propose déjà plus de 3000 applications via la section App Store de la boutique en ligne iTunes. Google prévoit d’ouvrir son propre magasin en ligne, baptisé Android Market. « Ce n’est pas nécessairement le système d’exploitation qui fait le lien, mais la place de marché », a déclaré Rubin. Contrairement à Apple, Google n’espère pas dégager des revenus en vendant les applications ou en partageant les revenus générés avec ses partenaires.
« Nous avons pris la décision stratégique de ne pas partager des revenus avec les développeurs. Nous allons simplement nous passer des recettes éventuellement des opérateurs et des développeurs », a précisé Rubin.
Par
En animant hier une conférence-débat au centre de presse d’El Moudjahid, Nouar Harzallah, PDG de l’Eepad, a réaffirmé clairement son engagement dans la bataille du contenu et du développement des services à valeur ajoutée.
Il a souligné que son entreprise ne veut pas se limiter à faire le business de la bande passante. La stratégie adoptée s’articule sur trois axes : la promotion du contenu local, la connectivité et l’industrialisation des PC. Un mini-portable va être mis sur le marché prochainement à un prix intéressant (29 999 DA). La plateforme Clicforma a permis la mise en relation de bout en bout de l’enseignant à l’élève avec la numérisation du contenu pédagogique.
Le projet Tarbiatic veut mettre sur orbite « l’école numérique » ; il regroupe déjà 100 écoles et a l’ambition de passer à 200 écoles d’ici la fin de l’année. Revenant sur l’opération Ousratic, 1 PC pour chaque famille, il annonce plus de 25 000 packs mobiles vendus par son entreprise avec internet haut débit. M. Harzallah refuse toutefois de parler « d’échec » mais reconnaît « des lenteurs liées à la communication et à une mauvaise compréhension et à un manque de conviction des banques ». L’opération doit être repensée avec un plan média agressif.
Une enquête a été lancée par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication pour mieux cerner les causes des lenteurs. Il a présenté le « five-play » comme « une première en Algérie » lancé depuis le 21 juillet dernier et offre aux clients 5 services : internet en illimité jusqu’à 5 mégabits, téléphonie, accès à plus de 50 chaînes TV, la vidéo à la demande, accès aux jeux en réseau et à la musique. Graduellement, une vingtaine de villes seront concernées par ce bouquet de services. Selon le PDG de l’Eepad, le five-play est une manière indirecte de développer le fixe en Algérie.
La balle est mise rapidement dans le camp d’Algérie Télécom, « un partenaire stratégique qui doit faire face à ses responsabilités ». Il y a actuellement 3,5 millions de lignes fixes et 6 millions de foyers. Ainsi, il y a au moins 3 autres millions de lignes à mettre en place. « Les tests ont été effectués et c’est bon dans 90% du réseau filaire », affirme M. Harzallah. Des discussions ont été menées avec les diffuseurs pour avoir en toute légalité les bouquets de services. Il recommande de former les Algériens à l’usage des TIC, d’inciter les foyers et les entreprises à s’équiper, d’instaurer un climat de confiance entre les différents acteurs de « la société de l’information » et de favoriser un environnement adéquat au développement de l’offre d’infrastructure. Cela nécessite une intervention de l’Etat dans certains domaines pour au moins accompagner les chantiers prioritaires.
Par
Variant ses services en s’orientant sur les valeurs ajoutées, celui dont la vocation initiale a été l’enseignement ne s’écarte pas de la ligne conductrice de son activité en apostrophant les élèves, en cette rentrée scolaire, en annonçant la commercialisation, dans quelques jours, du laptop Eepad à 29 000 DA.
Une baisse sensible qui devrait en réjouir plus d’un, notamment les élèves et les étudiants ainsi que tous les ménages à petites bourses, mais pas seulement
C’est du moins ce qui ressort de la rencontre-débat animée hier par Nouar Harzellah, directeur général de l’Eepad au Forum d’El Moudjahid. En retraçant une rétrospective de l’évolution de l’Internet en Algérie, dont il est l’un des pionniers, M. Harzellah se montre très optimiste quant à l’avenir malgré toutes les contraintes qui entravent l’essor qualitatif et quantitatif dont a fait l’objet la téléphonie mobile à titre d’exemple.
La réduction des coûts de l’équipement peut s’avérer en définitive le meilleur moyen d’encourager l’émergence d’une société de l’information et, de facto, atténuer un tant soit peu la fracture numérique que les pouvoirs publics tentent d’y remédier, soutient l’orateur en reconnaissant, toutefois, que le chemin pour y arriver n’est pas dépourvu d’embûches
L’opération Ousratic en perte de vitesse
Lancée en grande pompe en 2005 pour équiper 6 millions de foyers d’ici à 2010, l’opération de charme, parce que c’est tout ce qu’elle a été, n’a pas eu le succès attendu pour diverses raisons. La première copie revue et corrigée (réduction de la TVA et bonification du taux d’intérêt) n’a rien arrangé à cette opération de charme dont le succès n’a duré que le temps d’annonce, succès éphémère alors que des expériences similaires ont donné des résultats probants dans d’autres pays tels que la Tunisie, l’ةgypte, le Brésil, le Canada, l’Espagne, etc.
La raison est toute simple, s’accordent à dire les spécialistes du domaine qui ne comprennent pas le désengagement de l’ةtat vis-à-vis d’une politique que les pouvoirs publics eux-mêmes veulent en faveur de l’amorce d’une nouvelle dynamique dans le domaine.
Devrait-on enterrer une fois pour toute cette opération et opter pour d’autres formules aux fins de démocratiser l’outil informatique et l’utilisation de l’Internet ou alors donner un second souffle à Ousratic à travers un véritable soutien et non des discours creux ?, continuent à s’interroger les uns et les autres à différents niveaux au moment où c’est le privé, encore une fois, qui prend le taureau par les cornes pour réaliser de véritables avancées.
M. Harzellah préfère parler de partenariat public-privé en évoquant le fameux principe de PPP et n’omet pas de saluer, au passage, son partenaire incontournable Algérie Télécom.
La solution FIVE PLAY pour booster le développement du téléphone fixe
Partant de 10 000 internautes en 1990, l’Algérie enregistre en 2007 pas moins de 4 millions d’internautes avec l’objectif d’atteindre les 5 en 2010. Des statistiques qui dénotent de l’existence d’une réelle attente de la part du consommateur algérien et ce, malgré la pauvreté criarde en termes de contenu local.
L’Eepad, pour sa part, tente le diable et ose lancer la solution FIVE PLAY réalisant ainsi une première au Maghreb et dans tout le monde arabe.
C’est une solution qui repose sur le téléphone fixe pour l’utilisation de l’Internet à haut débit, dira M. Harzellah pour présenter sa toute dernière trouvaille soutenant que c’est l’opportunité d’encourager l’utilisation du téléphone fixe dont l’acquisition reste toujours difficile même si la téléphonie mobile a pris le dessus. C’est dire que le téléphone mobile est pratique, mais ne remplace pas le fixe, notamment avec le développement du contenu ce qui devrait inciter Algérie Télécom à revoir sa copie sur ce chapitre.
La solution FIVE PLAY lancée depuis juillet dernier rencontre un franc succès auprès des consommateurs attestant du fait que l’Algérien est disposé à payer son dû pour peu que le contenu existe.
L’Eepad fait très fort en s’engageant dans la bataille des valeurs ajoutées et offre cinq services à la fois, à savoir l’Internet en illimité, la téléphonie, plus de
70 chaînes de TV les plus regardées des Algériens dont Canal+, des films à la demande à raison de 50 DA seulement, des jeux, de la musique, de la vidéo à la demande (VOD) mais surtout des cours de soutien pour le BEM et le bac.
L’Algérie en 3e position après l’ةgypte et le Maroc en termes de taux de pénétration de l’Internet
Continuer à développer le réseau ADSL pour couvrir les 48 wilayas (40 actuellement), atteindre le million d’abonnés ADSL Assila à l’horizon 2012, faire de Clic Forma une plateforme de télé-enseignement utilisée par 500 000 étudiants et satisfaire, à 2012, un million d’acquéreurs en pack PC portable + ADSL dans le cadre de l’opération Ousratic.
Tels sont les objectifs tracés par Eepad (730 employés) qui plaide pour l’instauration d’un climat de confiance en fixant les règles de jeux pour les différents acteurs de la société de l’information. Il faut favoriser un environnement adéquat au développement de l’offre d’infrastructures, de contenus et de services via des mesures en faveur de la création d’entreprises, soutient Harzellah insistant sur le fait qu’il est désormais dépassé de se contenter uniquement d’offrir une simple connexion Internet quel que soit le débit.
