Le fabricant de logiciels américain Microsoft s'apprête à dévoiler son nouveau moteur de recherche Kumo lors d'une conférence sur le numérique devant avoir lieu du 26 au 28 mai en Californie, révèlent des informations publiées mardi dernier sur le site internet de ces rencontres.
Microsoft "devrait faire la démonstration [de Kumo] lors de notre conférence 'D: all things digital'" ("D: le tout numérique"), peut-on lire sur le site allthingsd.com.
Le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, est attendu à ce salon organisé dans la ville de Carlsbad, sur la côte sud de la Californie.
Le groupe fondé par Bill Gates avait annoncé début mars qu'il testait un nouveau moteur de recherche baptisé "Kumo", qui pourrait remplacer à terme son moteur Live Search, largement distancé par Google.
ALGER - Les dernières solutions et technologies Microsoft sont présentées, lundi à Alger, à l'occasion d'une journée d'études organisée par le groupe Algérie-Télécom (AT) et Microsft-Algérie au profit du secteur bancaire. L'automatisation des processus de crédits, les paiements par GSM, la collaboration et la mobilité ainsi que d'autres solutions et analyses sont présentés au cours de cette journée à laquelle prennent part des experts et spécialistes en la matière. |
[Aps 25/5/09 |
Le contrat liant l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) au département d’Etat pour le commerce américain vient à expiration en septembre prochain. La grogne se fait alors de plus en plus ostensible, non seulement de pays réputés opposés à la liberté dont jouissent les usagers de l’Internet, mais même de l’Europe qui vient de dire tout son souhait d’une gouvernance de l’Internet « plus indépendante et internationale ».
A l’origine de la plupart des innovations et des applications de l’Internet, les entreprises américaines engrangent un savoir faire et une force de frappe technologique et économique qui garantissent cette suprématie savamment entretenue par le gouvernement américain qui ne s’est pas privé d’en faire usage voire d’en abuser, dans sa stratégie de lutte antiterroriste, par exemple. Mise pourtant à rude épreuve lors des deux phases du sommet mondial sur la société de l’information, en 2003 à Genève puis en 2005 à Tunis, la domination totale de tous les rouages de l’Internet par le pays de l’oncle Sam continue de s’exercer au grand dam des gouvernements, forts nombreux, et de la société civile internationale qui ont bruyamment milité pour redéfinir les règles de gouvernance d’Internet. Washington rétorque en mettant en garde les Etats démocratiques contre une éventuelle « montée en puissance des dictatures » qui, si la maîtrise d'Internet était transférée à un organisme international, détiendraient de nouveaux moyens pour « brider la liberté d'expression dans leurs pays ». Les Etats-Unis disent aussi redouter une prise de contrôle du Réseau par des "bureaucrates" internationaux incompétents. Pour rappel, à la veille du sommet mondial sur la société de l’information, la classe politique américaine a fait bloc derrière l’ex président Bush « pour soutenir leur gouvernement sur la question de la gouvernance de l'Internet » Le sénateur républicain du Minnesota, Norm Coleman, avait alors introduit une résolution devant le Sénat, pour demander à ses collègues « d'apporter un soutien officiel à la position adoptée par l'administration Bush ». «L'Internet va devoir faire face à une grande menace» au cours du sommet mondial, écrivait le sénateur Coleman dans son communiqué de presse. «Si nous n'y apportons pas la réponse appropriée, nous mettrons en jeu la liberté et l'esprit d'entreprise favorisées par [cette technologie] et renoncerons à l'accès à l'information, à la protection de nos vies privées et de notre propriété intellectuelle, dont nous dépendons tous», assure-t-il. Le sénateur reprend par ailleurs les arguments de l'administration Bush, sur une menace en provenance des nations non démocratiques.
La prééminence américaine
Laissé entre leurs mains, l'Internet deviendrait «un instrument de censure et de suppression politique», affirme-t-il. Sa démarche rejoint celle de quatre députés - deux démocrates et deux républicains- qui s’étaient, à l’époque, adressé au gouvernement américain pour lui demander de maintenir une position ferme sur la question au sommet en lui rappelant que «étant donné l'importance des États-Unis dans l'économie mondiale, il est essentiel que le système des noms de domaine de l'Internet reste stable et sécurisé
Les États-Unis doivent donc garder leur rôle historique, qui consiste à contrôler les modifications faites dans ce domaine». La prééminence américaine se vérifie sur tous les rouages du réseau Internet, dont le plus contesté est celui de la gouvernance. Le gouvernement d'Internet est assuré par une nébuleuse d'organismes publics et privés créés au fil des ans par des chercheurs et des universitaires américains. Pour être connecté à Internet, tout ordinateur doit posséder une adresse IP (Internet Protocol). Chaque numéro doit être unique, faute de quoi la cohérence du système à l'échelle mondiale serait rompue. La coordination est assurée par l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), créée en 1998 pour remplacer le système artisanal installé vingt ans plus tôt par l'université de Californie du Sud. L'Icann est une institution hybride constituée de membres des organismes publics et privés du monde entier, son conseil d'administration accueille des ressortissants de dix-huit pays. Mais, juridiquement, il s'agit d'une association privée de droit californien, sous tutelle du département fédéral du commerce américain avec lequel elle est liée par contrat. Une de ses branches, IANA (Internet Assigned Numbers Authority), crée périodiquement des séries d'adresses IP puis les distribue à cinq organisations, correspondant à chaque continent. A leur tour, celles-ci les attribuent aux utilisateurs de leur zone. Autre grande mission de l'Icann : gérer les noms de domaine. En plus de son adresse IP, chaque serveur possède un nom laposte.dz ou yahoo.com qui permet d'accéder au site désiré sans avoir à mémoriser l'adresse. Ces noms ont acquis une grande valeur commerciale et symbolique. Le système est géré par un réseau de treize serveurs racines, à la fois annuaires et postes d'aiguillage. Sept sont installés aux Etats-Unis. Les deux principaux domaines ".com" et ".net", créés pour les usagers américains, mais utilisés dans le monde entier, sont administrés pour l'Icann par VeriSign, une société privée liée par contrat au ministère américain du commerce. Elle gère plus de 40 millions de noms et assure le fonctionnement de deux serveurs racines, y compris le serveur étalon, modèle de tous les autres. L'Icann exerce aussi un contrôle sur les domaines nationaux, comme ".dz" pour l’Algérie. Les Etats et territoires désireux d'en créer un nouveau ou d'en changer doivent lui soumettre une demande, qu'elle met en général plusieurs années à traiter. Le Timor-Oriental (Timor-Leste), indépendant depuis 2002, n'a obtenu l'activation du ".tl" que cette année. De son côté, l'Union européenne a longuement négocié avec l'Icann pour créer un ".eu", puis attendu qu'il soit introduit dans les serveurs racines. Le ".eu" ne fonctionnera qu'en 2006.
L'Icann doit aussi donner son accord lorsqu'un pays souhaite transférer la gestion de son domaine d'un organisme à un autre. En revanche, le domaine ".kp", créé pour la Corée du Nord, n'est pas actif, car l'Icann ne l'a jamais attribué à un organisme national.
L’élaboration et la promulgation des normes techniques de fonctionnement du réseau sont une affaire exclusivement américaine. Les deux principales instances, l'Internet Architecture Board (IAB) et l'Internet Engineering Task Force (IETF), sont composées principalement d'experts américains et scandinaves travaillant pour de grandes entreprises et des universités américaines. Elles sont chapeautées par l'Internet Society, basée à Washington et à Genève, une association dans laquelle les membres américains jouent un rôle prééminent. Pour le développement des recommandations techniques pour la toile Internet, la mission revient au World Wide Web Consortium (W3C), organisme international installé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Boston. Le W3C a été fondé par Tim Berners-Lee lorsqu'il a quitté l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) en octobre 1994. Il a été fondé au MIT/LCS (Massachusetts Institute of Technology / Laboratory for Computer Science) avec le soutien de l'organisme de défense américain DARPA - pionnier de l'Internet - et la Commission européenne.
Internet assure son fonctionnement et la fluidité de la circulation des données par l’entremise d’un ensemble de machines : dans le monde, 80 % des routeurs les ordinateurs qui calculent la meilleure route à faire prendre aux données pour transiter par le Réseau sont fabriqués par Cisco, une société de San José (Californie). Les autres 20 % viennent de son concurrent, Juniper, installé à Sunnyvale, non loin de San José.
