Deux cents chercheurs algériens vivant à l’étranger sont retournés au pays en 2011. L’annonce a été faite dimanche par Abdelhafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur, invité de la chaîne III de la radio nationale.
Pour illustrer son propos, il a évoqué le recrutement cette semaine par l’université de Chlef et de Saïda de deux chercheurs en génomique et en biologie moléculaire. « Ces deux chercheurs publient leurs travaux dans la revue de référence Nature. Cela veut dire que des chercheurs de haut niveau reviennent parce que leur situation socio‑économique dans le pays a été nettement améliorée. Nous essayons, dans la mesure du possible, de garantir au chercheur le même environnement qu’il a déjà à l’étranger. Il est vrai qu’il y a une année, la situation de l’enseignant n’était pas reluisante. Personne n’était tenté de revenir. Aujourd’hui, le niveau social a été relevé. Un statut a été donné à l’enseignant. Les conditions ont donc changé. Je suis sûr que dans les années qui viennent, ce processus de mobilité va se renverser. Nous aurons plus de chercheurs qui reviennent que ceux qui repartent », a‑t‑il expliqué.
Pourtant, 50 % des étudiants qui partent à l’étranger ne retournent pas au pays. Entre 1994 et 2006, 71 000 chercheurs et cadres ont quitté l’Algérie. « Il faut positiver la fuite des cerveaux. Avoir autant de chercheurs algériens à l’étranger, c’est avoir autant de capacités potentielles qui pourront être mises au service de l’Algérie. Nous avons mis en place des mécanismes pour permettre à ces chercheurs d’interagir avec leurs collègues en Algérie. Les textes sont encourageants du point de vue rémunération. Leur voyage et hébergement sont pris en charge par l’État pourvu qu’ils nous apportent un plus avec un projet structurant », a souligné Abdelhafid Aourag. Il a plaidé pour le rapprochement de l’université du monde socio‑économique en encourageant la mobilité des compétences dans les deux sens et a insisté sur la durabilité de la recherche. Il est important, selon lui, de dépasser les programmes nationaux de recherche et les opérations ponctuelles.
Trente‑quatre programmes nationaux ont été retenus lors du précédent plan quinquennal qui s’achève en 2012. Un plan doté de 100 milliards de dinars. « Aujourd’hui, nous sommes à peu près 600 chercheurs pour un million d’habitants alors que la norme universelle est de 1 080 chercheurs pour un million d’habitants. La carence est donc liée à la mobilisation de ressources humaines, pas aux infrastructures. Il faut qu’on redonne confiance aux chercheurs à travers un processus de formation continue. La clef de la réussite du système national de recherche est de garantir une mobilité totale des chercheurs. Grâce à cela nous pouvons créer la compétitivité », a‑t‑il relevé.
«Le e-learning en est à ses balbutiements en Algérie»
EduDz, physique48, etudiantdz, et bien d’autres. Ils sont de plus en plus nombreux, avec du contenu riche. Leur point commun ? Ils ont investi le filon de l’apprentissage en ligne ou ce qu’on appelle plus communément le e-learning.
Pour rappel, le e-learning et la e-education sont deux priorités du programme e-Algérie 2013. Parmi les objectifs fixés, citons l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans les différents paliers qui devra passer, entre autres, par l’usage des TIC dans l’enseignement (e-éducation) sans oublier la mise en ligne de contenus éducatifs et de programmes scolaires.
Pour nous parler un peu plus de ce secteur, Majda Nafissa Rahal, co-fondatrice et gérante du site de e-learning EduDz.net nous a accordé un entretien dans lequel elle revient sur les défis auxquels fait face le secteur.
Présentez-nous EduDz, pourquoi l’avoir créé ?
EduDz est un site de e-learning pour lycéens algériens. Nous l’avons créé alors que nous étions nous-mêmes lycéens et avions constaté le manque de ressources en ligne pour les élèves de notre niveau. On s’est alors dit : pourquoi ne pas créer cela nous-mêmes ! C’est ainsi qu’on a commencé à rassembler des cours, exercices, sujets et à les mettre à disposition des élèves, en complément des enseignements au lycée, et petit à petit nous avons constitué une solide base de données de plus de 300 documents, et plus de 9 000 membres inscrits sur le site.
Quels sont les projets autour du site ?
Hormis la section études où sont disponibles les cours et autres sujets, nous avons un blog de conseil où nous partageons des techniques et astuces pour réussir mais aussi un forum pour que les élèves puissent échanger entre eux. Et vu le relatif succès de eduDz pour lycéens,
nous avons pour projet de lancer cela également pour la fac, mais ceci reste un sacré défi !
Le e-learning en Algérie, quel bilan en faites-vous ?
Je crois ne pas me tromper en disant que le e-learning en Algérie n’en est encore qu’à ses balbutiements, tout reste à faire dans ce domaine-là ou presque. C’est bien dans le sens où l’on peut encore tout créer et le faire bien, c’est mauvais car on accuse un sacré retard !