Il a rappelé à l’occasion que l’Algérie intervient au 3e rang après l’ةgypte et le Maroc en termes de taux de pénétration de l’Internet réalisant de meilleures performances avec 90% de télédensité en fixe et mobile et compte 4,5 millions d’internautes, 6 000 cybercafés, 30 providers, 3 500 sites web et plus de 300 000 abonnés ADSL dont 100 000 sont des clients de l’Eepad.
Nabila Saدdoun
Dans ce cadre, HP El Djazaïr, filiale du leader technologique mondial Hewlett-Packard, organise une conférence de presse le mardi 16 septembre à Alger. Riadh El Mansali, Directeur Général de HP El Djazaïr ainsi que des experts HP présenteront la toute nouvelle solution. L’objectif est de convaincre les entreprises algériennes qui n’ont pas investi dans la virtualisation, de son intérêt en termes techniques, mais aussi métier. Il s’agit de repenser l’optimisation de son infrastructure, comprendre comment les applications peuvent se servir de la virtualisation comme d’un avantage métier et enfin retravailler l’architecture de ses postes clients. C’est une manière de contrecarrer la concurrence et obliger les sociétés à monter en puissance et les prix vont être plus raisonnables pour les clients finaux. Le point fort de HP est son portfolio hyper large. Quand il développe un produit, c’est pour faciliter sa gestion, réduire les coûts et prendre moins de risques. Il amène de la valeur ajoutée. HP a acquis EDS, numéro 2 mondial, dans les services informatiques et Mercury, une compagnie spécialisée dans les solutions d’administration et de gestion.
Par Kamel Benelkadi
Tous les passagers des quinze vols quotidiens d’Air France reliant Paris à Amsterdam peuvent désormais accéder à l’avion sans autre document papier qu’une simple pièce d’identité, a annoncé la compagnie française, se targuant d’être la première au monde à offrir cette possibilité sur des vols internationaux aller-retour. Ce service a déjà été mis en place par huit transporteurs aériens de cinq pays (USA, Japon, Canada, Grande-Bretagne et Allemagne) sur des vols intérieurs, mais pas sur des aller/retour vers l’étranger, a indiqué l’Association internationale du transport aérien (Iata) qui représente plus de 240 compagnies aériennes et 94% du trafic international régulier.
Le procédé est sensiblement le même pour tous les transporteurs : après s’être enregistré sur un site internet, le passager peut recevoir sur son téléphone portable sa carte d’embarquement dotée d’un code-barres sécurisé, sous forme de textos ou de MMS (messages multimédias), s’il s’agit d’un téléphone classique, ou par email s’il s’agit d’un téléphone muni d’un accès internet. Cette carte d’embarquement reprend toutes les données d’une carte d’accès à bord traditionnelle (heure d’embarquement, porte d’embarquement, heure de départ, numéro de siège et classe de voyage). Arrivé à l’aéroport, le client montre sa carte d’embarquement affichée sur son téléphone portable pour enregistrer d’éventuels bagages à un comptoir et passe le poste de contrôle en présentant l’écran.
Quand le passager franchit la porte d’embarquement, le code-barres est lu optiquement par un scanner et à son entrée dans l’avion, il montre l’écran au personnel navigant. « Pas besoin d’imprimante et plus aucun billet papier. C’est un gain de temps et davantage de souplesse », s’enthousiasme la compagnie allemande Lufthansa, dont la carte d’embarquement mobile est d’ores et déjà disponible sur tous ses vols intérieurs en Allemagne. « Et si un téléphone ne fonctionne pas ou est en panne de batterie par exemple, le client peut imprimer sa carte d’embarquement sur une borne libre service ou la faire imprimer par un agent d’Air france », précise le transporteur français à destination du voyageur inquiet.
« C’est plus commode pour un quart, un tiers des passagers, ceux qui savent se servir d’un portable, mais pour le reste... », observe néanmoins Robert Espérou, expert français du transport aérien. Grâce à ce nouveau service, les compagnies aériennes espèrent réduire leurs dépenses, tout en préservant les forêts. Des arguments déjà mis en avant par IATA, à propos de l’abandon définitif du billet d’avion en papier le 1er juin dernier : elle avait alors chiffré à trois milliards de dollars par an les économies réalisées par les transporteurs et à 50 000 les arbres sauvés de la scie. Avec la carte d’embarquement électronique, IATA chiffre à 3,58 dollars par passager les économies réalisées, voire 5,34 dollars, si le client ne possède pas de bagage.
EL WATAN Avec AFP
Le premier a été lancé par un jeune artiste algérien de 26 ans, au lendemain des attentats des Issers et de Bouira. L’idée était d’arriver à un nombre important de membres qui permettra une manifestation virtuelle. Son initiateur explique l’interdiction des manifestations à Alger, sauf dans le cas des manifestations de soutien pour un troisième mandat. Le groupe rassemble plus de 2600 membres. Il vise 10 000 membres au minimum. Le deuxième groupe (J’en ai marre des attentas en Algérie), quant à lui, a été lancé dans les mêmes conditions par un jeune étudiant algérois de l’Ecole supérieure de banque.
Ce jeune, originaire de kabylie qui fêtera bientôt ses vingt ans, compte atteindre les 10 000 membres. Il a réussi à mobiliser plus de 3800 membres. Ce groupe utilise le français et l’anglais. Son initiateur a lancé un appel à ses membres pour le traduire en arabe et en tamazight. Il compte arriver à 10 000 membres avant la fin de l’année. « Mon objectif est d’arriver à 100 000 membres. Cela parait énorme et les chances sembles minimes pour l’atteindre. Je vais tout faire pour y arriver. Le chiffre 100 000 est comme un symbole pour moi. Un peu pour rendre hommage aux 100 000 victimes de la décennie noire », nous a-t-il affirmé lors d’échanges sur internet.
Les deux initiateurs ne semblent pas être contre l’idée de fusionner les deux ensembles. Pour rejoindre ces deux groupes, il suffit juste d’avoir un profil sur facebook et de cliquer sur le bouton rejoindre le groupe.
Par Samir Ben EL WATAN
Lors d'une réunion avec le nouveau directeur général d'OTA (Djezzy), M. Tamer El Mahdy, le ministre lui a recommandé, dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs stratégiques du gouvernement algérien, d'"être en harmonie avec la législation en vigueur" et de "contribuer dans l'essaimage des TIC (en Algérie) en faisant appel aux petites et moyennes entreprises locales", a ajouté la même source.
M. Bessalah a souligné qu'OTA occupe une position importante dans le secteur des TIC en Algérie, ajoute encore le communiqué.
L’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) a fait cette annonce à l’occasion de sa 32e réunion internationale, qui s’est ouverte lundi à Paris en présence de 1.500 participants de plus de 70 pays. "Outre les .com, .net ou .org, dès le premier trimestre de 2009, les 1,3 milliard d’internautes pourront acquérir des adresses génériques, en déposant des mots courants comme .amour, .haine ou .ville ou encore des noms propres", a déclaré le président de l’Icann, Paul Twomey, dans une interview au quotidien économique français Les Echos. Actuellement, 162 millions de noms sont recensés, dont plus de la moitié en .net et .com sur un total de quelque 250 extensions. Les acteurs du secteur s’avouent surpris par cette libéralisation totale.
Firefox 3, qui présente 15 000 améliorations par rapport à la version précédente est trois fois plus rapide, a assuré Mozilla dans un communiqué, il a été mis à disposition en téléchargement gratuit, en 50 langues. La nouvelle version s’adapte davantage aux habitudes de ses utilisateurs, un bouton permet d’ajouter un signet en un clic, de nouvelles options de zoom sont disponibles et la sécurité contre les virus et logiciels espions a été renforcée. Autre nouveauté, une barre d’outils suggère des sites ayant un rapport avec ceux consultés. Firefox a été victime de son succès, car le site spécial installé pour le téléchargement a été immédiatement embouteillé et, est resté inaccessible 2 heures après son lancement. Avant que le téléchargement soit possible, il comptait mardi dernier déjà, plus de 1,5 million de promesses de participation. Depuis 2004, date du lancement de ce logiciel libre qui fonctionne avec tous les systèmes d’exploitation (Windows, Mac et Linux), Firefox dit avoir conquis 175 millions d’utilisateurs dans le monde. Selon le cabinet Net Applications, Firefox, qui a progressé notamment en Europe et au Canada, détenait 18,4% du marché mondial en mai dernier, contre 73,8% pour Internet Explorer et 6,3% pour le navigateur Safari d’Apple, qui a vu sa part de marché grimper ces derniers mois grâce à la hausse des ventes d’ordinateurs Macintosh. Mozilla espérait pour ce démarrage établir un « record du monde » des téléchargements en 24 heures. La fondation Mozilla l’avait annoncé clairement : elle comptait, avec le lancement de Firefox 3, entrer dans le livre des records ! Catégorie : le plus grand nombre de téléchargements en 24 heures L’opération avait pour petit nom « Download Day », elle visait à faire connaître Firefox au grand public et à fédérer la communauté.