Pour surfer sur le Web, les internautes utilisent les mêmes navigateurs : Explorer de Microsoft, Navigator de Netscape ou Safari d'Apple tous américains. Les esprits rebelles utilisent le logiciel libre Firefox, de la société coopérative californienne Mozilla. Pour trouver une information, en n'importe quels langue et domaine, chacun recourt en priorité aux moteurs de recherche américains Google ou Yahoo! Pour échanger du courrier électronique, écouter et télécharger de la musique, regarder des vidéos ou créer des weblogs, la grande majorité des produits disponibles viennent des Etats-Unis. La messagerie instantanée est dominée par Yahoo!, MSN (Microsoft Network) et AOL (America Online). Quant à Skype, le système de téléphonie gratuit passant par le Réseau inventé par des Scandinaves, il vient d'être racheté par le site de vente aux enchères californien eBay.
C’est cette architecture de l’Internet, fondée sur des organismes et entreprises américaines, donnant un pouvoir de contrôle et de régulation au seul gouvernement américain que beaucoup de parties tentent depuis quelques années de ramener à des proportions plus équitables notamment pour asseoir une démarche concertée pour faire face aux nouveaux défis qui font face ua réseau, tels la cybercriminalité, le cyberterrorisme et l’amélioration des conditions d’accès à Internet et de participation à la production et à la diffusion des contenues qui y circulent.
A l’approche donc de la fin du contrat passé entre le gouvernement américain et l’Icann, Viviane Reding, Commissaire européenne en charge de la Société de l'Information et des Médias, appelle à davantage de transparence et à rendre des comptes en ce qui concerne la gouvernance Internet. Pour elle, c’est « le moment ou jamais de bouleverser l'Ordre Internet mondial en prônant une régulation vraiment multilatérale de l'Internet », ajoutant qu’elle « souhaiterait une structure Icann vraiment indépendante (c'est à dire coupée de tous liens avec l'administration américaine), associée à une branche judiciaire. »
Un nouvel ordre mondial de l’internet
Au sein de l'Icann, la proposition européenne semble perçue de manière plutôt positive. « Cela fait depuis un certain temps que l'Icann cherche à s'émanciper. De ce point de vue, l'idée de la Commission européenne n'est pas nouvelle, explique Stéphane Van Gelder, DG d'Indom et membre du conseil du GNSO au sein de l'Icann. Mais ce qui est nouveau, c'est ce G12. Aujourd'hui, au sein de l'Icann, il y a un équilibre qui fonctionne assez bien entre le privé et le public. Un renforcement des contrôles gouvernementaux pourrait générer des systèmes qui ne fonctionnent pas dans la pratique. » Les conséquences au quotidien de ce nouveau système de gouvernance sont donc difficiles à prévoir. D'un côté, une meilleure coordination internationale pourrait simplifier des processus, comme par exemple l'enregistrement des données personnelles dans la base Whois (service gratuit de recherche de noms de domaine libre, et d'informations sur des domaines existants) qui est différente de pays à pays et donc chronophage pour les entreprises. Inversement, des intérêts trop politiciens pourraient créer des directives irréalistes comme celle de la Hadopi (récent projet de loi Création et Internet élaboré par la France)
Il reste encore à savoir comment va réagir la nouvelle administration Obama mais aussi du Congrès américain sur cette question cruciale de l'évolution de la gouvernance Internet.
Plus discrètement mais résolument, les Chinois se mettent à l’œuvre pour renverser la situation et mettre un terme à la suprématie américaine. Le gouvernement chinois ayant été à la tête des pays qui ont réclamé, durant les deux phases du sommet mondial sur la société de l’information, un nouvel ordre mondial de l’Internet, continue de manifester son refus « de laisser les États-Unis et les occidentaux arbitrer seuls l’évolution de la Toile et se retrouver à dépendre une nouvelle fois de serveurs qu’elle ne peut contrôler ». Pour satisfaire son ambition de « contrôler de A à Z le réseau », la Chine a ainsi lancé en 2004, son propre projet baptisé « IPV9 » qui promet quatre fois plus d’adresses que la version IPv6. IPv6 (Internet Protocol version 6) est le successeur du protocole IPv4, qui forme encore à ce jour la base de l'Internet
Le protocole IPv4 permet d'utiliser un peu plus de quatre milliards d'adresses différentes pour connecter les ordinateurs et les autres appareils reliés au réseau. Aux débuts d'Internet, quand les ordinateurs étaient rares, cela paraissait plus que suffisant. Il était pratiquement inimaginable qu'il y aurait un jour suffisamment de machines sur un unique réseau pour que l'on commence à manquer d'adresses disponibles. Une grande partie des quatre milliards d'adresses IP théoriquement disponibles ne sont pas utilisables, soit parce qu'elles sont destinées à des usages particuliers, soit parce qu'elles appartiennent déjà à des sous-réseaux importants. En effet, d'immenses plages d'adresses, les réseaux dits de classe A, ont été attribuées aux premières grandes organisations connectées à Internet, qui les ont conservées jusqu'à aujourd'hui sans parvenir à les épuiser. C'est pourquoi il y a aujourd'hui, principalement en Asie, une pénurie d'adresses. Le journal Chinatechnews qui a rapporté cette nouvelle affirmait alors que « le système, testé dans les régions de Shanghai et Jinshan, aurait donné lieu à divers projets expérimentaux auprès notamment du système informatique de la défense nationale (National Safety Defense System) et du réseau national de la télévision numérique (National Digital TV Network). Selon son fondateur, Xie Jianping « il sera possible de dialoguer avec des réseaux IPv4 ou IPv6 et d’effectuer des séparations entre les différentes versions IP. » Sceptique devant une telle innovation, la communauté des experts se pose tout de même des questions sur la réelle pertinence de la démarche chinoise. C’est ainsi que le journal spécialisé 01.net écrit : « L’idée principale, qui vient d’être mise en pratique, est de remplacer le système d’écriture des adresses avec des caractères latins, par un système décimal purement numérique. L’avantage pour les autorités chinoises est qu’elles peuvent ensuite « rediriger » ces adresses numériques vers leurs propres serveurs DNS racine, sans plus passer par le système « américain ». L’idéal pour Pékin serait qu’un code numérique comme le numéro de téléphone devienne l’adresse sur Internet. Bref, la Chine cherche à se doter d’un réseau national totalement contrôlable et isolable mais qui puisse, selon le même journal, « être en même temps compatible avec le reste du monde pour ne pas briser son envol économique ». Toutefois, certains spécialistes, tels que les membres de la TF IPV6, se demandent s’il ne s’agit pas d’une intox. Seul le temps révèlera jusqu’où ira la domination américaine sur le réseau des réseaux.
K. T.
En l’espace de deux semaines, Google aura présenté de nouvelles fonctionnalités, Yahoo ! lance un nouveau concept et Microsoft annonce son nouveau moteur de recherche, tandis qu’un petit nouveau, WolframAlpha, est parvenu à susciter la curiosité des milieux spécialisés. A en croire ces sociétés, les internautes pourront d’un clic trouver les réponses qu’il leur faut, qui iront au-delà du simple menu de liens internet vous dirigeant vers tel ou tel site. Même Google, qui a fondé sa domination du secteur sur la simplicité de l’affichage de liens vers les sites les mieux à même de fournir les réponses recherchées, promet de nouvelles expériences. Ainsi, dès la fin du mois, sera lancé « Google Squared » (Google au carré) : « à la différence d’un moteur de recherche normal, cette fonctionnalité ne se contente pas de trouver des pages sur le sujet qui vous intéresse, elle va automatiquement chercher et organiser des faits qu’elle trouve sur internet ».