Les sites déjà existant souffrent de leur format forum, qui n’est pas idéal pour ce type de sites qui doivent être mieux structurés (et c’est ce que nous essayons d’apporter, entre autres, avec eduDz). Par ailleurs, nous entendons parler ces derniers temps d’une initiative du ministère de l’Education pour offrir un portail de ressources en ligne, on attend de voir pour juger mais, à mon humble avis, il faudrait que cela se fasse en concertation avec les lycéens eux-mêmes (pour mieux cerner leurs besoins et ainsi ne pas construire un site en déphasage total avec la réalité).
Comment voyez-vous le web algérien dans 10 ans ?
Il est extrêmement difficile de se projeter sur 10 ans dans un domaine qui évolue aussi vite ! Mais j’imagine que l’on peut dire que 10 ans seront largement suffisants. Dabord pour que l’internaute algérien acquière une culture du Web, ensuite pour qu’il s’inscrive dans une optique de production de contenu au lieu d’en consommer uniquement.
Ces derniers mois me laissent en tous cas très optimiste quant à l’avenir du Web algérien, tant on a vu d’évènements, d’initiatives... cela ne peut qu’évoluer dans le bon sens avec une jeunesse qui en veut vraiment.
Enfin quelques années, c’est aussi éventuellement le temps qu’il faudra pour rattraper notre retard en matière de technologies, ou du moins, je l’espère !
Noureddine Bouterfa, le président-directeur général de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), a évoqué hier mercredi 11 janvier 2012 un élément particulier du réseau intelligent « smart grid » lancé en 2009. Il s’agit du compteur intelligent dont 7 millions d’exemplaires devraient être mis en service d’ici 10 à 15 ans.
Le nouveau compteur électronique permettra, en plus du comptage, des coupures à distance, des paiements électroniques, des détections d’anomalies, ainsi que la mise en place de systèmes antifraudes et de surveillance automatique, de tarification flexible et de communication évoluée. Le prototype de ce compteur doit être finalisé et mis en service la même année, en 2013 ; Sa commercialisation devrait démarrer l’année suivante.
D’un coût d’environ 3.3 millions de dollars US, le projet de développement des compteurs électroniques devrait permettre à la Sonelgaz d’accroître sa maîtrise de la consommation électrique ainsi que celle de l’offre et de la demande avec l’avantage de pouvoir réaliser des coupures à distance. Les factures seront également plus personnalisées.
Le réseau « smart-grid » élaboré en collaboration avec l’Université de Boumerdès illustre très bien la volonté de la Sonelgaz d’investir dans la recherche et la formation.
Son PDG reconnait volontiers que les 3.4 millions de dollars US prévus à cet effet, dont 650 000 pour la formation interne de la société, ne sont pas suffisants. La signature de conventions avec les universités de l’USTHB, Boumerdès, Annaba ,Batna et Chlef a pour objectif la mise en chantier de projets supplémentaires.
Conception d’un compteur de gaz intelligent
Une convention-cadre pour la fabrication d’un compteur de gaz intelligent a été signée, hier, au siège de l’institut de formation de l’électricité et du gaz de Ben Aknoun, à Alger, entre la Sonelgaz et l’université Hassiba-Ben-Bouali de Chlef. Ce partenariat est axé sur la conception d’un compteur de gaz intelligent, qui vient en complément au système de comptage électrique qui est en cours de réalisation, a expliqué le P-DG du Groupe Sonelgaz, Nouredine Bouterfa, en marge de la cérémonie de signature.
Le premier prototype de cet équipement sera réalisé en 2013, alors que sa commercialisation est prévue pour 2014. Le groupe ambitionne dans un premier temps la réalisation du compteur, son développement, sa maîtrise puis son intégration dans tout le système de gestion afin de se libérer de ceux fabriqués sous licence.
Outre sa fonction principale de comptage, cet équipement électronique permettra de procéder aux coupures de gaz à distance, et l’émission de factures personnalisées pouvant même être mensuelles, a encore précisé M. Bouterfa.
Le compteur sera également relié au système Internet permettant ainsi aux abonnés d’imprimer leurs factures et de les payer au moyen du système de paiement électronique. Sonelgaz va commencer à appliquer un nouveau système électrique, dès le deuxième trimestre de 2012 en reliant la clientèle alimentée en moyenne tension, puis les grands consommateurs, avec un compteur qui sera fabriqué au niveau de l'usine d'El-Eulma.
M. Bouterfa a souligné que l’opération qui concernera 7 millions de compteurs se fera progressivement et s'étalera sur une durée approximative de 15 ans. Il a estimé, par ailleurs, que le Groupe Sonelgaz qui réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 250 milliards de dinars, devrait consacrer 1 milliard de dinars pour développer la recherche.
Ce partenariat vise à pérenniser l’avenir des entreprises en leur donnant l’opportunité de produire localement ce que nous importons aujourd'hui, a affirmé le P-DG de Sonelgaz.
Pour sa part, le recteur de l’université de Chlef, Mostefa Bessidik, a souligné que dans le but de développer ce partenariat, l’université devrait mettre à niveau ses infrastructures de recherche, améliorer sa performance d'expertise et développer la formation continue au profit des acteurs des deux entités.
L’ambassade des Etats-Unis à Alger organise le Programme MEPI (Middle East Partnership Initiative) pour Jeunes Leaders pendant l’été de 2012. C’est un programme intensif aux Etats-Unis pour les étudiants (universitaires).