Côté chiffres, il semblerait que la mission soit accomplie : plus de 8 millions de personnes (ou plus exactement 8 290 545) ont en effet, téléchargé la nouvelle version du navigateur, en un jour. Un classement a même été effectué, dominé par les Etats-Unis (plus de 2,5 millions de downloads), suivis de l’Allemagne, du Japon, de l’Espagne, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Iran, de l’Italie, du Canada et de la Pologne. Les téléchargements n’ont pas cessé depuis, et Firefox totalisait, samedi dernier, plus de 13 millions de téléchargements
L'interface a été totalement refondue pour en faire un centre multimédia et pouvoir contrôler dans une seule et même fenêtre toutes les conversations en cours (appels, conversations vidéo, SMS, messagerie instantanée ). Plus besoin, donc, de jongler avec plusieurs fenêtres. Les boutons d'appel sont plus volumineux. Et, en un clic, la conversation en vidéo avec un interlocuteur peut basculer en plein écran.
Des fonctions qui manquent encore
C'est d'ailleurs précisément du côté de la visiophonie que Skype annonce des améliorations. Les appels vidéo sont en principe de meilleure qualité, et un espace de messagerie instantanée est accessible directement dans la fenêtre pour joindre l'écrit à l'image en cas de besoin.
Certaines fonctions disponibles sur la version 3.8 ne le sont pas encore sur cette bêta, comme le transfert d'appel ou le rappel automatique. Skype invite ses utilisateurs à télécharger cette bêta et à lui faire part de leurs remarques. L'éditeur ne donne pas de date pour la sortie de la version finale mais indique qu'il y travaillera « tout l'été ».
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Bien sûr, cette fonctionnalité n'est pas ouverte à tous : il faut s'enregistrer auprès de Google pour faire partie des partenaires qui acceptent de monétiser leurs contenus. YouTube Screening Room s'adresse donc aux producteurs de films ou courts métrages, pas à l'internaute qui voudrait poster ses vidéos de vacances. Pour l'instant, le service propose le visionnage gratuit de quatre courts métrages, dont l'un a déjà remporté un Oscar. Nul doute que la plate-forme permettra à terme de visionner des films en entier.
À côté de chaque vidéo, se trouve un bouton « Achetez maintenant », qui redirige l'internaute soit vers le site du réalisateur ou du film, ou soit vers l'un des webmarchands qui proposent l'achat de l'oeuvre sur DVD ou en format dématérialisé.
Pour en savoir plus : Google demande à YouTube d'être rentable à la fin 2008 TF1 réclame 100 millions d'euros de dommages à YouTube VOD : les utilisateurs plébiscitent la publicité pour faire baisser les prix
Les trois pôles d’excellence de la ville de Sidi Abdellah dont le CyberParc sont concernés par cet appel. Ce dernier met en avant des arguments qui plaident pour un drainage massif de l’investissement. A l’instar du prix du mètre carré qui est à l’heure actuelle à 8000,00D.A. et qui pourrait passer à 15.000,00D.A. en 2009. Et c’est à ce titre que dans une lettre adressée aux investisseurs, le département de Cherif Rahmani exhortait ces derniers à déposer leurs dossiers dans un délai de deux mois, soit avant fin de juillet prochain, afin que leurs requêtes soient traitées dans les délais. En parallèle, l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques qui donne une nomenclature des activités du cyberparc, dresse le profil des futurs occupants de cet espace. Cet éventail d’occupants est décrit comme un ensemble viable, permettant de catalyser les interactions et les innovations tant au sein du cyberparc qu’entre le cyberparc et les institutions et les entreprises Tic situées à l’extérieur. Il est dit que ces dernières peuvent être de statut public ou privé. Locales ou étrangères, leur mission est d’offrir des produits ou services liés aux Tic, ainsi que des plates-formes d’extension d’informatique pour tous secteurs économiques dont les banques, le gaz et le pétrole. Toute entreprise élue aura de facto un rôle de catalyseur; en ce sens qu’elle doit permettre de booster la création et l’expansion des entreprises Tic. L’on cite ici les agences d’aide aux petites entreprises et les incubateurs. La catégorie des entreprises convoitées comprend également tous les prestataires de services professionnels tels que les agences de relations publiques, de marketing et de publicité, les conseils juridiques, les cabinets de conseil en management, les cabinets spécialisés dans la planification financière, les agences bancaires, et les sociétés de capital risque. Et l’Observatoire des Tic pour fournir aux entreprises du secteur des renseignements sur le marché ainsi que le siège d’associations sectorielles. Dans la spécialité recherche et développement (R&D) la frontière entre public et privé est abolie. En outre, sont sollicités les services R&D des universités ou des consortiums ou laboratoires de recherche indépendants. La contribution de la R&D internationale est aussi décisive. Notamment pour permettre un transfert de technologie et une collaboration locale-internationale. En matière de formation et d’enseignement, il est fait appel à des instituts universitaires des écoles supérieures, des universités et des établissements de formation privés et publics qui proposent des cours et des formations dans le domaine des Tic. Enfin, au chapitre loisirs et commerce l’on évoque des équipements de loisirs, des structures récréatives, d’établissements de restauration et de petits commerce de détail.
Salim BENALIA
La démocratisation de l’Internet en Algérie est le principal thème traité dans le magazine Djazaïr.com, publication mensuelle du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, qui en est à son troisième numéro. La baisse de 50% des tarifs de connexion à Internet marque un pas «supplémentaire» dans l’application du programme du président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, est-il souligné dans un article consacré à la première Journée nationale de l’Internet, célébrée le 20 avril dernier. «Grâce à cette baisse, le taux de pénétration de l’Internet qui est de 15% au niveau national, soit 4 millions d’abonnés, devrait atteindre les 50% d’ici la fin de l’année en cours», indique-t-on encore dans ce magazine. Dans ce même numéro, il est également annoncé l’introduction imminente de la téléphonie mobile de 3e génération (3G) alors que l’Algérie est numéro un au Maghreb en matière de téléphonie mobile, compte tenu du bond réalisé en 2007. Rebondissant sur le chapitre Internet, il est rappelé que les trois plates-formes, Easy, Fawri et Anis ont été fusionnées en une seule entité, Djaweb, qui dispose d’un catalogue de services Internet diversifiés. Le dossier de la cybercriminalité, traité dans ce numéro, révèle que l’Algérie est sur le point de se doter d’un «arsenal juridique» pour lutter contre ce fléau, citant le ministre du secteur, M.Boudjemaâ Haïchour, qui a affirmé que «la lutte contre la cybercriminalité nécessite des compétences et c’est pour cela que le volet formation, sensibilisation et responsabilité constitue la clé de voûte de toute démarche pour la mise en place d’une cybersécurité».
Le président-directeur général d’Algérie Telecom satellite (ATS), M.Mahiedine Maâche, a indiqué quant à lui dans un entretien, que plusieurs nouveaux services «fiables et innovants» ont été mis à la disposition des usagers, notamment la vidéoconférence, la téléphonie Voip et la «géolocalisation» par satellite, permettant la gestion de flottes sur de vastes distances. Notre pays qui lance un appel d’offres international pour le marché de la 3 G (téléphonie de troisième génération) continue, néanmoins, à parfaire la couverture du réseau téléphonique.
Au moment où la baisse de moitié du tarif d’abonnement à Internet à haut débit décidée depuis quelques semaines, aura permis de revaloriser le téléphone fixe et d’augmenter le chiffre d’affaires d’Algérie Télécom, selon les propres termes du minis-tre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Ce dernier a également précisé que l’Algérie connaît actuellement «une révolution dans le domaine de la poste et des télécommunications et a accompli des progrès considérables au cours des huit dernières années dans la couverture des 1541 communes du pays par le réseau de fibre optique».