A vrai dire, Google a déjà bien commencé à exploiter cette ambition : il n’est pas rare, si on tape un titre de film, de voir s’afficher une carte indiquant la localisation des cinémas où il passe, voire l’heure des séances. Mais Google était condamné à prendre les devants, histoire de ne pas rester inerte devant les prétentions de ses rivaux. Yahoo !, qui est deuxième du marché (20,4%) a, en effet, vanté cette semaine ses propres progrès en matière de recherche, introduisant le concept « WOO » (« web on objects », l’internet sur les objets), par opposition au « WOL » (web on links, l’internet sur les liens). Il s’agit de « vous mener directement à ce qui vous intéresse », a expliqué l’homme à l’origine de ce concept, Phrabhakar Raghavan, dans un entretien au site spécialisé AllThingsDigital. A le croire, cette évolution répond à un besoin des internautes : « Nos recherches montrent que les gens sont impatients, ils veulent quelque chose d’autre que d’être simplement dirigés vers des liens. »
C’est déjà cette idée qu’a exploitée le génie des mathématiques, Stephen Wolfram qui, la semaine dernière, a lancé son site de recherche « WolframAlpha », un outil qui compile des bases de données pour trouver des réponses à quelques questions précises, comme le calcul des calories d’un sandwich au thon ou un record de température. Le géant Microsoft, qui cherche désespérément à être plus présent sur le marché (8,3% en avril), présentera quant à lui la semaine prochaine son nouveau moteur de recherche. Une ébauche dévoilée en mars de ce nouveau site, baptisé provisoirement « Kumo », a révélé des fonctions permettant d’afficher les résultats par genre (images, vidéos...) et un espace réservé aux liens commerciaux.
Surtout, « Kumo » revendique une technique de recherche sémantique plus fine que la simple addition de mots-clés utilisés dans la requête. Mais pour David Sullivan, rédacteur en chef de Searchengine.com, toutes ces nouveautés s’apparentent surtout à des « relations publiques », ne répondant pas à ce que semblent réellement rechercher de plus en plus d’internautes : l’information en temps réel. Et là, paradoxalement, ce n’est pas sur les moteurs de recherche qu’ils la trouvent, mais sur des sites de socialisation comme Twitter : c’est dans ses microblogs que les internautes ont pu le plus vite découvrir les conséquences (limitées) du séisme de Los Angeles de dimanche dernier, alors qu’une recherche sur Google ne donnait rien.
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Ce bureau s’adresse aussi bien aux personnes privées qu’aux administrations, créateurs de contenu pour le réseau, selon ce responsable, Daniel Dardailler. Son objectif est de « promouvoir les usages et standards (http, html...) sur le net », selon Alex Corenthin, président de l’Internet Society Sénégal (ISOC) et co-responsable du bureau W3C à Dakar. La structure est également gérée par le chef de projet du département génie informatique de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar, Ibrahima Ngom. Le Sénégal est le troisième pays d’Afrique, après le Maroc et l’Afrique du Sud, à accueillir des bureaux du W3C. Le W3C se présente comme un organisme international à but non lucratif fondé en 1994, dont l’objectif est « de garantir l’indépendance et la bonne évolution » d’internet. « Le W3C définit des recommandations qui garantissent une transmission homogène des informations, pour que la masse de connaissances librement accessible ne devienne pas cloisonnée et morcelée », a-t-il par ailleurs précisé dans un communiqué de presse
Le tout à grand renfort de publicité, puisque, selon le site spécialisé Advertising Age, le budget consacré à la promotion de ce nouveau moteur avoisinerait les 100 millions de dollars. Avec Bing, présenté comme un moteur d’« aide à la décision », Microsoft fait le pari de « casser les habitudes des internautes ». Alors que son actuel moteur de recherche Live Search est à la traîne avec seulement 8,2% de parts de marché aux Etats-Unis, selon le cabinet ComScore, Microsoft se place ici en concurrence frontale avec Google, ultra-dominateur (64,2%). Principale innovation, les informations y sont classées par sous-rubriques, plutôt que sous forme de liens vers des sites web. Ainsi, si l’internaute tape le mot « Italie », il aura la possibilité de choisir entre plusieurs thèmes, tels que vacances, tourisme, immobilier, culture
Le Salon de l’informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom 2009), qui se tient au Palais des expositions à la Safex d’Alger, connaît à son deuxième jour une importante affluence des citoyens et des professionnels en la matière. Et pour cause, une importante participation d’exposants est au programme. En effet, la 18e édition du Sicom enregistre la participation de 74 exposants nationaux. Des représentants de firmes internationales figurent tout autant parmi les exposants. C’est ce que nous expliquera un organisateur de ce salon qui, pour rappel, s’étalera jusqu’au 1er mai prochain. Il s’agit d’un rendez-vous pour les professionnels de l’informatique et de la bureautique, comme l’intitulé du salon le désigne, et un lieu d'échange des idées et d'expériences, une plateforme d'affaires pour les spécialistes en la matière, mais pas seulement, dit-il avant d’expliquer qu’il est tout autant question pour les différents exposants d’écouler leurs marchandises à des prix préférentiels. C’est aussi un rendez-vous pour les simples citoyens mordus d’informatique et des nouvelles technologies de la communication puisque des remises importantes et des ventes promotionnelles leur sont proposées par les exposants pour les inciter à mieux choisir les articles qui leur siéent, explique un organisateur du salon.
Nous avons remarqué que malgré le fait que cet événement soit professionnel, il attire un grand nombre de jeunes lycéens, étudiants et jeunes du secteur de la formation professionnelle. Les jeunes constituent un marché captif, rentable et en devenir, est-il expliqué à cet égard. Il est à noter que cette manifestation offre une panoplie de produits et services qui touchent au mobilier de bureau, au matériel informatique et bureautique, aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. De même que des nouveautés dans le domaine des technologies occupent une bonne partie des stands. L'événement se déroule au niveau des pavillons A et C. Deux pavillons sur une surface de 4523 m2 sont réservés à cette manifestation. Le premier étant dédié aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et le deuxième à la bureautique. À noter, en somme, que le taux d'évolution du marché des technologies de l'information est estimé à 20% annuellement. Le marché national repose sur la vente d'équipements assemblés et de consommables. Il n'existe pas de véritable industrie manufacturière capable de proposer des produits algériens, note le responsable du salon, tout en expliquant que ce salon intervient également à un moment particulier de l’évolution des technologies de l’information et de la communication en Algérie. Aussi, notre interlocuteur qui expliquera que ce salon est marqué par l’entame, cette année, de la stratégie e-Algérie 2013, laquelle est appelée à contribuer à l’arrimage du pays à la société de l’information et du savoir, expliquera qu’ il s’agit d’une nouvelle approche (e-Algérie 2013) allant dans le sens de l’accélération de l’usage des TIC dans divers secteurs de l’économie nationale et permettant, par ailleurs, aux ménages d’accéder aux nouvelles technologies, à savoir les équipements et les réseaux des TIC.
NADIA MELLAL B
Baptisées "E-3M Alger 2009", ces rencontres visent à dynamiser les opportunités d’affaires dans le domaine des TIC en matière de développement local et d’aménagement du territoire. Il s’agit aussi d’éclairer les différents participants sur les nouvelles opportunités sur diverses thématiques en relation avec le développement du tissu économique de l’Algérie. Cet événement s’inscrit aussi dans la série d’éditions similaires tenues dans les autres pays du Maghreb depuis 2002, notamment à Tunis et Casablanca. Le contexte économique TIC en Algérie et en Méditerranée ainsi que la création, le développement et le financement des entreprises innovantes en Méditerranée ont été abordés lors de cet événement. Depuis quelques années, on observe une éclosion de technopoles spécialisées dans les TIC dans les pays du Sud du bassin méditerranéen, empruntant la voie ouverte par les pays émergents. La Tunisie a créé en 1999 le parc technologique des communications Ariana à Tunis (El Ghazala). Plus récemment, le technopark de Casablanca est opérationnel depuis 2001. Le cyberpark d’Alger (Sidi Abdellah) devrait être installée prochainement. Ces technopoles présentent a priori trois caractéristiques communes : ces territoires de l’innovation technologique visent à concentrer les infrastructures modernes et à mettre à disposition des locataires opérant dans le même domaine un ensemble de services de facilité. Le secteur industriel privé est stimulé au sein de pépinières de projets pour impulser la création d’entreprises innovantes et reconstituer les liens science-industrie. Des mécanismes d’attractivité des firmes multinationales opérant dans les TIC sont mis en œuvre afin de favoriser les transferts technologiques
Par
La peur croissante des virus informatiques est à l’origine d'une augmentation significative du nombre d’ordinateurs infectés par de faux logiciels antivirus.