Les participants auront l’occasion de développer leurs compétences en leadership et en traitement de problèmes de groupe, et pourront explorer l’histoire et la culture des Etats-Unis afin d’élargir leur connaissances et leurs compétences en leadership. Le programme débutera le 26 Juin au 7 Août 2012 et comportera une résidence académique de cinq semaines au sein d’une université américaine, une semaine de tour d’études dans la région où se trouve l’université d’accueil et se terminera à Washington D.C.
Les participants auront l’occasion d’assister à une conférence des Alumni qui aura lieu au Moyen Orient ou en Afrique du Nord début 2013. Le programme est totalement pris en charge, y compris le transport international, le transport aux Etats-Unis, l’hébergement, la nourriture et autres frais relatifs au programme.
L’on peut postuler à ce programme si vous l’on est citoyen algérien, vivant en Algérie, et poursuivant vos études en Algérie, être âgé entre 18 et 24 ans (le 1 juin 2012), être actuellement en 1ère, 2ème, 3ème et 4ème année universitaire (sans compter le tronc commun) et vous vous engagez à retourner en Algérie pour terminer vos études.
Il faut avoir une bonne maîtrise de la langue anglaise, avoir un brillant cursus universitaire comme l’indique vos relevés de notes et les recommandations de vos professeurs, être responsable, indépendant, ouvert d’esprit, tolérant et pensif et ayant un esprit curieux, apprendre davantage sur les Etats-Unis vous intéresse, être à l’aise avec la vie dans un campus universitaire et la vie en communauté et apte à vous adapter aux différences sociales et culturelles existant entre les Etats Unis et l’Algérie, êtres prêt à passer une partie du mois de Ramadan aux Etats-Unis.
La demande du formulaire(http//algiers.usembassy.gov/academic_echanges.html) à remplir et à faire parvenir avant 17h le 26 janvier 2012 ou peut être soumis par e-mail à AlgiersPAS-MEPI@state.gov
Les compétences algériennes s’exportent bien. Etudes à l’étranger ou installation définitive, ils sont des milliers de «cerveaux» à quitter l’Algérie chaque année.
Et la destination de prédilection de cette diaspora «hautement qualifiée» est la France. Ainsi, l’Hexagone compte environ
66 000 Algériens «très diplômés» inscrits en maîtrise, dans une grande école ou en doctorat, selon une étude du secrétariat général français de l’immigration.
De même, certaines estimations font état de quelque 20 000 étudiants algériens inscrits en premier cycle dans une université française. Et ce, sans oublier les dizaines de milliers de diplômés formés dans les universités algériennes à avoir quitté le pays en quête de meilleures perspectives et de conditions d’exercice et de vie plus clémentes. Ils sont d’ailleurs plus de 10 000 médecins, toutes spécialités confondues, à s’être installés en France.
En dépit des restrictions et des freins mis par le gouvernement Sarkozy aux flux migratoires «choisis», la qualité de l’enseignement dans les établissements français attire toujours autant d’étrangers. Et en pleine polémique autour de la «circulaire Guéant», c’est un pavé dans la mare que jette cette étude du Secrétariat général de l’immigration, publiée en novembre dernier.
Ce rapport, qui évalue l’application d’un système de suivi des étudiants étrangers, s’est penché sur la contribution «notable» des étrangers à la population estudiantine. Mais pas n’importe laquelle. Il s’agit des «très diplômés», des personnes qui ont étudié ou étudient encore en maîtrise (mastères), dans une grande école et en doctorat, médecine compris. Ainsi, sur les 6,24 millions de «très diplômés» en France, 710 000 sont étrangers, et ce, en sus des 70 000 nés non français mais naturalisés. Pour les doctorants, 41,3% d’entre eux sont issus d’un «pays tiers». La part des «très diplômés» est ainsi légèrement supérieure parmi les immigrés que dans la population totale, précisent les auteurs de l’étude. Et le pays le plus représenté parmi cette «élite» est l’Algérie, ex aequo avec le Maroc. Suivent le Royaume-Uni avec 40 000 personnes et l’Allemagne avec 30 000 étudiants. Pour ce qui est de la Tunisie, elle n’arrive qu’en 5e position des pays «fournisseurs» avec 26 000 «très diplômés».
«60% des étudiants quittent la France»
Par ailleurs, est-il mentionné dans l’étude, «certains pays bien représentés dans la population immigrée le sont moins parmi les très diplômés. C’est le cas de l’Italie, l’Espagne, le Portugal ou encore la Pologne (78 000 pour les 4 pays)». L’Afrique hors Maghreb et l’Amérique du Sud ou centrale sont très peu représentées dans cette «super-population», tandis que certains pays sont au contraire «sur-représentés». C’est ainsi le cas du Liban avec 16 000 étudiants, de la Roumanie et du Vietnam, avec 15 000 «très diplômés» chacun. Cette étude ne prend pas en compte les étudiants issus de l’immigration, nés français mais de parents étrangers.