Salim BENALIA
Mais, regrette cette source, des régulations nationales trop rigides et des situations de monopole freinent les progrès du mobile dans le continent noir. Ce dernier qui poursuit sa croissance dans le domaine du mobile, ne dispose, en effet, que de 250 millions d’abonnés. Soit 7,4% du réseau international, le taux le plus faible de la planète. Cependant, l’on précise qu’à la fin de l’année 2007, 282 millions d’Africains possédaient un mobile. Ce qui se traduit par une augmentation de plus de 30% sur un an.
Alors qu’en matière d’infrastructures, près de 66% de la population africaine est actuellement desservie par un relais sans fil, contre 62% en 2007. Toutefois, de grandes inégalités subsistent dans la distribution du mobile entre les différentes régions d’Afrique. L’Egypte, le Kenya, le Rwanda ou l’Ouganda disposent d’une couverture à hauteur de 90% de leurs territoires respectifs. D’autres zones sont au contraire complètement dépourvues de tout réseau. Ainsi, plus de 300 millions de ruraux ne disposent d’aucune couverture réseau. Une topographie qui rejoint presque celle de la téléphonie fixe qui est concentrée à 58,5% dans le nord de l’Afrique.
En gros, les pays d’Afrique du Nord qui représentent 17,2% du total de la population du continent, détiennent un taux de pénétration de téléphonie fixe de 58,5%, de téléphonie mobile de 32,8% et 35% d’internautes.
Salim BENALIA
Salim BENALIA
Bassim Karkachi, président de la société Bivision Systems qu’il a fondée aux Etats-Unis en 1999, a fait partie de la délégation des chefs d’entreprise américains en visite en Algérie du 5 au 15 avril dernier. Jouant le rôle d’interface entre les sociétés américaines et algériennes, M.Karkachi a évoqué alors, des contrats de partenariat et de solutions que présente son entreprise sur le marché algérien.
Un objectif que semble déjà atteindre ce jeune manager qui propose cette fois, et grâce à un partenariat paraphé avec la société de droit algérien Xerox, de numériser les archives nationales.
Dans ce joint-venture, la société Bivision systems qui est spécialisée dans l’intégration des systèmes d’informations, des systèmes de gestion du savoir, des systèmes de télécommunications ainsi que les méthodes destinées à la modernisation de la productivité des entreprises, offre la solution Capture Doc du nom d’une autre société américaine spécialisée dans le domaine de la gestion électronique des documents (GED).
Forte d’une expérience de dix ans, cette société dispose aujourd’hui des moyens technologiques les plus modernes utilisés dans le domaine de la numérisation des données. Elle offre des solutions de pointe facilitant l’accès à l’information aux entreprises, institutions et organismes en tous genres.
CaptureDoc aide donc les entreprises à mieux contrôler les documents qu’elles produisent, ce qui leur permet de réduire les coûts inhérents à la gestion de leurs documents. Elle propose également des services variés tels que la conversion des documents papier en format digital, la classification automatique des documents, la reconnaissance automatique de l’écriture et des formes, la suppression automatique des données confidentielles, le traitement numérique des images, etc.
Les technologies proposées par Capture Doc sont actuellement utilisées par 5000 entreprises. 25 d’entres elles figurent dans la liste des 500 plus grandes compagnies américaines.
D’ores et déjà, l’on apprend que certaines entreprises et institutions algériennes séduites par ce procédé inédit ont déjà bénéficié de la technologie Bivision et ont modernisé leurs moyens de gestion et système d’information.
Il s’agit là d’une plate-forme avec plusieurs briques modulaires, interface Web, gestion de procédure, système d’information géographique, visualisation support multilingue...le tout déjà pré-intégré, installé et facile à paramétrer.
Notons également que dans le domaine des télécommunications, Bivision Systems propose le téléphone portable fonctionnant en mode talkie-walkie baptisé Stak Spak. Un téléphone destiné essentiellement aux petites et moyennes entreprises éprouvant le besoin de communiquer à distance en groupes fermés.
Salim BENALIA
Il est loin le temps où pour pouvoir connaître l'heure d'arrivée ou de départ d'un vol à partir de l'aéroport Houari Boumediène, il fallait appeler un numéro où l'opératrice vous faisait regretter le jour où vous avez appris à utiliser un téléphone. Et si vous étiez chanceux, un voisin ou un cousin travaillant à Air Algérie vous aurait certainement filé le bon horaire. Dans le pire des cas, il fallait se déplacer à l'aéroport et attendre que la sono daigne vous cracher les horaires ou attendre que les écrans affichent l'information tant recherchée. Mais ceci est de la préhistoire ! Depuis le 1er juin, la veille du début de la saison estivale, l'entreprise qui gère l'aéroport d'Alger Houari Boumediène a lancé un site web www.aeroportalger.dz rendant accessible une somme d'informations qui intéressera les voyageurs et toute personne utilisant les services de l'aéroport. Il est clair qu'au top des informations recherchées, les horaires d'arrivée et de départ des vols sont au premier rang. Pour cette première phase, la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) a mis en ligne les horaires des vols à partir de et envers le terminal 1 (international). Les dates disponibles vont jusqu'au 25 octobre 2008. Pour les autres terminaux (terminal 2 domestique, terminal 3 pour les vols pèlerinage et charters), l'entreprise n'a pas encore mis en ligne leurs horaires respectifs. Un suivi en temps réel des arrivées ou des départs effectifs et ou des retards n'est toutefois pas disponible. Le site se décline uniquement en français. Il gagnerait à se décliner, dans une seconde version, en langue arabe. Aéroport Houari Boumediène ou aéroport d'Alger ? « Des informations concernant tous les services et commerces disponibles à l'aéroport sont également disponibles sur ce site, tels les moyens d'accès à l'aéroport, les navettes et taxis ainsi que les bureaux de change, banques et hôtels », lit-on dans le communiqué de l'entreprise de gestion de l'aéroport. Le défunt président Houari Boumediène doit se retourner dans sa tombe. L'observateur est tenté de se poser la question du nom de l'aéroport : aucune référence au nom de Houari Boumediène. Est-ce que l'aéroport a été rebaptisé ? Ou, pire encore, on veut le rebaptiser en catimini en tablant sur l'habitude de la nouvelle dénomination ? Car, même le logo du site ne contient que : aéroport d'Alger. A noter que la conception et la réalisation du site a été confiée à Dynamic Pixels, une web agency de Biu Net. Elle a eu à réaliser plusieurs sites algériens dont Cevital (cevital.com), Hamoud Boualem (hamoud-boualem.com), la Poste algérienne (poste.dz) et Nissan (nissan.dz).
Par: Samir Ben - El Watan
L'e-pub dépasse les 10 % des dépenses publicitaires globales dans sept pays : Pays-Bas (18,5 %), Norvège (15,6 %), Royaume-Uni (15,3 %), Danemark (14,3 %), Suède (13,3 %), Allemagne (11,6 %), et Pologne (10 %). Viennent ensuite la Belgique (9,1 %) et la France (8,8 %). Les plus fortes croissances sur 2007 sont enregistrées en Grèce (91 %), Espagne (55 %) et Slovénie (49 %).
Les annonceurs dépensent seulement 38 euros par internaute en France, contre 133 en Norvège, 121 au Royaume-Uni et 76 en Allemagne par exemple. Aux Etats-Unis, la dépense moyenne par internaute est de 92 euros.
En présentant ce nouveau produit, lors d'une conférence de presse à Moutain View, son siège californien, Google a affirmé que la plateforme d'accès à Google Health était totalement sécurisée et indépendante de la plateforme permettant aux internautes de surfer grâce au moteur de recherche de Google. Il n'y aurait donc aucun risque de voir ses données médicales se retrouver sur le net contre son gré. « nous avons mis en place la politique de protection des données privées la plus stricte qui soit », a insisté Marissa Meyer, vice-présidente de la division des produits de recherche chez Google. Connecté avec des pharmacies, des cliniques et des laboratoires, Google Health permet à tout internaute de stocker ses données médicales, d'avoir une copie électronique de son dossier médical, et de le partager comme bon lui semble. Un internaute peut par exemple décider de stocker sur Google Health ses résultats d'analyse, son CV sanitaire, ses séjours en clinique ou à l'hôpital, ses ordonnances, les médicaments qu'il prend, etc. Et lui seul peut décider avec qui partager ces informations. Ainsi, l'utilisateur peut décider par avance que tout son dossier médical ainsi stocké sera accessible par un hôpital en cas d'intervention urgente. « Google stocke une copie de vos données médicales, à votre place, c'est une base de données contrôlée par l'utilisateur que Google ne fait qu'héberger, a insisté Roni Zeiger, directeur de Google Health. Avec ce produit, Google lance un nouveau défi au géant du logiciel Microsoft, qui offre un service similaire depuis octobre avec HealthVault.