Ces faux logiciels de sécurité informatique dits « Rogues » se multiplient sur le Net.
Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, avare de déclarations, ne déroge pas à la règle qu’il s’est instaurée de lui-même depuis son accession à son poste de ministre.
Du coup, son discours, aux rares apparitions publiques, devient fade. Hier encore, lors du séminaire organisé à l’hôtel El-Aurassi sur la gouvernance électronique, l’allocution servie aux convives les a laissés sur leur faim tant elle était dénuée de toute nouveauté mais surtout demeurait bien loin de la réalité du terrain.
Certains intervenants venus de l’étranger, étalant leurs expériences respectives, n’ont fait que nous rappeler, sans le dire, notre retard criant en la matière.
Les technologies de l’information et de la communication sont devenues un puissant levier de développement économique et social. Elles sont la source d’innovations continuelles au cœur de la croissance économique et créent des opportunités nouvelles de développement.
Il est donc indéniable que l’intégration de notre développement dans un contexte de mondialisation s’avère nécessaire afin d’éviter une fracture irrémédiable avec les économies mondiales, commencera par déclarer le ministre avant de verser dans l’exhibition des grands axes de ce fameux projet de la e-Algérie 2013.
Accélération de l’usage des TIC dans l’administration publique, au niveau des entreprises, développement des mécanismes et des mesures incitatives permettant l’accès des ménages et des très petites entreprises aux équipements et aux réseaux des TIC, l’impulsion du développement de l’économie fondée sur le savoir, le renforcement de l’infrastructure de télécommunications à haut et à très haut débit, le développement des compétences humaines, le renforcement de la recherche développement et de l’innovation, la mise à niveau du cadre juridique (législatif et réglementaire), l’information et la communication, la valorisation de la coopération internationale, le mécanisme d’évaluation et de suivi, les mesures organisationnelles, etc.
En somme rien de bien différent de ce qui a déjà été proposé par les prédécesseurs sous des formulations différentes.
Il n’en demeure pas moins qu’en 2009 encore, pour avoir un simple extrait de naissance (n°12) il faut se déplacer et faire la queue de bonnes heures (dans d’horribles conditions d’attente dans certaines mairies) pour déposer sa demande et ne revenir la chercher que le lendemain.
Même topo, si ce n’est pire pour avoir la carte grise de son véhicule qui nécessite 5 jours pour la remise sans parler de la relation administration-citoyen qui demeure chaotique où il faut croire qu’il serait plus facile de décrocher un rendez-vous avec le pape qu’avec le P/APC de sa localité.
En 2009 encore, il n’est pas évident pour tous les foyers de s’équiper d’un outil informatique et où toute une opération a capoté parce que les banques ont refusé de jouer le jeu face à un pouvoir impuissant devant cet état de fait.
Le temps de réajuster les mécanismes, l’opération était complètement vidée de sens et le citoyen ne croyait plus en cette démarche.
Comment est-ce possible de parler de e-santé lorsqu’on en est encore à 2 mégas en termes de débit et comment parler d’édification de la société de savoir lorsque 80% des internautes utilisent ce moyen de communication juste pour la tchatche tant le contenu est pauvre ?
L’autre chapitre à aborder absolument et que le ministre a complètement occulté de son projet e-Algérie 2013, concerne l’absence du privé, national et international, lequel n’est pas associé à cette démarche.
Nabila SaÏdoun
Selon le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah, le taux de piratage a atteint 84%.
L’Algérie se classe en première position en Afrique et la cinquième dans le monde dans ce sport insolite qu’est le piratage sur Internet. Pour le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah, le taux de piratage a atteint 84% en Algérie.
Lors d’une rencontre placée sous le thème «Infrastructure haut débit, facteur d’émancipation des citoyens» organisée hier par Algérie Télécom, M.Bessalah a souligné que son département est en train de réfléchir à l’introduction d’un logiciel permettant de stopper le piratage. 900 mille points d’accès à Internet seront prochainement créés dans le but d’atteindre 1,3 million de points d’accès d’ici 2013. S’agissant de la complexité du réseau d’accès à Internet, principalement dans les grandes agglomérations, le ministre a expliqué qu’elle provient du fait que les canalisations sont saturées et les câbles le plus souvent soumis à des dégradations causées par des intempéries et des travaux.
Il ajoute que le réseau sans fil rencontre des contraintes liées à la propagation des ondes radioélectriques et aux interférences des fréquences avec d’autres systèmes. Selon M.Bessalah, la problématique du haut et du très haut débit nécessite certaines règles dans le cadre de la stratégie de développement des TIC, dont celles relatives à la garantie de coûts accessibles à toutes les couches de la population, à la sensibilisation, l’information et la formation du citoyen afin de le mettre en harmonie avec les nouvelles opportunités qu’offrent les technologies. Concernant les causes qui freinent le développement des services en ligne en Algérie, M.Bessalah a souligné l’importance d’agir en profondeur sur les axes majeurs prévus par le projet de programme e-algérie 2013.
Le ministre a déclaré que son département a prévu l’acquisition de 2 millions de lignes pour l’extension géographique de réseau d’accès avec un objectif de 80% en natif de l’Adsl. Il prévoit aussi la réalisation d’une infrastructure de haut et très haut débit pour pouvoir véhiculer des services en ligne de plus en plus exigeants en bande passante. Un débit chez les usagers pouvant dépasser les 100 Mbps. M.Bessalah s’est engagé à la préparation de la venue de nouvelles technologies plus performantes en termes de très haut débit et de mobilité permettant la réception de services très demandés par les usagers.
Il s’agit du téléchargement ultra-rapide (5s), les jeux vidéo en ligne interactifs, la Télévision mobile personnelle (TMP).
De son côté, le président-directeur-général d’Algérie Télécom (AT), Moussa Benhamadi, a indiqué que son groupe compte investir 5 milliards de DA pour la restauration des infrastructures. Il a aussi souligné que son département injectera 3 milliards de dollars dans le plan d’action 2009-2013 afin d’améliorer ses résultats économiques et renouer avec ses activités.
Le P-DG du groupe AT a expliqué qu’un plan d’urgence a été mis en place pour apporter les solutions idoines à l’effet d’amorcer une croissance en engrangeant une nouvelle part du marché.
Wassila BENHAMED
ALGER- Algérie Poste a entamé depuis le début de l'année l'opération de renouvellement de 660.000 cartes de retrait magnétiques (CCP), fabriquées durant le premier trimestre 2007 et arrivées à expiration en décembre 2008, a indiqué dimanche le directeur général de cette entreprise Mohamed Hammadi. Le renouvellement des ces cartes magnétiques de retraits (CCP) sur l'ensemble du territoire national sera totalement achevé vers la fin de l'année en cours, a précisé M. Hammadi à la presse en marge du séminaire sur "la contribution des nouveaux services de la poste à l'amélioration de la qualité de la vie des citoyens" organisé par Algérie Poste.
[Aps 13/3/09] ALGER - Le trafic de l'Internet haut débit (ADSL) en Algérie a repris "tout à fait normalement" après la réparation du câble sous-marin à l'origine de la panne qui a affecté le réseau, depuis près d'une semaine, a-t-on appris vendredi auprès du président directeur général de l'entreprise Algérie Télécom (AT), Moussa Belhammadi. Depuis la coupure du réseau ADSL en raison d'une "défaillance en mer", une cellule de crise a été mise en place au niveau de l'entreprise publique, pour suivre l'opération de rétablissement de la liaison jusqu'à son aboutissement, a précisé M. Belhammadi. Parallèlement à cette opération, de nouveaux liens sur l'Italie et l'Espagne ont été rajoutés au réseau "pour atténuer les effets de cette coupure", a-t-il ajouté.
Le réseau ADSL d'AT, avec ses 3 plates-formes EASY, FAWRI et ANIS, fonctionne avec le support international "Sea MeWe4", conçu pour véhiculer une très grande capacité de voix/données avec une grande vitesse.
Le chef de projet du câble sous-marin à AT a indiqué mercredi dernier que la panne qui ralentit le débit ADSL a été localisée à 7 km d'Annaba.