Toutefois, contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas nombreux à rester en France une fois leur diplôme en poche, puisque seul un étudiant sur trois restera pour y travailler ou se marier. Ainsi, 60% des étudiants entrés en 2002 sur le territoire français ne sont plus détenteurs, fin 2009, d’un titre de séjour. «Environ un tiers est toujours présent. Ces derniers semblent s’installer durablement en France, soit qu’ils se sont mariés, soit qu’ils ont trouvé un emploi, soit qu’ils détiennent encore, pour 10% d’entre eux, un titre de séjour étudiant’», détaillent les auteurs du rapport.
Ces étudiants «hautement qualifiés», de par la «circulaire Guéant» qui restreignait l’embauche des diplômés étrangers, étaient menacés d’expulsion au terme de leurs études. Suite à une forte mobilisation au sein du corps universitaire et du patronat, le gouvernement français escompte réviser cette décision et assouplir la délivrance de permis de travail à certains «très diplômés» étrangers. Cette étude aurait-elle joué un rôle dans ce revirement ?
Ghania Lassal
Une rencontre regroupant touts les informaticiens du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a été organisée hier à l’IFEP de Bir Khadem à Alger, en présence du ministre du secteur, en l’occurrence M. El Hadi Khaldi.
Cette rencontre, qui s’étalera sur 3 jours et répartie en cinq ateliers, constitue, selon les organisateurs, un véritable espace de partage, d’élargissement et d’enrichissement du débat autour des questions liées au degré de pénétration et de développement des TIC dans le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels.
Intervenant à l’ouverture de cette rencontre,
M. El Hadi Khaldi a appelé les compétences informatiques du secteur présentes à mutualiser les efforts pour une réelle appropriation des TIC à tous les niveaux, afin, dira-t-il, d’assurer une réelle modernisation de l’administration. Dans ce sens, le ministre a rappelé que plusieurs actions ont été initiées pour moderniser la plate-forme technologique du secteur. Ces actions seront élargies à la certification des informaticiens du secteur, et ce dans le but de constituer des compétences nationales réelles à même de prendre en charge la mise en œuvre du programme TIC du secteur, a-t-il ajouté.
Les thèmes débattus durant cette rencontre sont essentiellement liés à la modernisation de l’Administration. Il est inconcevable de continuer à occulter les ressources disponibles, du moment que des dépenses considérables continuent à être engendrées par la consommation, du téléphone, fax, papier et autres, nonobstant une faible performance de l’administration en générale, a estimé le ministre.
D’autres thèmes liés à la restructuration des académies Cisco, l’introduction de nouvelles spécialités à l’économie du savoir, la mise à niveau des ressources humaines, ainsi que la mise en place d’un dispositif national de formation à distance seront également soumis au débat. Concernant la formation à distance, le ministre à évoqué le rôle du Centre national de l’enseignement professionnel à distance dans la promotion de la stratégie nationale du e-learning. L
e ministre a annoncé que ce centre va être promu durant les prochains jours à l’Office national de l’enseignement professionnel à distance, afin qu’il soit présent au niveau des 48 wilayas. Il convient de noter que cette rencontre va permettre de donner une nouvelle dynamique à l’activité de la formation et lui assurer une plus grande cohérence avec la politique nationale du développement économique et social, et les attentes sont grandes quant aux résultats de ces ateliers pour définir les dispositifs et les relais à mettre en place pour une amorce réelle des réformes engagées.
Salima Ettouahria
Le programme de coopération entre les universités algériennes et le World Learning dont le coût est estimé à 2 millions de dollars, prend en charge la maîtrise de la langue anglaise qui croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques entre les pays.
Le développement et la maîtrise des langues étrangères, notamment l’anglais, en Algérie est l’un des objectifs fixés par la réforme universitaire. Un mémorandum d’entente entre le Ministère de l’Enseignement supé- rieur et de la Recherche scientifique et World Learning a été signé hier matin entre M. Mohamed Gharas, secrétaire général du MESRS, et Son Excellence M. Henry Ensher, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, afin de prendre en charge cette langue qui croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques.
La cérémonie de signature de la convention a eu lieu en présence du recteur de l’université de Bouzaréah et des cadres des deux parties. Il s’agit d’accompagner le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans cette opération avec d’autres perspectives qui sont en jeu.
Il s’agit de la formation des futurs formateurs d’université, le développement et l’évaluation des cursus de formation de la langue anglaise pour les adapter et les réactualiser afin qu’ils puissent répondre au marché du travail.
Cette opération d’envergure sera effectuée au niveau de trois écoles doctorales d’anglais au niveau des wilayas d’Oran, d’Alger II et d’Annaba, avec la mise en place d’un centre de carrière au niveau de l’université d’Ouargla.
A cette occasion, M. Gharas s’est félicité du rôle important joué par les autorités américaines et leur soutien indéfectible et leur accompagnement dans plusieurs domaines. «Ce mémorandum qui est le couronnement d’une série de discussions fructueuses vient à point nommé enrichir le cadre juridique de la coopération bilatérale qui traduit l’engagement des deux parties de réussir le partenariat dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», a-t-il notamment indiqué.
Il n’a pas manqué d’insister sur l’importance de l’événement qui intervient au moment où les relations entre les deux pays connaissent un développement important dans divers domaines. «Ces relations se traduisent par des échanges bilatéraux, qui ont connu un accroissement considérable en 2006 avec la signature d’un protocole de coopération scientifique et technologique entre les deux parties», précise-t-il.