Source: El Watan
Au cours d’une conférence de presse animée en marge des ateliers consacrés à l’occasion pour les nouvelles solutions d’intégration, l’organisateur et ses partenaires, en présentant leurs sociétés respectives, sont revenus sur les réalités et perspectives du marché algérien des Tic notamment dans son segment de solutions d’accès à internet haut débit.
En s’associant à des partenaires comme Alcatel-Lucent pour la partie commutateurs, HP pour les serveurs et Systimax pour le câblage intelligent, SLC avec son millier de clients/entreprises utilisant la technologie WiMAX tend à devenir un intégrateur complet de solutions.
«Il va de l’intérêt national que les technologies de l’information qui constituent désormais un élément central dans toute les activités humaines soient mobilisées et encouragées, afin de permettre des solutions rationnelles aux différents problèmes et, partant, de favoriser l’essor économique», a déclaré en substance Lotfi Nezzar, directeur général de SLC.
Cela dit, l’encouragement de l’utilisation des Tic à commencer par la démocratisation de l’accès haut débit ne devrait pas se faire, précise le manager de SLC, au détriment des intérêts des opérateurs. Ce dernier en saluant l’initiative prise par Algérie Télécom de réduire de 50% les tarifs d’accès à internet mettra l’accent sur l’autre aspect de cette décision qui aurait engendré de son avis des ventes à perte pour Algérie Télécom et d’une manière encore plus accentuée pour la concurrence.
Pour que les providers retrouvent leur équilibre dans cette nouvelle tarification, arrangeant plus bien sûr le client final qui est le citoyen, M. Nezzar dira qu’Algérie Télécom doit faire des efforts sur les prix d’interconnexion qu’il propose de réduire de 70%.
A ce sujet, il annoncera, en sa qualité de fournisseur de services Internet, que sa société compte saisir l’Autorité de régulation sur ce qu’il qualifie de «concurrence déloyale».
Abondant sur la dernière coupure dont a été victime son réseau WiMAX récemment, il pointera un doigt accusateur vers France Télécom Egypte qui serait derrière «l’acte malveillant», ayant endommagé le lien de SLC en Espagne. Reconnaissant la réaction rapide et efficace d’Algérie Télécom dans le rétablissement du lien, après une journée et demie de black-out, lequel opérateur a en plus exigé l’ouverture d’une enquête sur l’affaire, M. Nezzar annonce l’établissement d’un deuxième lien avec l’Italie pour éviter à sa clientèle ce genre d’incidents à l’avenir.
Par ailleurs, et en réponse à une question sur le volume du marché local des Tic, le responsable d’Alcatel-Lucent Algérie, Slimane Djellal, explique que dans un marché où la classification des entreprises n’est pas vraiment établie, il est difficile de quantifier son volume. Il reste qu’avec quelque chose comme 200.000 TPE (entreprises de 1 à 5 salariés) recensées et des institutions publiques représentant 80% du marché, le réseau algérien d’entreprise pèserait annuellement 100 millions d’euros.
A noter qu’avec un chiffre d’affaires de 80 à 100 millions de dollars réalisé en Algérie, cet équipementier détient une belle part du marché national des réseaux d’entreprises en sa qualité d’important partenaire d’Algérie Télécom.
Quant au nouveau réseau local de Hassi Messaoud qu’il vient d’investir avec les SLC, Systimax et HP, il constitue un autre apport de taille en sachant que les entreprises d’hydrocarbures, basées dans la région pour l’écrasante majorité, consacrent annuellement pour les Tic 3% de leur imposant chiffre d’affaires.
De nombreux chefs d’entreprises, des experts nationaux et étrangers, des universitaires et les représentants de la presse étaient présents à cette manifestation. Ce fut le recteur de l’Université de la formation continue qui a tracé les objectifs fixés à cette manifestation destinée à s’inspirer de ce qui se fait à l’extérieur et de l’adapter pour notre propre compte.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a évoqué, dans son intervention, les nouveaux instruments qui accompagnent aujourd’hui l’économie de la connaissance qui, aujourd’hui, permettent la valorisation des ressources humaines et d’affronter dans les meilleures dispositions possibles la concurrence à l’échelle internationale. Les changements induits par cette éruption de l’économie de la connaissance visent à une sécurité accrue, à la mise en place par l’Etat d’une politique de l’intelligence économique. Cette culture et son prolongement en termes d’organisation nécessitent des investissements importants dans l’administration d’un pays, dans les universités et les centres de recherche, permettre aux entreprises de disposer d’informations de nature stratégique qui serviront d’aide à la décision. L’enseignement spécialisé initié par l’UFC sous la forme d’un DPGS en post-graduation en intelligence économique, ouvert en 2007, est une avancée substantielle.
Intervenant à la suite du ministre de l’Enseignement supérieur, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, relève dans son propos qu’il n’existe pas de définition exhaustive de l’intelligence économique, du moins pas encore. L’intelligence économique s’adapte à tous les contextes présentement, un instrument qui soit sophistiqué et utile à ceux qui l’utilisent. Nous sommes à l’intérieur d’un système, un marché où les entreprises doivent aller au maximum de leurs capacités pour affronter la concurrence. Il faut donner du temps à nos entreprises pour se constituer et se doter en stratégie.
L’intelligence économique en Algérie est en construction, construction du concept et structuration de son contenu. Tout ce travail a été fait au travers de la stratégie mise en place par le gouvernement, selon M. Temmar.
Il s’agit du recueil et de l’exploitation de l’information au service d’un pilotage stratégique des entreprises et développement des connaissances. Tout ce qui peut donc permettre de décider dans les plus brefs délais. L’intelligence économique est cette information organisée. Il s’agit de toute opération visant à mettre à la disposition des décideurs des informations qui serviront d’aide à la décision.
Pour l’orateur, l’intelligence économique est un instrument qu’il faut savoir utiliser. Il est sophistiqué. Ceux qui sont appelés à l’utiliser doivent donc être préparés. La politique publique d’intelligence économique inclut de nombreux aspects, la mise à niveau notamment. L’innovation compte beaucoup dans une stratégie d’intelligence économique. Cela va avec une politique de promotion de ressources humaines. Il n’y a enfin pas d’intelligence économique sans support. Ce support est alors constitué par les TIC.
Le ministre a souligné que les experts présents au colloque peuvent nous aider, dit-il, à mieux cerner le concept et à mieux le définir, celui de l’intelligence économique. Pour M. Temmar, l’IE n’a de sens que si elle prépare l’entreprise algérienne à mieux s’assumer et défendre ses intérêts, affronter la concurrence, prendre les décisions les plus appropriées.
Le ministre a souligné que notre économie est déjà dans la mondialisation, que la phase d’intégration à celle-ci est achevée. Notre économie fonctionne dès lors sur un mode de liberté économique, on ne peut donner ses chances à l’économie du pays, la rendre compétitive que si elle se dote de capacités nouvelles.
Pour le ministre de l’Industrie, l’Etat tire sa puissance de la compétitivité de ses entreprises. Il faut donc renforcer la compétitivité des entreprises. Le fil conducteur en la matière demeure l’information. Si nos entreprises ne sont pas capables d’utiliser l’information, elles dépendront forcément de l’extérieur. L’intelligence économique passe par la réorganisation des entreprises, du dynamisme de leurs dirigeants. Notre économie est une économie ouverte, où l’action de l’Etat est une action nécessaire qui permet de réunir les conditions nécessaires pour que les entreprises aillent à la compétitivité. Nous avons des id
Il aura pour thème «La gouvernance des institutions et l’intelligence économique». Le recteur de l’UFC a fait état des modalités d’organisation et des objectifs poursuivis à travers ce colloque, en rappelant que le concept de gouvernance est aujourd’hui au centre de tous les débats à l’échelle des institutions, comme celle des entreprises. C’est un concept qui désigne le processus allant des prises de décisions à leur application, souligne l’orateur, qui y ajoute à leur contrôle aussi au sein des institutions et des organisations publiques, privées, entrpreneuriales, nationales ou locales.