GENEVE - Les inventeurs du World wide web (www) fêtent vendredi à Genève au siège de l'Organisation européenne de recherche nucléaire (Cern), le 20e anniversaire de la création du réseau. Ce réseau imaginé par l'informaticien britannique Tim Berners-Lee et ses collègues du Cern, s'inspire de la toile d'araignée (Web en Anglais) dans le but de permettre aux scientifiques et aux chercheurs dans le monde de rester en contact. En octobre 1990, le premier navigateur Internet a vu le jour en ce basant sur le langage hypertexte "http", mis au point par Berners-Lee et des chercheurs du Cern, pour pouvoir lire les adresses des sites et afficher les pages Web. |
[Aps 13/3/09] |
[Aps 5/3/09]
ALGER - L'éditeur français de solutions logicielles dédiées à la gouvernance informatique "Metrixware" vient de s'installer en Algérie, en ouvrant sa filiale "Metrixware Maghreb" à Alger, et ce dans le souci de mettre à la disposition de l'Algérie son expérience acquise en Europe. Lors d'une rencontre avec des représentants d'entreprises algériennes pour expliquer les activités de cette filiale, son président-directeur général, M. Rachid Boumaza, a indiqué que l'objectif de cette nouvelle implantation était "d'acquérir une part prépondérante du marché des solutions logicielles de management du patrimoine applicatif dans la région ainsi que de se positionner en tant qu'acteur de référence dans ce domaine".
Bee Linux. C’est un système d’exploitation informatique 100% algérien. Il est l’œuvre d’un groupe de jeunes ingénieurs algériens qui ont délocalisé leur entreprise de France pour offrir une distribution adaptée aux besoins du marché algérien.
Sorte de déclinaison de Linux, Bee Linux, qui est totalement gratuit, est conçu par Inéo-Dev qui ambitionne d’offrir intégralement l’autre solution pour faire face au monopole de certains constructeurs inaccessibles pour la majorité des utilisateurs (entreprises et particuliers) algériens.
Sécurité, logiciels gratuits intégrés, intégration de l’arabe et tamazight en plus du français, moteur de recherche, toutes les applications utilisées sous PC et Mac. Le tout simplifié et souple.
C’est le seul projet algérien scientifiquement validé, a rappelé un des ingénieurs, qui relève qu’il n’y a pas de culture de distribution en Algérie. La boîte a été dénichée par les responsables de la coordination nationale pour le soutien du programme du président Bouteflika, qui ont d’ailleurs félicité et honoré ces jeunes créateurs, jeudi, dans une cérémonie thématique consacrée aux nouvelles technologies.
ہ la démonstration Nous avons des compétences, souligné par un ingénieur, les responsables de la coordination, notamment M. Nacerdine Zerkaoui, a clairement affiché une volonté de les encourager et de les aider. Nous devons encourager la création. Nous devons leur faire confiance, a-t-il déclaré.
Des propositions pour la médiatisation et la vulgarisation du système Bee Linux ont été faites par différents intervenants qui ont promis d’organiser, chacun dans son secteur, des manifestations à cet effet. Créneau pratiquement vierge, Mehdi et ses camarades ambitionnent de fournir une solution alternative à la dépendance de l’extérieur avec un produit certifié, de qualité et compétitif. Les assembleurs de PC, la formule un PC par foyer qui marque le pas, les entreprises, les administrations sont des cibles potentielles pour ce produit made in Algeria qui attend du soutien pour conquérir la confiance des utilisateurs.
Ces jeunes attendent aussi beaucoup du candidat Bouteflika, qu’ils avouent soutenir à fond, un geste fort, surtout, qu’en partie, l’essor de Bee Linux dépend d’une volonté politique. Ineo-Dev a réussi le pari de créer un produit purement algérien, il attend en retour la concrétisation des promesses et des encouragements pour appuyer ses ambitieux projets.
Djilali B.
Depuis sa mise en ligne en décembre 1997, il est passé d’une simple réplique électronique des versions imprimées à un site dynamique avec du « contenu internet ». Cette mutation suit en fait les tendances mondiales où la diffusion de l’information et sa mise à jour sont quasiment instantanées. Il s’agit de parvenir à une certaine complémentarité de ces deux médias, en faisant d’elwatan.com un journal en ligne à part entière avec un contenu plus ou moins différent du journal papier. Selon les statistiques fournies par Google (période du 25 janvier au 24 février 2009), le quotidien est consulté partout dans le monde.
1 147 674 visites ont été enregistrées, 2 626 572 pages vues (2,29 pages par visite), un temps moyen passé sur le site estimé à 3 minutes et 37,99% de nouvelles visites. Les sources de trafic sont les moteurs de recherche avec 504 701 (43,98%), les sites référents avec 410 545 (35,77%), l’accès direct avec 232 287 (20,24%) et autres 141 (0,01%). Les lecteurs passent plus de temps à la page d’accueil, suivie de l’actualité, des sports et de l’économie. La bonne surprise vient du supplément sur le règne de Houari Boumediène avec 25 721 pages vues (0,98%).
Le site est consulté pour s’informer de la situation sécuritaire et économique du pays et des derniers développements sur la scène politique. Le journal sert de source d’information crédible auprès des hommes d’affaires, des opérateurs économiques et des diplomates. La majorité, pour accéder au site, utilise le moteur de recherche Google en tapant le mot clé « El Watan ». Les visites proviennent de 191 pays dont l’Algérie (473 940 / 2,22 pages par visite/3,35 minutes de temps moyen passé sur le site), suivie de la France (401 592/2,35 pages par visite/3,04 minutes de temps moyen passé sur le site), le Canada (66 036/2,52 pages par visite/4,18 minutes de temps moyen passé sur le site), les Etats-Unis (29 352/2,68 pages par visite/4,20 minutes de temps moyen passé sur le site) et le Maroc (23 539/1,61 page par visite/2,12 minutes de temps moyen passé sur le site). La dernière version de l’édition électronique mise en ligne en juin dernier se veut plus proche de ses lecteurs. Les internautes peuvent réagir aux articles parus ou donner leur propre lecture des événements. L’atout d’elwatan.com réside dans ses archives en ligne et le moteur de recherche Sinequa.
Les internautes peuvent affiner leurs requêtes et naviguer par date, sujet ou encore selon certaines catégories, comme les noms de personnes, les lieux, les thèmes, supports et noms d’entreprises. La satisfaction des lecteurs internautes se traduit par une fidélisation du lectorat et une augmentation du trafic.
Par
Un groupe de jeunes informaticiens ayant conçu le bee lunix, un système d'exploitation purement algérien, issu de lunix, supportant les langues arabe et tamazight, seront à l’honneur aujourd’hui jeudi. En effet, le comité national des associations de soutien au programme du président Abdelaziz Bouteflika a décidé de les honorer afin de récompenser cette initiative visant l'encouragement des jeunes créateurs algériens dans le domaine des technologies avancées.
Si Firefox 3 a beaucoup plus marqué une évolution que la précédente deuxième mouture, sa suite se fait attendre. Le développement de la version 3.1 a pris du retard, alors qu’elle aurait dû être disponible publiquement à la fin de l’année dernière dans le plan initial. Aujourd’hui, la bêta 3 se fait attendre, mais la version finale ne s’appellera pas Firefox 3.1, mais bel et bien Firefox 3.5. Simple effet d’annonce ? Pas vraiment, car Mozilla réfléchissait à sa nomenclature depuis un moment. Firefox 3.1 n’apportera que peu de changements visibles en termes d’interface, mais sous le capot, c’est une autre histoire. On y trouvera en effet un nouveau moteur JavaScript, baptisé TraceMonkey, qui présente différentes nouvelles approches ainsi que des performances revues à la hausse. Le moteur de rendu HTML Gecko évolue lui aussi et propose le support des technologies suivantes : - Les balises <audio> et <video>
- L’API de géolocalisation du W3C
- Les sélecteurs de requêtes JavaScript
- Les propriétés pour les versions 2.1 et 3.0 des CSS
- Les transformations SVG
- Les applications hors ligne.