Qualifiant les relations bilatérales d’«excellentes» et d’«exemplaires», le SG du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que le secteur place la coopération avec les Etats-Unis parmi ses priorités. Il n’a pas omis de relever la disponibilité des USA dans la mise en place d’une institution non lucrative qui aidera les instances concernées dans le perfectionnement et la maîtrise des langues afin de répondre à des défis et à des enjeux que l’Algérie doit relever en matière d’enseignement de la langue anglaise. Il faut dire que les besoins sont énormes en la matière. Ils se traduisent par la crise que connaît le secteur de l’éducation nationale dans le domaine de l’encadrement de l’enseignement des langues étrangères. Pour le SG du mministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, «la maîtrise de la langue, c’est également la maîtrise d’un espace anglo-saxon».
Pour sa part Son Excellence M. Henry Ensher a mis en exergue l’importance de cet événement qui englobe «l’investissement dans le champ académique» qui vise l’avenir de la jeunesse algérienne. «Les Etats-Unis s’engagent avec l’Algérie pour promouvoir les relations existant entre les institutions des deux pays», a-t-il affirmé.
Pour ce qui est du programme de coopération entre les universités algériennes et le World Learning dont le coût est estimé à 2 millions de dollars, le représentant des USA a insisté sur la priorité accordée à l’enseignement de la langue anglaise, le renforcement du leadership, la promotion du service public et l’engagement à tous les niveaux. Il a rappelé dans ce contexte que ce mémorandum est le deuxième du genre, après celui signé entre l’université Mentouri de Constantine et l’Institut William-Davidson de l’Université du Michigan.
Ces programmes d'éducation, d'échange et de développement cultivent l'innovation sociale nécessaire dans un monde qui rétrécit.
Sarah SOFI
Les différentes interventions ont répondu aux questions que se posaient les séminaristes au sujet des difficultés que rencontrent les élèves dans l'apprentissage de cet enseignement allant jusqu'à fuir les mathématiques.
L'Association algérienne pour le développement de l'enseignement des mathématiques et des technologies de l'information (Aademti) en collaboration avec l'Association scientifique d'information et aide à la décision (Asid) a organisé, dernièrement, son premier colloque national sur l'intégration des TIC dans l'enseignement des mathématiques à l'auditorium du campus Hasnaoua de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.
Au total, il a y eu 80 participants venus des quatre coins de l’Algérie : Ghardaia, Bouira, Aïn Defla, Boumerdès, Alger, Tiaret, Tizi Ouzou, pour ne citer que ces régions. Ce grand rendez-vous a été rehaussé par la présence d'imminents chercheurs dans ce domaine dont trois français. De nombreux conférenciers invités à l'occasion de cette rencontre ont été appelés à la tribune afin de développer chacun dans sa spécialité des points retenus au programme.
Les communications, faudra-t-il le souligner, qui ont été de haut niveau ont tourné autour de six points très importants, à savoir les TIC dans les programmes algériens, l'utilisation de l'ordinateur dans l'enseignement de cette matière (outil indispensable pour l'enseignant et l'enseigné), l'usage du tableau numérique interactif en cours de mathématiques, logiciels libres et gratuits pour apprendre les mathématiques, le problème ouvert dans l'enseignement de cette matière et l'utilisation des TIC dans l'enseignement des statistiques...
Les différentes interventions didactiques ont répondu de façon pertinente aux questions que se posaient les séminaristes au sujet des difficultés que rencontrent les élèves dans l'apprentissage de cet enseignement allant jusqu'à fuir les mathématiques. Au terme des deux jours, un débat a été ouvert aux présents qui ont donné leur avis sur ce colloque. Je crois que ce n'est pas encore fini et qu'on reviendrait demain, a dit cette dame, professeur de mathématiques. Pourquoi pas un colloque chaque mois ? s'est interrogé cet autre participant. En marge de ce conclave de deux jours, nous nous sommes rapprochés de la présidente de l' Aademti. Tout le monde a apprécié cette première initiative.
C'est une grande réussite car nous avons pu réunir autour de la même table des enseignants, des inspecteurs et des administratifs pour parler du développement de l'enseignement des mathématiques en particulier pour les enfants d'Algérie. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet d'une part, et si à l'avenir, nous aurons un budget conséquent, nous pensons déjà à la tenue d'un colloque international au mois de mars, d'autre part, nous a déclaré Mme Samia Mehaddène.
ALGIERS - The state has allocated DZD100 billion for scientific and technology research at the rate of DA 20 billion per year under the five-year plan for scientific research from 2010 to 2014, Minister of Higher Education and scientific Research, Rachid Harraoubia said Thursday.