S’agissant du concept d’intelligence économique, celui qui désigne l’anticipation et l’ensemble des actions permettant à une organisation d’identifier les raisons d’aller dans telle direction, compte tenu des informations et connaissances en sa possession. Le recteur de l’UFC, en évoquant l’association intelligence économique, gouvernance, affirme qu’elle paraît naturelle, puisque les deux concepts reposent sur la maîtrise des décisions pour agir de manière éclairée dans le respect des objectifs de l’organisation.
Parlant du colloque, M. Lemnouar souligne qu’il a pour objectif d’essayer de comprendre pourquoi l’institution publique, concernée comme l’entreprise par la gouvernance, peut bénéficier de l’appui de la démarche méthodologique de l’intelligence économique. Le recteur de l’UFC rappelle que le gouvernement algérien, voilà plus d’une année, a pris position pour le développement de la culture de l’intelligence économique dans les entreprises avec l’aide de l’Etat. Selon une déclaration finale d’un Conseil de gouvernement tenu en date du 20 décembre 2006, l’intelligence économique s’entend comme une démarche d’anticipation et de projection dans le futur, fondée sur les liens qui unissent les réseaux des entreprises et ceux des opérateurs économiques. C’est un volet qui s’avère en tout cas important dans la stratégie nationale industrielle. Le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements a intégré l’intelligence économique dans son organigramme, en lui dédiant toute une structure sans compter qu’elle est sous-entendue dans l’ensemble des actions initiées.
L’ambition est la diffusion d’une culture de l’intelligence qui ambitionne d’agir sur les comportements individuels comme collectifs des acteurs économiques privés comme publics. Il y a aussi l’objectif de création d’une synergie public-privé, la promotion du développement, la mise en place de dispositifs de veille. Cet ensemble d’actions vise à faire face aux conditions de l’ouverture du marché à la concurrence et de décourager les pratiques déloyales en jouant la transparence.
Enfin, l’intelligence économique telle que perçue aujourd’hui fait appel à la prospective en décelant les actions stratégiques à entreprendre. Il est attendu de l’Etat, la mise en place d’une politique nationale d’intelligence économique et de veille stratégique à même d’offrir aux entreprises les moyens de se doter d’outils nécessaires visant à la conduite de sa politique.
La globalisation, l’ouverture des marchés et les déréglementations, note le recteur de l’UFC, sont les témoins de la poussée du libéralisme et de ses dérives : pénurie, spéculation, malversations et pratiques frauduleuses.
Les problèmes de gouvernance en sont rendus difficiles. L’orateur rappelle un certain nombre de caractéristiques majeures qui peuvent qualifier la bonne gouvernance comme la démocratie représentative, le respect de la loi, la transparence dans la gestion, la réactivité, la médiation, l’équité, l’efficacité, la responsabilité.
Ce sont autant de concepts qui, associés les uns aux autres, donnent une image aussi fidèle que possible de ce que peut être la bonne gouvernance. Quelle est alors la part de l’intelligence économique dans cette pratique de la bonne gouvernance, s’interroge M. Lemnouar et comment en faire profiter les acteurs institutionnels et les acteurs économiques, c’est un des buts du colloque organisé par l’UFC de dévoiler la marche à suivre. L’objectif de la manifestation est de favoriser le dialogue entre les acteurs publics et privés et d’avoir leurs témoignages sur ce qui a été entrepris. Le recteur rappelle que le colloque vient couronner la post-graduation spécialisée en intelligence économique créée en avril 2007, dans le cadre de la coopération algéro-française.
Evoquant la tenue du colloque des 14, 15 et 16 juin prochains, le recteur de l’UFC souligne que cette manifes
Cette 16e édition est considérée comme «les jeux olympiques des TIC». Elle a été le point de convergence pour près de 2.800 participants. En fait, tous les records ont été battus, les organisateurs n'en attendaient que 2.500, venant de plus de 80 pays.
Ce Congrès se tient une fois tous les deux ans. C'est une réunion de professionnels réunissant des dirigeants d'entreprises, le milieu universitaire ainsi que les membres influents de société civile mondiale avec à leur tête Bill Gates.
Ils se rencontrent pour influer sur le développement économique et social à travers un échange de politiques et d'idées sur les TIC à l'échelle internationale. Bill Gates, à travers une intervention holographique, Vinton Cerf, le père et pionnier de l'internet et actuellement vice-président de Google, le président d'Intel, le président de l'ICANN, le prix Nobel de la paix et président du Panel intergouvernemental sur le changement de climat, Dr Rajendra Pachauri, le secrétaire général de l'IUT (Union internationale des télécommunications de l'ONU), le président d'Ebay pour ne citer que quelques-uns !
L'AITA algérienne, qui est membre votant au niveau de la WITSA américaine, organisatrice depuis bientôt près de 30 ans du WCIT, a élu cette année son nouveau président qui, pour la première, n'est pas de nationalité américaine. En effet, c'est un Malaisien qui a remporté la présidence par deux voix, ce qui permet à l'Alliance internationale des technologies de l'information et des services (World Information Technology and Services Alliance, WITSA) d'être délocalisée à Kuala Lumpur. Depuis plus de 10 ans aux USA, la Malaisie abritera la WITSA pour la première fois.
Ce Congrès a confirmé l'évidence que l'internet est devenu une composante essentielle de l'activité économique mondiale. Il assumera un rôle incontournable et de plus important dans tous les échanges et le commerce dans les années à venir. Bill Gates, dans son intervention au moyen de la technologie holographique qui lui a permis d'assister au Congrès debout sur la scène, grandeur nature, représenté par une image en 3D, a estimé que l'internet est la plus grande et la plus utile des inventions tout en bouleversant durablement l'humanité, aussi profondément que le langage et l'écriture.
Cette humanité dont les spécialistes estiment son nombre d'utilisateurs de l'internet à un peu plus d'un milliard, soit 1,32 milliard, représente 20% de la population mondiale, où l'Europe représente 40% et l'Afrique 4,7%. Ils pensent que le défi immédiat serait de connecter le prochain milliard d'utilisateurs à travers le monde dans un environnement stable, sûr et durable avec le challenge de trouver des moyens de connecter les quatre milliards d'utilisateurs restants, l'une des grandes missions des différents WCIT est d'y remédier en rassemblant ceux qui ont les idées, ceux qui les testent, ceux qui les réalisent et ceux qui les exploitent.
Sur un autre chapitre, Vinton Cerf, le père de l'internet, prévoit, qu'étant actuellement à moins de 20%, la pénétration de l'internet à l'échelle mondiale devrait dépasser les 70% en 2035, l'internet aura alors l'âge adulte de 52 ans. Il estime qu'en 2035, cette pénétration dépasserait allègrement les 100%, dans les pays développés. En effet, la quasi-totalité de nos appareils aura des capacités de connexion à internet (internet enabled device) à l'instar de l'utilisation du mobile, où certains peuvent tout simplement posséder et utiliser plus d'un à la fois. Vinton a aussi averti les pays qui ne l'ont pas encore fait, de se préparer sérieusement au changement de l'adressage de l'internet. Actuellement, l'IPv4 (Internet Protocol Version 4) qui viendra à saturation aux alentours de 2010 est en train d'être actuellement remplacé par le nouvel adressage, l'Pv6 qui permet un adressage de 3.403 _ 1038 adresses possibles (3403 suivi de 34 zéros, soit quelques milliards de milliards de milliards de milliards !) comparativement à l'IPv4 qui ne peut en adresser que 4,3 milliards.
Dans le chapitre du futur de l'internet, largement évoqué par un panel de spécialiste, le Dr Rajendra, spécialiste de l'environnement et du changement climatique, estime, pour sa part, que les déchets des TIC impacteront négativement notre environnement si rien n'est fait par nos gouvernants dans les 5 à 10 ans à venir. Il termine son intervention par une note optimiste en indiq
Lotfi Merad - Alger (Le Soir) - Ce prix initié par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements est destiné aux entreprises et organismes algériens ou de droit algérien publics et privés obligatoirement certifiés Iso 9000 et Iso 14 000. Il a pour principal objectif de récompenser la meilleure entreprise qui s’engage dans une démarche qualité. En sa qualité de président du jury, Mohamed El Hadi Louadfel, par ailleurs président-directeur général de l’entreprise BCR, a estimé que la finalité de ce concours est «d’instaurer au sein des entreprises une politique de préservation des intérêts du client». Après réception et étude des dossiers des entreprises candidates, les résultats seront annoncés le 3 décembre prochain. Selon les explications du P-dg de BCR, le choix des entreprises se fera sur neuf chapitres inspirés de ceux du référentiel Iso 9000, notamment en ce qui concerne l’implication du personnel de l’entreprise et la direction dans la démarche qualité ainsi que l’écoute du client et des usagers. Au-delà de la récompense, un trophée honorifique, un diplôme d’honneur et un chèque de deux millions de dinars, l’entreprise lauréate aura la crédibilité de travailler dans les normes internationales vis-à-vis de ses partenaires nationaux ou étrangers.