Côté utilisateur, il faudra surtout retenir l’apparition d’un mode de navigation privée, qui ne laisse aucune trace de la session d’un utilisateur : - Les pages visitées ne sont pas retenues
- Les fichiers téléchargés ne sont pas listés
- Les cookies ne sont pas enregistrés, mais stockés temporairement en mémoire
- Les liens visités n’apparaissent plus en violet
- Les données ne sont pas enregistrées dans le cache du disque dur, mais stockées temporairement en mémoire
- Les permissions pour les sites peuvent toujours être explicitement gérées et donc autorisées par l’utilisateur
- Les nouveaux identifiants et mots de passe utilisés ne sont pas enregistrés
- La complétion automatique fonctionne mais n’enregistre pas les nouvelles entrées
- DOMStorage n’autorise pas la lecture et l’écriture des données
Mozilla a donc jugé que trop d’éléments avaient changé dans son produit pour se contenter d’un seul petit « 1 » en décimale. La bêta 3 devrait être disponible le 12 mars et devrait en toute logique reprendre l’appellation « Firefox 3.5 ». Du coup, ce qui devait être la version 3.2 sera également renommé, mais on ne sait pas encore de quoi il s’agira.
Bartz a laissé entendre mardi, lors de la conférence Morgan Stanley sur les technologies, à San Francisco, que Yahoo pourrait chercher des partenaires dans le domaines des plates-formes communautaires plutôt que de développer son propre produit.
"Je ne crois pas que nous puissions inventer le nouveau Facebook", a-t-elle dit.
Interrogée sur la croissance étonnante de réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter, elle à répondu : "Il est évident que nous devons faire ce genre de chose."
Bartz a rappelé que sa philosophie était d'examiner chaque activité de Yahoo, à l'heure où il lui faut retrouver une certaine croissance pour mieux affronter Google.
Même si elle a ouvert la porte à des négociations avec Microsoft quant à un partenariat en matière de recherche internet, elle a insisté sur l'importance des données de recherche pour les clients annonceurs de Yahoo.
"Mis à part le fait de savoir si nous nous en occupons nous-mêmes ou si quelqu'un d'autre le fait, c'est important", a déclaré Bartz, l'un de ses commentaires les plus significatifs quant à la stratégie de Yahoo depuis qu'elle a pris la succession du co-fondateur de l'entreprise, Jerry Yang, en janvier.
Si Yahoo et Microsoft décidaient de discuter d'un accord sur l'activité de recherche en ligne, "nous négocierions comme des entreprises négocient, en privé", a-t-elle ajouté.
Son allocution intervient une semaine après l'annonce d'une refonte de la structure managériale. Les investisseurs attendent pour leur part de voir si la nouvelle patronne peut relancer des discussions avec le géant de l'édition de logiciels.
L'année dernière, Microsoft a échoué dans sa proposition de rachat de Yahoo pour 47,5 milliards de dollars ou 33 dollars par action. La firme de Redmond a depuis dit qu'elle n'était plus intéressée par un rachat complet de la société mais qu'elle restait ouverte à un accord sur la partie moteur de recherche.
Bartz a décrit l'activité de messagerie électronique en ligne, le webmail, ainsi que son produit de fourniture d'informations et de portail internet comme le coeur de métier de Yahoo. Elle a aussi déclaré que la société devait être "dirigée de manière très serrée en matière de fiscalité".
La directrice générale a indiqué que Yahoo envisageait diverses stratégies pour renforcer sa position sur des marchés importants, sans exclure des fusions et acquisitions. Elle a ajouté que son entreprise pourrait rechercher des acquisitions ou des partenariats pour accroître sa présence en Europe.
Alexei Oreskovic, version française Patrice Mancino
10 000 agents à mettre en poste
LU POUR VOUS.
Hier, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a présidé une conférence consacrée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le secteur de l’éducation. Cette conférence s’est déroulée au lycée Hassiba Ben-Bouali de Kouba, où un nombre considérable de directeurs d’éducation ainsi que plusieurs membres du ministère de l’Education étaient au rendez-vous. Devant l’écart de numérisation entre les pays développés et ceux en voie de développement, le ministre de l’Education, reprenant le souhait du président de la République Abdelaziz Bouteflika, a indiqué qu’«une enveloppe de deux milliards de centimes est consacrée au secteur de l’éducation afin d’établir une plate-forme qui est baptisée le plan quinquennat 2009-2014 spécialisée dans les nouvelles technologies du secteur TIC, en menant une nouvelle politique ayant pour objectif d’arriver à une stratégie qui permet aux établissements algériens d’être la base qui contribue au développement du pays». Certes, la numérisation du système éducatif n’est pas une opération de luxe mais une opération incontournable et primordiale qui peut mener à la croissance économique d’un pays comme les pays de l’Amérique du Nord et quelques pays européens. Le ministre a déclaré dans ce contexte : «Une numérisation éducative est obligatoire afin d’aboutir à une croissance économique comme le Canada qui contribue avec 10% par an à la croissance économique». Il a ajouté : «L’Algérie, elle aussi, peut se désenclaver pour le secteur de la Technologie de l’Information et de la Communication à travers les efforts consentis par l’Etat». Effectivement, M. Benbouzid a cité le travail effectué par l’Etat afin d’intégrer le secteur du TIC dans chaque établissement éducatif à travers toutes les wilayas du pays. Selon des données présentées sur l’état actuel des équipements en Algérie, le gouvernement est arrivé aux statistiques suivants : 10 ordinateurs avec accessoires dans chaque établissement primaire, selon la répartition des élèves, sachant qu’il existe 1800 écoles primaires au niveau des 48 wilayas, pour le cycle moyen : 1 ordinateur/44 élèves, sachant qu’il existe 5000 CEM au niveau national et enfin pour le cycle secondaire 1 portable/18 élèves, sachant qu’il existe 1700 lycées au niveau national aussi. Par contre, d’ici l’horizon 2014, l’Etat arrivera à : 1 ordinateur/18 élèves au cycle primaire, 1 ordinateur/30 élèves pour le cycle moyen et 1 ordinateur/15 élèves pour le cycle secondaire. D’autre part, Benbouzid a insisté : «L’élève, arrivé à un certain niveau, doit à tout prix aimer et savoir manipuler un outil informatique (créer, produire, traiter, explorer...), en mettant entre ses mains un computer», il a ajouté : «L’Etat mettra aussi un dispositif pour former de nouveaux ingénieurs spécialisés dans l’enseignement des élèves dans la filière de l’informatique» ; selon ses paroles «la numérisation des consciences avant la numérisation de l’administration et la numérisation de l’auteur avant la numérisation du récepteur». Finalement, des réponses ont été apportées par le ministre concernant le bac 2009 ; il a indiqué que la date prévue sera maintenue, sauf si les enseignants de la terminale n’auront pas pu finaliser tout le programme dans la durée consacrée par l’Office national de l’éducation. Il a ajouté que l’Onec a décidé que d’ici 2010, le BEM informatique sera obligatoire à passer, comme d’ici 2012, le bac informatique sera, lui aussi, comptabilisé et pour l’élève qui atteindra une moyenne au-dessus de 10 dans la matière, il aura un diplôme. La seconde question à laquelle a répondu M. Benbouzid, est la violence au sein de nos établissements ; il a déclaré qu’à peu près 10 000 postes d’emploi vont être créés d’ici quelque temps, afin de réduire ce phénomène en prenant des mesures sévères contre les responsables de ces actes. Nassim I.
Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=16480
Microsoft Algérie lance la «Partner Academy»
LU POUR VOUS.