Discipline
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Organisateur
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Date événement
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Lieu de
déroulement* |
CERIST
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21-22 Janvier 2012
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Alger
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CDER
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28-29 Janvier 2012
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Alger
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CSC
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4-5 Février 2012
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Tlemcen
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CRAPC
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11-12 Février 2012
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Bejaia
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CRASC
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18-19 Février 2012
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Oran
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CDTA
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25-26 Février 2012
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Alger
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CRBt
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3-4 Mars 2012
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Guelma
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CRSTRA
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10-11 Mars 2012
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Biskra
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ANDRS
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17-18 Mars 2012
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Oran
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Mostaganem
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24-25 Mars 2012
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Mostaganem
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Sétif
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31 Mars - 1er Avril
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Sétif
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Annaba
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5 - 6 Avril 2012
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Annaba
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Biskra
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12 - 13 Avril 2012
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Biskra
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Réunion de synthèse des coordinateurs
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DGRSDT
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26-27 Mai 2012
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Alger
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ORAN - Le projet de Technoparc d’Oran sera lancé "prochainement", a annoncé, samedi, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (P-TIC), Moussa Benhamadi.
"Les avis d’appel d’offres de ce futur parc technologique, qui sera édifié sur une assiette de 30 hectares à Belgaïd (Bir Djir), à l’est d’Oran, seront lancés dans les tout prochains jours", a précisé le ministre lors d’une visite de travail à la capitale de l’Oranie.
"Ce projet est appelé à développer la création de start-up de la région, et à créer un certain nombre d’activités dédiées aux sociétés de technologies de l’information et de communication (TIC)", a-t-il ajouté.
Le futur Technoparc d’Oran sera doté d’un incubateur de recherche et d’un multi-locateur pour start-up. Il servira également de catalyseur en assurant des prestations de services (TIC) au profit d’entreprises économiques et industrielles de la région ouest, a-t-on précisé auprès de la délégation ministérielle.
Cette infrastructure sera connectée par fibre optique à la ville de Valence (Espagne) et aura pour particularité de disposer d’une liaison autonome au réseau international pour servir de liaison de secours, a-t-on expliqué.
Au centre MSAN (multi-service access node) du pôle universitaire de Belgaïd, M. Benhamadi a annoncé la création prochaine d’une deuxième direction opérationnelle de télécommunications destinée à desservir les usagers d’Oran-Est. Elle sera dotée de tous les services. La wilaya d’Oran disposera également d’un nouveau centre MSAN de 2.000 accès destiné aux nouvelles cités d’habitation implantées à l’est d’Oran.
Il a également instruit les responsables locaux à inscrire une nouvelle agence postale au niveau de la partie est de la ville, regroupant plus de 25.000 habitants.
Par ailleurs, le ministre s’est enquis de l’état d’avancement du projet de réalisation réseau MSAN au niveau du centre "Haddadine", au centre-ville d’Oran, qui devra fournir 100.000 accès aux usagers.
ALGER - Seulement 15% des PME algériennes sur les 321.000 recensées utilisent les technologies de l’information et la communication (TIC) dans leurs activités, a indiqué, mardi à Alger, le directeur général de l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME), Rachid Moussaoui.
S’exprimant à l’ouverture d’une rencontre sur la responsabilité sociétale des entreprises dans le développement durable, M. Moussaoui a reconnu qu’il s’agit d’une importante carence, ajoutant que le programme national de mise à niveau piloté par l’ANDPME comprend un volet lié à l’accompagnement des entreprises algériennes pour les encourager à utiliser davantage les TIC dans leurs domaines d’activités.
Ce volet porte, entre autres, sur le financement à hauteur de 40% des opérations d’acquisition de l’outil informatique des équipements et solutions impliquant l’utilisation des TIC, précise M. Moussaoui.
Le programme national de mise à niveau, doté d’une enveloppe de 386 milliards de dinars, prévoit aussi la mise à la disposition des PME d’experts chargés d’évaluer et diagnostiquer les besoins de ces entreprises en matière d’utilisation des TIC, ajoute le responsable de l’ANDPME. Il a, en outre, rappelé que le nombre exact de PME algériennes en activité est de 321.000 entités, alors que 117.000 très petites entreprises (TPE) sont éligibles au dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ).
ALGER - De nouvelles spécialités dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) seront incluses dans le programme pédagogique de la formation professionnelle à la faveur de l’élaboration d’un répertoire de ces spécialités, a-t-on appris auprès de la tutelle.
"Un répertoire dans le domaine des TIC, incluant de nouvelles spécialités, a été élaboré afin d’enrichir la nomenclature de la formation et de l’enseignement professionnels", a indiqué la directrice de l’informatisation et des systèmes d’information au ministère, Mme Ayouni Zineb, lors d’un regroupement des informaticiens du secteur. Ce répertoire, élaboré en coordination avec le ministère de la Poste et des TIC, est destiné à des formations de courte durée allant de six mois à une année.
Mme Ayouni a rappelé que la stratégie du secteur dans le domaine des TIC repose sur deux objectifs majeurs, à savoir la généralisation de l’usage des TIC à tous les niveaux et la mise en adéquation qualitative des programmes de formation avec l’évolution des technologies et des métiers du savoir.
Elle a relevé, dans ce cadre, que plus de 17.000 jeunes demandeurs de formation se sont inscrits, à l’occasion de la rentrée de la formation professionnelle session d’octobre 2011-2012, en utilisant l’Internet et que plus de 600 conseillers d’orientation du secteur ont été formés dans cet objectif.
La même responsable a ajouté que les bureaux d’accueil relevant du secteur ouverts pour les inscriptions ont été dotés d’outils informatique nécessaires pour garantir la réussite de cette opération. Mme Ayouni a souligné que plusieurs actions et programmes ont été initiés pour moderniser la plate-forme technologique du secteur et la modernisation de l’administration.