L. M.
VENTES DE PRODUITS BCR CONTREFAITS
500 millions de pertes annuelles
La contrefaçon touchant les produits BCR représente chaque année près de 500 millions de dinars, soit l’équivalent de 20 à 25% du chiffre d’affaires annuel du groupe qui tourne autour de 2,5 milliards de dinars. Selon le P-dg de BCR Mohamed El-Hadi Louadfel, les produits BCR contrefaits proviennent principalement de Chine. La contrefaçon touche surtout la branche robinetterie. Et pour y pallier, un protocole a été signé avec les services des douanes et du ministère du Commerce afin de limiter les conséquences préjudiciables de ce fléau sur les consommateurs et l’économie nationale.
L. M.
CERTIFICATION QUALITÉ
L'état a consacré 500 millions de dinars depuis 2002
L’Etat algérien a consacré près de 500 millions de dinars pour les programmes de certification des entreprises à l’Iso pour la qualité. Ainsi, depuis 2002, 350 entreprises algériennes ont obtenu la certification Iso 9000. Selon Djaballah Belkacemi, chef de division de la qualité et de la sécurité industrielle au ministère de l’industrie, l’aide de l’Etat couvre 50% des frais engendrés par ce processus de certification. Principale condition, les coûts ne doivent pas dépasser 3 millions de dinars.
L. M.
Les entreprises et institutions participantes seront notées sur un total de 1000 points. Les paramètres de l’engagement de la direction, la stratégie et les objectifs, les écoutes des clients seront, entres autres, pris en compte dans l’évaluation. Les candidats désirant se mettre en lice devraient disposer de la certification ISO 9000 (management et qualité) et ISO 14 000 (environnement). L’heureux gagnant recevra une récompense symbolique de 2 millions de dinars, un trophée honorifique et un diplôme d’honneur. La cérémonie de remise du prix aura lieu le 19 décembre prochain, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la normalisation. Pour rappel, le prix algérien de la qualité a été institué dans le cadre de la mise en œuvre du programme pour le développement d’un système national de normalisation, approuvé par le gouvernement en mars 2000.
Hocine Lamriben
إستطاع أحد الجزائريين اختراق موقع إسرائلي لاستعراض الصور وقد كتب هذا الجزائري على وجهة الموقع لا إله إلا الله محمد رسول الله ....الله أكبر عاشت غزة وتحيا الجزائر , القدس لنا كما وضع على واجهة
الموقع رايتي فلسطين والجزائر , وهي رسالة تعاطف واضحة مع ما يعيشه الشعب الفلسطيني , وبعد هذا الإختراق حلقة في سلسلة إخترعات المواقع إسرائلية خاضها جزائريون بنجاح كبير.
[13-04-2008]
En ne s'alignant pas sur les exigences de Yahoo, Microsoft garde la capacité et les fonds pour conclure une multitude d'accords, mais peu d'entre eux lui offriraient autant qu'un partenariat avec le portail internet.
Quand Steve Ballmer, directeur général de Microsoft, a retiré son offre de 47,5 milliards de dollars (30 milliards d'euros environ) il a renoncé à ce que lui et le marché percevaient comme la meilleure perspective de croissance rapide dans le domaine de la publicité et des services en ligne, la meilleure également pour concurrencer Google.
Lundi, le marché devrait accueillir favorablement le renoncement de Microsoft, mais il regrette à l'inverse l'entêtement de Yahoo. À 08h00 GMT, Yahoo perdait 17,2% à la Bourse de Francfort dans les premiers échanges à 14,88 euros, soit 23 dollars. Samedi, lors de sa dernière offre, Microsoft proposait 33 dollars par action.
"En fin de compte, notre objectif est de bâtir un géant de la recherche, de la publicité en ligne, des médias et des réseaux sociaux", écrit Steve Ballmer dans un courrier adressé dimanche à ses salariés et dont Reuters a eu connaissance.
"Même si l'acquisition de Yahoo nous aurait permis d'atteindre nos objectifs plus rapidement, je suis convaincu que nous pourrons atteindre ces objectifs sans Yahoo."
Selon lui, Microsoft pourrait y parvenir seul, mais un autre scénario à la faveur du marché, celui qui voit la firme de Seattle utiliser les capitaux prévus pour racheter Yahoo afin de réaliser des acquisitions de moindre importance ou de nouer des partenariats stratégiques.
Ils pourraient prendre la forme d'un rapprochement avec la filiale AOL de Time Warner ou avec Fox Interactive Unit, celle de News Corp, qui comprend, entre autres, le populaire site de socialisation MySpace.
Les dirigeants d'AOL avaient approché Microsoft lorsque Steve Ballmer avait fixé un délai de réflexion de trois semaines à Yahoo pour accepter ou rejeter son offre.
News Corp a également contacté Microsoft pour lui proposer de prendre ensemble le contrôle de Yahoo.
Aucun responsable d'AOL n'était disponible pour commenter ces informations.
GROSSIR VITE
"Un partenariat ou l'acquisition des activités internet de News Corp ou d'AOL serait un bon début", pour concurrencer Google, pense Peter Misek, analyste chez Canaccord Adams.
En décembre, 590 millions de visiteurs uniques avaient été comptabilisés pour Google, 540 millions pour Microsoft et 485 pour Yahoo, selon les données de comScore.
À titre de comparaison, les sites de Time Warner, dont AOL, n'ont été consultés que par 274 millions de personnes, et ceux de Fox Interactive Media par 158 millions de visiteurs.
Mais Microsoft pourrait préférer consacrer la manne inutilisée pour le rachat de Yahoo à d'autres acquisitions, en privilégiant par exemple des "start-up" à l'origine de moteurs de recherche sophistiqués ou de plate-formes en ligne de publicité afin de bâtir un ensemble capable de rivaliser avec Google, pense Peter Falvey, banquier chez Revolution Partners, un établissement spécialisé dans l'investissement technologique.
"Ils pourraient racheter de nombreuses start-up intéressantes et faire parler leur savoir-faire publicitaire", poursuit Favley.
Mais aucune de ces options ne conférerait à Microsoft la puissance de feu nécessaire pour concurrencer Google avec efficacité.
"La stratégie des petits pas incluant par exemple un rachat de Digg ne fera pas bouger le curseur de Microsoft", juge Todd Greenwald, analyste chez Nollenberger Capital Partners, évoquant un site participatif d'évaluation et de hiérarchisation de contenus internet.
Selon lui, Microsoft pourrait se permettre de racheter Facebook, dans lequel il a investi 240 millions de dollars l'année dernière et profiter de la popularité du site de réseau social pour ramener ses utilisateurs vers ses propres contenus.
Mais rien de tout cela ne lui rapporterait autant qu'un rachat de Yahoo. "Ballmer a besoin de grossir vite et de s'adapter au marché, et il ne peut y parvenir en le construisant de toute pièce", rapporte une personne proche des négociations entre Microsoft et Yahoo.
À l'heure actuelle, la situation de Microsoft reste toutefois plus enviable que celle de Yahoo. Microsoft peut même se permettre de rester dans l'expectative en attendant le moment opportun pour lancer une nouvelle offre sur Yahoo.
Selon les observateurs, la légère hausse du titre Microsoft attendue lundi devrait montrer que le marché reste patient à l'égard de Steve Ballmer.
"Il y a beaucoup de sceptiques à Wall Street qui s'interrogeaient sur la stratégie de Microsoft, et ils devraient applaudir son choix d'être resté ferme sur le prix et de ne pas avoir surenchéri", est
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Le passeport biométrique succèdera progressivement au passeport électronique dont six millions d'exemplaires ont été fabriqués depuis le 13 avril 2006.
Conformément à un accord européen du 13 décembre 2004, le passeport biométrique français, intitulé simplement "passeport", appellation qui se substitue à celle de "passeport électronique", devra être disponible avant le 28 juin 2009.