Microsoft Algérie annonce le programme de la «Partner Academy», une série de formations gratuites s’étalant sur plusieurs mois de l’année destinée à ses partenaires. Au cours de ces formations, les experts de Microsoft exposeront les différentes catégories de produits et solutions Microsoft, de façon à informer et former les décideurs des sociétés partenaires à l’utilisation technique de ses logiciels et démontrer la valeur ajoutée qu’ils procurent aux différents utilisateurs. L’objectif de Microsoft est de soutenir ses partenaires durant leur processus de développement et de leur assurer une mise à jour de leurs compétences. A travers le programme « Partner Academy ». Microsoft partage sa vision et son expertise, et contribue au développement du secteur du logiciel et des NTIC en Algérie. En effet, les partenaires Microsoft sont en majorité des PME dynamiques qui contribuent à créer des emplois qualifiés dans un marché hors hydrocarbures en pleine croissance. Amine Mensouri, le manager de Microsoft Algérie, déclare que la «Partner Academy» est une occasion unique de montrer à leurs partenaires combien ils s’intéressent à eux ; pour cela, ils affirment qu’ils choisissent chaque année un cursus qui leur parait le mieux adapté aux partenaires en fonction des besoins du marché. Ils ajoutent que cette année, ils ont décidé de bâtir un premier bloc de cours autour duquel ils vont construire les «Partner Academy» des années à venir, où il y aura plus de cours technique de manière à ce que leurs partenaires soient constamment formés aux dernières technologies et répondre mieux aux attentes du marché. Les thèmes abordés au cours de ces formations consistent en la mise à jour des connaissances quant aux nouvelles solutions Microsoft destinées aux PME et aux grands organismes et à la gestion des serveurs grâce aux nouveau système d’exploitation Windows Server 2008. Ces sujets sont essentiels pour les partenaires en termes d’élaboration de stratégie marketing et de mise en œuvre des nouvelles solutions Microsoft pour leurs clients. De son côté Mme Souhila Ait Moukhtar, qui est Accuont Manager auprès de la société Halkorb, société de service et d’ingénierie informatique et intégrateur certifié Gold Microsoft société. Elle annonce qu’avec son programme varié, la Microsoft Partner Academy de cette année a été un rendez-vous riche en informations et en échanges. Elle permet à bon nombre d’entre nous d’acquérir des connaissances d’un niveau supérieur, mais aussi d’être à jour en ce qui concerne les produits Microsoft et la veille technologique, afin de pouvoir offrir la solution qui répond au mieux aux besoins de nos clients. Comme elle signale leur appréciation vis-à-vis de l’intervention des différents formateurs Microsoft, leur expérience et leur connaissance des marchés internationaux, ce qui a été très utile pour Microsoft. Dans l’édition 2008/2009 de la Partner Academy, ayant débuté en décembre dernier, Microsoft a déjà enregistré la présence de 180 participants ayant ainsi bénéficié des formations sur les dernières technologies dispensées par les experts internationaux Microsoft. Les formations suivent leur cours jusqu’au mois de mars prochain, au bénéfice des sociétés d’ingénierie informatique partenaires de Microsoft en Algérie. Ouzna Mesroua
Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=16469
Mohamed Larbi Ould Khelifa, président du CSLA, estime que l’arabe doit adapter le langage de la modernité pour ne pas rester en retrait. Il en veut pour preuve le nombre modeste des applications techniques éditées en arabe. Le CSLA travaille pour promouvoir le e-management dans le pays. Citant les exemples coréen et japonais, il relève que le développement d’un pays et l’acquisition du savoir ne peuvent se faire que par la langue nationale et non par une langue intermédiaire. « L’arabe et tamazight sont des langues nationales, le français est une langue étrangère », dit-il, soulignant que l’arabe est une langue de civilisation et de culture. « Elle ne reflète pas une ethnie et n’est pas antagoniste avec le tamazight. Les deux langues ont coexisté en harmonie depuis plus de mille ans », note-t-il. Il annonce qu’un Haut conseil de la langue amazighe va bientôt être installé. Il plaide pour éloigner la langue arabe des « considérations idéologiques, des préjugés et de l’enfermement dans le passé glorieux ». Selon lui, cette langue doit s’imposer par sa production culturelle et scientifique. Préférant parler de « francographes » et « d’arabographes », Mohamed Larbi Ould Khelifa dit travailler pour casser le mur de Berlin séparant les deux. « Cette séparation nous appauvrit. Il n’y a pas de langue en avance ou en retard, ce sont ceux qui la pratiquent qui font qu’elle se trouve dans l’un ou l’autre cas », dit-il, notant que la langue est un facteur de cohésion d’une nation. Selon lui, il existe trois catégories d’algériens : deux monolingues (arabe ou français) et une bilingue.
Citant une récente étude sur la réalité linguistique en Algérie, il relève que l’arabe se divise entre le parlé et l’écrit. S’ajoutent à cela le tamazight avec ses dialectes locaux et le français. Le français est utilisé par les élites culturelles et économiques. Il rappelle que l’arabe a subi l’exclusion durant la période coloniale. « L’action du CSLA prend en compte les souffrances liées à l’amputation de la mémoire subies par la génération post-libération nationale du fait de la négation de la personnalité nationale par le colonialisme », souligne-t-il. Au sein du Conseil, il existe deux cadres d’expression : « dialogue des idées » et « les chevaliers de la rhétorique », des espaces animés par des experts. « En 2008, nous avons installé une troisième tribune dénommée ’Une personnalité et son parcours’’, destinée à faire connaître des personnes ayant œuvré à promouvoir la culture arabe, ses sciences et ses lettres », précise-t-il. Il rappelle que le Conseil a élaboré une série de lexiques terminologiques comme les guides relatifs à la gestion financière, à l’informatique et à la conversation médicale. Des documents qui seront publiés également sous forme de CD-Rom. Une loi en phase d’élaboration devrait permettre la commercialisation des publications du Conseil. La traduction doit, selon lui, être l’affaire de spécialistes, pas de commerçants. Les relations du CSLA avec l’Institut arabe de la traduction, qui relève de la Ligue arabe, sont qualifiées d’excellentes par Mohamed Larbi Ould Khelifa. Interrogé sur les rapports avec l’Académie algérienne de la langue arabe, il a eu cette réponse : « No comment ! ». Il regrette le non-renouvellement de la composante du Conseil. Le mandat des 32 membres actuels était arrivé à expiration en 2003. Ancien ambassadeur d’Algérie au Yémen et en Iran, Mohamed Larbi Ould Khelifa a occupé par le passé le poste de secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement secondaire et technique.
Par
Salim BENALIA, L'expression
Aucun candidat n’a jugé utile d’activer, d’actualiser ou de lancer un site Web pour mener une campagne virtuelle.
Nos hommes politiques ne s’accommodent pas des nouvelles technologies. Très peu portés sur la communication via Internet, ils continuent à user et abuser des moyens traditionnels comme les meetings, tournant le dos à la jeunesse très branchée sur les nouvelles technologies. Qui est en retard dans ce cas: la jeunesse algérienne ou les hommes politiques? Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour constater qu’en matière de nouvelles technologies, nos hommes politiques sont des analphabètes numériques face à une jeunesse qui «navigue» sur d’autres sites et d’autres horizons.
Le site Web du plus grand parti au pouvoir, le FLN, n’est pas actualisé. La dernière mise à jour de ce site, date d’il y a une année avec, à la Une, la publication du décret présidentiel n°07-61 du 15 février 2007 portant convocation du corps électoral...tenez-vous bien, des élections législatives du 17 mai 2007! Pour le RND, deuxième force politique du pays, la situation n’est guère plus reluisante. La page d’accueil affiche 17 décembre 2006.
Le dernier papier «injecté» dans le site est le message du secrétaire général du Parti, Ahmed Ouyahia, à l’occasion du Nouvel An 2009. C’est déjà un peu mieux que le FLN. L’autre partenaire de l’Alliance présidentielle, le MSP, ne déroge pas à la règle. Aucune référence dans son site à l’élection présidentielle du 9 avril prochain. Mais il fait un peu plus que le RND et le FLN. On trouve sur son site Web les couvertures des activités du président du parti, Bouguerra Soltani. La Une du site annonce, en grosses lettres, que le site est en panne pour une période d’un mois. Le fichier de l’article annonçant que Soltani sera l’invité du Forum de l’Entv de samedi dernier ne s’ouvre pas.
Le site du Front national algérien (FNA) n’est pas mieux loti. La bataille sur le Net ne constitue pas une priorité pour lui. La dernière actualisation remonte au 23 juin 2007. Le Parti des travailleurs (PT) est loin d’être champion dans les nouvelles technologies. Le dernier communiqué, signé par le Secrétariat politique (SP), qui est diffusé, date du...29 avril 2006, c’est-à-dire à la veille de la Fête des travailleurs. Comparativement à ces quatre premiers partis et qui ne manquent pas de moyens matériels et financiers, c’est le parti de Fawzi Rebaïne, AHD 54, qui fait un effort dans ce domaine. La dernière mise à jour du site de ce parti remonte au lendemain de l’annonce par son président de sa participation à l’élection, pour évoquer la tenue de deux réunions des responsables des wilayas pour le mois de janvier.