Le ministère de la Formation et l’Enseignement professionnels a organisé cette rencontre qui regroupe des spécialistes en informatique, afin de "rassembler toutes les compétences et de partager les connaissances dans le but de débattre de l’application des projets en matière de TIC".
"Le secteur est doté d’un ensemble d’outils en matière des TIC qui doivent être utilisés et rentabilisés et qui nécessitent la mise à niveau de la ressource humaine", a-t-elle dit.
Une bibliothèque virtuelle qui permet de disposer de programmes accessibles à travers l’intranet du secteur, une messagerie interne d’une capacité de plus de 3000 utilisateurs, un portail web et un système d’information géographique (SIG) figurent parmi les outils du secteur en matière des TIC, a-t-elle précisé.
Les participants à cette rencontre débattront durant trois jours au niveau de cinq ateliers de travail de plusieurs thèmes portant notamment sur les mécanismes relatif à la modernisation de l’administration.
La mise à niveau des ressources humaines par la formation à la maîtrise des différents outils informatiques sera examinée aussi dans le cadre de ces ateliers.
ALGER- L’industrie des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Algérie représente 4% du produit intérieur brut (PIB), a indiqué dimanche à Alger un représentant du ministère de la Poste et des TIC.
Dans une communication lors d’un symposium international sur l’apport des TIC au développement de l’éducation, Cherif Benmahrez, a rappelé que l’Algérie était un pays "pionnier" dans la région dans le domaine de l’informatique.
A titre comparatif, il a relevé que les TIC représentent 6% du PIB en Tunisie, soulignant que ce secteur est "très rentable" pour l’économie, notamment avec l’évolution rapide de la technologie.
M. Benmahrez a indiqué, en outre, que le nombre de personnes formées dans le secteur des TIC en Algérie avoisine les 10.000, un chiffre insuffisant, a-t-il dit, par rapport à la demande du marché, estimée à quelque 20.000 personnes.
De son coté, le représentant d’Algérie Télécom (AT), Chafik Chikh, a déclaré à l’APS que la mise en œuvre de la convention signée entre le ministère de l’Education nationale et celui de la Poste et des TIC, prévoyant de doter 18.000 établissements scolaires de l’internet d’ici au 16 avril prochain, se déroule de manière "satisfaisante". Il a expliqué que la partie la plus difficile du projet, à savoir l’installation des liaisons en fibre optique et des équipements, est déjà achevée.
ALGER - Les participants à la 2ème rencontre organisée par le Ministère de la Défense Nationale (MDN) avec les chercheurs algériens établis à l’étranger ont convenu, à l’issue de leurs travaux, de la nécessité de fédérer les compétences nationales autour d’axes porteurs de progrès technique et ayant un impact direct sur le développement socio-économique du pays en général et sur le secteur de la défense nationale en particulier.
Cette manifestation, organisée par le ministère de la Défense nationale en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sous le haut patronage du président de la République, a permis aux chercheurs, trois jours durant, de se pencher sur des thèmes liés aux technologies avancées et à développer des segments en rapport avec les sciences à applications durables.
Les débats se sont axés autour de la problématique du développement d’une recherche stratégique en Algérie, sur le plan des actions à mener depuis la première rencontre tenue en novembre 2009, ainsi que sur les opportunités de travail collaboratif et les activités à promouvoir et à consolider.
Pour ce faire, les participants ont convenu de la nécessité de mettre en place des cellules de veille stratégiques au niveau des institutions publiques et des ambassades d’Algérie à l’étranger à même de valoriser le travail de la recherche et créer des interfaces entre la recherche scientifique et l’industrie civile et militaire.
Ils ont également plaidé pour la création de réseaux thématiques et de conseils scientifiques appelés à conduire des programmes et des plans de recherche.
L’accent a été mis, en outre, sur la nécessité de mettre en place un comité directeur composé de chercheurs et experts représentant le ministère de la Défense nationale et celui de l’Enseignement supérieur avec pour mission de "conseiller les décideurs en termes d’orientation stratégique dans les domaines scientifique et technique, élaborer un plan d’action annuel et fixer les thématiques des rencontres avec les chercheurs et experts établis à l’étranger".
Les participants ont suggéré, par la même occasion, la création d’un organe permanent chargé d’identifier l’expertise algérienne à l’étranger pour centraliser et traiter les besoins spécifiques en matière de recherche et de développement technologique.
Intervenant à la clôture des travaux de cette rencontre, la ministre déléguée à la Recherche scientifique, Souad Bendjaballah, a réitéré son engagement à œuvrer pour le perfectionnement des propositions et recommandations qui ont été faites par les chercheurs, soulignant que l’Algérie s’est déjà dotée, depuis 1998, d’une politique de recherche "clairement définie".
Elle a, dans ce sens, appuyé l’idée de créer des pôles de compétence à travers des réseaux de chercheurs, assurant qu’il s’agit de "trouver la meilleure manière de transférer les résultats de la recherche vers les entreprises".