D'ici là, deux mille mairies seront équipées de machines gratuites qui enregistreront les photos et empreintes digitales numérisées insérées dans la puce de ces passeports biométriques.
Ce décret complète celui du 30 décembre 2005, pris pour les passeports électroniques. Il spécifie ainsi que "lors du dépôt de la demande de passeport il est procédé au recueil de l'image numérisée du visage et des empreintes digitales de huit doigts du demandeur. Les empreintes digitales des enfants de moins de six ans ne sont pas recueillies".
"A moins que le demandeur ne fournisse deux photographies d'identité de format 35X45 mm identiques, récentes et parfaitement ressemblantes, le représentant de face et tête nue, l'image de son visage est recueillie par la mise en oeuvre de dispositifs techniques appropriés", précise le décret.
Il stipule par ailleurs qu'"à titre exceptionnel et pour des motifs de nécessité impérieuse ou d'urgence dûment justifiée, il peut être délivré un passeport d'une durée de validité d'un an ne comportant pas de composant électronique (...)".
[Aps 30/4/08]
[Aps 27/4/08]
C’est pourquoi, eu égard aux progrès constatés dans la réalisation de cette importante opération, témoignant du caractère sérieux de l’action menée par les opérateurs, sur demande de ces derniers et en concertation avec eux, l’Autorité de régulation a décidé de proroger d’un mois, soit jusqu’au 31 mai 2008 inclus, le délai qui leur avait été initialement imparti pour mener à bien l’opération d’identification des cartes SIM anonymes.
Une information capitale a été prise en concertation avec le ministère de l'Education nationale en vue de soulager les familles en période de tension durant les inscriptions scolaires. Le ministre a officiellement annoncé que l'acte de naissance n°12 (extrait du registre d'origine) ne sera dorénavant exigé que pour les élèves qui s'inscrivent pour la première fois à l'école.
En effet, pour le seul mois de septembre de chaque année, les 8 millions d'élèves inscrits dans les établissements scolaires sont tenus de fournir l'acte de naissance n°12 d'où l'intérêt de l'accord obtenu du ministère de l'Education nationale pour que cet acte ne soit désormais exigé que pour ceux qui s'inscrivent pour la première fois à l'école, soit 300.000 à 350.000 enfants inscrits chaque année en première année primaire.
Il a cependant précisé que le reste des élèves ont déjà un dossier dans leurs établissements scolaires respectifs, qui doit être transféré automatiquement vers le nouvel établissement de l'élève.
La généralisation de l'informatisation des actes et registres de l'état civil sera opérationnelle avant la fin 2009. L'opération de numérisation, qui s'inscrit dans le cadre de la modernisation de la gestion des Collectivités locales, est qualifiée de difficile et complexe par le ministre, car il est question d'informatiser, de photographier chaque page du registre et la transcrire sur ordinateur à partir d'un logiciel.
Mais soutient Daho Ould Kablia, que « sur la base de résultats encourageants que nous avons engagé au titre du programme financé par l'Union européenne (UE), trois opérations pilotes à Alger, en ce qui concerne les communes de Hydra, Bab El Oued et la ville d'Oran, nous pouvons procéder progressivement à l'élargissement du processus pour sa mise en application sur l'ensemble des communes avant 2009».
Concernant la situation des collectivités locales et les mesures à prendre pour la réhabilitation du service public, le ministre avance la reconstitution de plus de 5,5 millions d'actes d'état civil, sur plus de 7 millions détériorés, et ce dans le cadre des opérations de renouvellement des actes d'état civil.
Au total, sur 39.185 registres comportant 7.149.833 actes d'état civil détériorés, le ministre indiquera que 23.360 registres comportant 5.543.351 actes d'état civil ont été renouvelés. Daho Ould Kablia a précisé que la détérioration de ces registres est due essentiellement à leurs utilisations permanentes et répétitives, ajoutant que de nombreux registres ont été également brûlés ou détruits lors d'attaques visant les sièges des communes et des archives durant la décennie noire, ajoutant qu'il y a eu aussi beaucoup de cas où il a fallu enregistrer des actes d'état civil pour des personnes qui en sont dépourvues, notamment dans le grand Sud.
L'opération de réécriture d'un certain nombre de dossiers perdus a été effectuée en liaison avec le ministère de la Justice (l'état civil est sous la double tutelle du ministère de l'Intérieur et de celui de la Justice) et c'est ainsi que l'on a pu rétablir les règles pour reconstituer les registres qui étaient perdus, y compris avec leurs copies légales déposées au niveau des greffes.
A la question sur la prorogation du délai de validité du document d'état civil qui est actuellement d'une année, le ministre a fait savoir que ce délai est réglementaire et convenable, estimant que sa modification ôterait toute crédibilité à ces actes sachant les événements qui peuvent intervenir dans le cours d'une vie en une année (décès, mariage, divorce, changement de nom, etc.).
A propos de l'exigence d'un droit de timbre sur les imprimés d'état civil, le ministre rappellera que ce projet avait été proposé par le ministère de l'Intérieur et rejeté en 1998 par l'APN, expliquant par ailleurs que toutes les dépenses liées à l'état civil sont prises en charge par l'Etat.
L'actualisation du fichier du registre national des noms de personnes est une affaire est un instrument relevant de l'officier de l'état civil dans le choix de certains noms et que la loi relative à l'état civil et le code civil doivent être les principales références pour le choix des noms.
La modernisation et l'amélioration du service public sont des préoccupations constantes pour le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en vue de rapprocher l'administration des citoyens. A ce titre, Ould Kablia avance l'ouverture de nouvelles annexes des APC du Sud, l'organisation de 21 rencontres de sensibilisation et d'orientation au niveau local et régional, 8 rencontres d'information régionales destinées aux présidents d'APC. Il précisera qu
L’internet protocol version 4 (IPv4) ne serait plus en mesure à partir de 2010 de supporter de nouvelles adresses internet. Ce qui bloquera entièrement le système internet et la recherche informatique. Cependant, un nouveau système vient d’être mis en place dans certains pays développés, et c’est de l’IPv6 dont il s’agit. Celui-ci va secourir le monde de l’internet en offrant un espace plus large, plus sécurisé et adapté aux nouvelles technologies. Pour information, l’IPv4 utilise une adresse IP sur 32 bits, ce qui est un facteur limitant à l’expansion d’internet puisque 4 294 967 296 adresses uniquement sont possibles. C’est d’ailleurs cette limitation qui a incité les chercheurs dans le domaine informatique à développer l’IPv6 et aussi la procédure de transition entre ces deux systèmes. Ces informations nous ont été fournies hier à la 5e édition du Salon professionnel sur les technologies de l’information, par Mme Christine Maxwell, invitée d’honneur de cette manifestation. Mme Maxwell est chercheuse. Elle est cofondatrice de l’annuaire en ligne de Magellan, l’un des annuaires les plus visités des sites sur l’internet. Selon elle, l’Algérie doit d’ores et déjà réfléchir pour se doter de l’IPv6 et se mettre à l’avant de l’événement et devenir leader en ce domaine dans très peu de temps.
L’on croit savoir qu’une étude est actuellement en cours au niveau du département de Boudjemaâ Haïchour. Une avancée courageuse mais pas suffisante, selon notre interlocutrice, qui estime qu’il faut « agir sans attendre vu le peu de temps qui reste avant 2010 ». « Si l’Algérie fait vite cette transition, elle deviendra un pôle de la technologie internet dans le Maghreb et devancera le Maroc et la Tunisie », dit-elle. Evoquant la sécurité de l’information sur internet et le débat entretenu actuellement par l’Union européenne qui aspire à la surveillance des sites internet pour lutter contre les appels diffusés sur ce canal pour incitation au terrorisme, Mme Maxwell croit savoir que la seule solution envisageable est celle de l’éducation. « Il faut enseigner aux enfants et aux jeunes des méthodes de recherches sur internet afin qu’ils fassent le tri sur toute l’information et qu’ils apprennent à se méfier et à ne pas croire tout ce qui est diffusé », souligne-t-elle en insistant sur le rôle des parents et des enseignants dans la facilitation de la recherche à leur progéniture. Elle cite l’exemple de l’Algérie qui dispose d’un potentiel de jeunesse à préserver de la mauvaise utilisation de l’Internet et leur orientation vers une recherche critique à des fins positives.
[Aps 23/4/08]