Pour sa part, le représentant du ministère de la Défense nationale a affirmé que le défi à relever était de faire de cette seconde rencontre un "jalon supplémentaire" pour une "collaboration soutenue et pérenne avec notre communauté de recherche établie à l’étranger sans pour autant occulter celle évoluant au niveau national et qui recèle également un potentiel de haut niveau scientifique et technique qui ne demande qu’à être sollicité".
Le SNDL vous permet l’accès à une documentation électronique nationale et internationale très riche et très variée, couvrant tous les domaines de l’enseignement et de la recherche scientifique. Documentation internationale (acquises via des abonnements) En termes d’accès, cette documentation est classée en deux catégories :
La première catégorie est accessible sans restriction à l’ensemble des étudiants, enseignants-chercheurs et chercheurs permanents au sein des campus universitaires et centres de recherche.
L’autre catégorie, par contre, concerne l’aspect recherche.Elle est dédiée aux enseignants-chercheurs, aux chercheurs permanents, aux étudiants en post-graduation (Doctorants et Magisters),aux étudiants ingénieurs en fin de cycle et Master2.
L’accès à cette deuxième catégorie de documentation se fait sans restriction de lieu de connexion mais exige l’obtention d’un compte individuel. La procédure d’obtention du compte est simple.Elle est prise en charge par :
Dans le cas où vous ne disposez pas encore de compte, adressez vous au directeur de laboratoire dans le premier cas et au responsable de la bibliothèque universitaire de votre établissement de rattachement dans le deuxième cas. Liste et classification des produits disponibles Pour toute information sur cette documentation cliquez sur l’icône "RESSOURCES" au niveau de la page d’accueil du site SNDL. Les produits de différents éditeurs sont mis à votre disposition. Ces produits sont classés en quatre grands domaines pour vous faciliter la recherche. Procédure d’accès aux différents produits et téléchargements de documents ou de données Pour la recherche et le téléchargement de documents :
Documentation produite au niveau national Le CERIST mène également un projet d’identification, de traitement, et de signalement de la production scientifique nationale ainsi que sa mise en ligne. Des ressources sont donc déjà mises à votre disposition à travers ce portail.
Vous trouverez plus de détails sur les produits disponibles en cliquant sur l’icône « PORTAILS » se trouvant sur la barre de navigation de la page d’accueil du site SNDL. Il s’agit du portail des revues algériennes (WebReviews), du Catalogue Collectif Algérien (CCDZ), du Portail National de Signalement des Thèses (PNST), des bases de données bibliographiques (ALGERIANA et ASA).
Les nouveautés et les mises à jour sont signalées sur le site périodiquement.
Le responsable de la bibliothèque de votre établissement ainsi que l’ équipe SNDL du CERIST resteront à votre disposition pour répondre à vos questions et prendre en charge les problèmes rencontrés éventuellement.
Pour toute information écrire un mail à sndl@cerist.dz ou appeler au 021912187
ALGER- Une convention portant sur la mise en place d’un portail web destiné à faciliter l’intégration des compétences nationales à l’étranger dans les différents programmes sectoriels de recherche a été signée jeudi à Alger.
La convention, qui s’appuie sur une banque de données, a été signée par M. Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication (TIC), et M. Halim Benatallah, secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger. Dans son intervention, le ministre de la Poste et des TIC a indiqué que la mise en exploitation de ce portail web interviendra à la fin du mois de juin de l’année 2012.
M. Benhamadi a fait savoir qu’en vertu de cette convention, son département s’engage à prendre en charge l’hébergement, la maintenance technique du portail ainsi que la sécurisation des applications et des données pour une période de 3 ans. Le même responsable a ajouté qu’une fois opérationnel, le portail permettra l’intégration des compétences nationales établies à l’étranger dans les projets de recherche.
Il a émis le souhait que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’associe à cette initiative car, a-t-il expliqué, il compte de nombreux chercheurs ayant des relations avec leurs homologues exerçant à l’étranger.
L’intervenant a précisé que le portail web doit permettre la diffusion et le partage de l’information entre les compétences nationales établies à l’étranger autour de projets ayant un intérêt socioéconomique pour l’Algérie.
M. Benhamadi s’est dit persuadé que ce portail web favorisera la mobilisation des compétences algériennes établies à l’étranger au service du développement socio-économique du pays. Il a exprimé l’entière disposition de son ministère à faciliter les échanges entre les chercheurs en Algérie et les compétences nationales à l’étranger.
Le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, M. Halim Benatallah a, pour sa part, indiqué que l’idée de la création de ce portail web est venue suite aux discussions entamées avec la communauté nationale établie à l’étranger.
M. Benatallah a souligné que la mise en place de ce portail vient combler un vide en matière "légal", assurant que cet aspect est très important dans la mesure où il renforce la confiance entre les différents partenaires.
Il a rappelé que des initiatives ont été lancées par le passé, mais n’ont pas été couronnées de succès à cause de "l’absence d’un cadre légal". Le secrétaire d’Etat a estimé que ce portail web est susceptible de créer une "synergie" entre les secteurs nationaux demandeurs de haut potentiel humain et les compétences algériennes établies à l’étranger, qu’ils a invitées à participer à l’effort de développement du pays.
Un comité mixte de pilotage, chargé du suivi et de l’évaluation de la mise en oeuvre de la présente convention, sera mis en place,