Sur les 25 candidats ayant déclaré leur intention de participer à la course au Palais d’El Mouradia, aucun n’est doté de ce moyen technologique pour faire sa propagande, la propagation des idées, des projets et ouvrir des espaces de débat pour une jeunesse très friande de ce moyen de communication.
Les autres candidats indépendants sont à loger à la même enseigne. Ni la troïka de la Coordination des candidats indépendants (Rachid Bouâziz, Loth Bounatiro et Abdellah Tamine), ni aucun autre ne possède un site Internet répondant aux normes. Résultat des courses: ni les Indépendants, ni les représentants de partis politiques ne disposent de ce «monstre virtuel de persuasion». Ainsi, la culture des batailles et des chocs d’idées dans le Net est loin d’être l’apanage de la classe politique qui s’apprête à affronter, dans quelques semaines, un rendez-vous électoral d’une extrême importance. Les sites Internet officiels des partis politiques sont, comme nous l’avons constaté hier, lors d’une visite, souvent figés et sans intérêt, si l’on excepte le cas du RCD qui n’est d’ailleurs pas partant pour la présidentielle, qui est devenu un vrai espace de débat.
Ce n’est pas un scoop de dire qu’un grand retard affecte les formations politiques algériennes dans l’usage de l’Internet et des moyens de communication modernes. Dans les grandes démocraties, Internet est devenu un moyen et un support, incontournables dans ce genre de rendez-vous.
A se demander enfin quand les acteurs politiques algériens prendront-ils conscience de l’importance de ce nouveau support technologique dans la propagation des idées? Mais en cette ère où les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont envahi tous les secteurs d’activité, les politiques s’appuient-ils suffisamment sur le support électronique Internet pour toucher les électeurs? Ne peut-on pas convaincre un internaute à force de l’inonder d’idées et de projets politiques, à aller voter? Les partis politiques algériens doivent ainsi s’investir dans ce terrain encore fertile de l’information, suggèrent les accros du Net.
Karim AIMEUR, L'expression, 10 Février 2009 - Page : 3
Détails | |
Nombre de pages | 25 p. |
Français (fichier) | Ebook 1615 en PDF Français |
Arabe (fichier) | Ebook 1615 en PDF Arabe |
Éditeur | UNESCO Office à Rabat; l’Observatoire National des Droits de l’Enfance du Maroc; Microsoft Morocco |
M. El Hadj Gley, ministre des Technologies de la communication, qui présidait les travaux de la commission, a souligné l'importance des acquis réalisés durant les premières années du XIe Plan de développement, rappelant que le secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication) a contribué à hauteur de 10% au PIB en 2008 et que ce taux sera porté à 13,5% à la fin du quinquennat.
Il a évoqué l'amélioration des indicateurs relatifs aux domaines de la communication (accès au réseau Internet, couverture par les réseaux téléphonique et de la poste, investissement dans le domaine des TIC...), et ce, en parallèle avec le développement des cadres réglementaires et institutionnels et la révision du Code des communications.
Le ministre a passé en revue les programmes et mesures présidentiels visant à renforcer la dynamique que connaît le secteur et améliorer sa compétitivité et son taux d'employabilité, notamment, dans les créneaux porteurs et innovants.
Il a évoqué, à ce sujet, les efforts déployés pour promouvoir la Tunisie en tant que destination technologique, l'objectif étant d'attirer davantage d'entreprises étrangères et promouvoir la recherche, l'innovation et la création dans le domaine des TIC.
L'accent sera mis au cours de la prochaine période, a-t-il dit, sur le renforcement de l'infrastructure des communications, à travers la mise en place d'un programme ambitieux visant à introduire davantage l'ADSL (Internet à haut débit) au profit des entreprises économiques et des administrations, l'installation d'un nouveau câble sous-marin pour garantir une meilleure connexion de la Tunisie au réseau mondial d'Internet, l'extension du pôle El Ghazala, la création de technopôles dans toutes les régions et l'incitation à l'innovation dans le domaine des technologies de l'information.
M. Gley a souligné la nécessité de développer les services électroniques à travers le renforcement des projets nationaux et sectoriels, appelant à assurer une meilleure adhésion du citoyen, de l'entreprise et de l'administration aux efforts d'édification de la société du savoir.
Lettre ouverte au peuple américain
dans laquelle 65 prix Nobel appellent à voter pour Barak Obama
(tiré d'une traduction présentée par "Le Nouvel Observateur").
Signé :
Alexei Arikosov Physics 2003, Roger Guillemin Medicine 1977, Peter Agre Chemistry 2003, John L. Hall Physics 2005, Sidney Altman Chemistry 1989, Leland H. Hartwell Medicine 2001, Philip W. Anderson Physics 1977, Dudley Herschbach Chemistry 1986, Richard Axel Medicine 2004, Roald Hoffmann Chemistry 1981, David Baltimore Medicine 1975, H. Robert Horvitz Medicine 2002, Baruj Benacerraf Medicine 1980, Louis Ignarro Medicine 1998, Paul Berg Chemistry 1980, Eric R. Kandel Medicine 2000, J. Michael Bishop Medicine 1989, Walter Kohn Chemistry 1998, N. Bloembergen Physics 1981, Roger Kornberg Chemistry 2006, Michael S. Brown Medicine 1985, Leon M. Lederman Physics 1988, Linda B. Buck Medicine 2004, Craig C. Mello Medicine 2006, Mario R. Capecchi Medicine 2007, Yoichiro Nambu Physics 2008, Martin Chalfie Chemistry 2008, Marshall Nirenberg Medicine 1968, Stanley Cohen Medicine 1986, Douglas D. Osheroff Physics 1996, Leon Cooper Physics 1972, Stanley B. Prusiner Medicine 1997, James W. Cronin Physics 1980, Norman F. Ramsey Physics 1989, Robert F. Curl Chemistry 1996, Robert Richardson Physics 1996, Johann Diesenhofer Chemistry 1988, Burton Richter Physics 1976, John B. Fenn Chemistry 2002, Sherwood Rowland Chemistry 1995, Edmond H. Fischer Medicine 1992, Oliver Smithies Medicine 2007, Val Fitch Physics 1980, Richard R Schrock Chemistry 2005, Jerome I. Friedman Physics 1990, Joseph H. Taylor Jr. Physics 1993, Murray Gell-Man Physics 1969, E. Donnall Thomas Medicine 1990, Riccardo Giacconi Physics 2002, Charles H. Townes Physics 1964, Walter Gilbert Chemistry 1980, Roger Tsien Chemistry 2008, Alfred G. Gilman Medicine 1994, Daniel C.Tsui Physics 1998, Donald A. Glaser Physics 1960, Harold Varmus Medicine 1989, Sheldon L. Glashow Physics 1979, James D. Watson Medicine 1962, Joseph Goldstein Medicine 1985, Eric Wieschaus Medicine 1995, Paul Greengard Medicine 2000, Frank Wilczek Physics 2004, David Gross Physics 2004, Robert W. Wilson Physics 1978, Robert H. Grubbs Chemistry 2005,
En ce début du troisième millénaire, la télématique et l’Internet font circuler les données au sein des collectivités, mais aussi entre les continents.
La famille des médias de l’écrit (journaux, revues, livres
) et électroniques (télématique, télévision, radio
) s’élargit avec l’avènement de l’Internet, de la presse électronique, du CD- rom, du DVD, de la télévision hautedéfinition... Aujourd’hui, le mode analogique a cédé la place au numérique. L’homme moderne vivant dans «la société de l’information» est censé être un «homme numérique», qui peut maîtriser les moyens modernes de communication.
Mais est-ce que tous les êtres humains sont capables de suivre ces grandes mutations engendrées par l’apparition de ces nouveaux médias ? Est-ce que tout le monde pourra tirer profit de ces progrès ? Pour les spécialistes et les connaisseurs dans le domaine, la réponse est, bien sûr, négative. Au moment où les pays développés entrent dans l’ère de «la société de l’information» et du numérique, et au moment où le monde ressemble de plus en plus à un «village planétaire», concrétisant ainsi le concept cher au chercheur canadien Marshal McLuhan, le fossé entre les pays riches et les pays pauvres ne cesse de se creuser concernant l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il est donc admis que la «société de l’information», qui est devenue une réalité dans les pays les plus avancés, tels que les USA, le Canada, certains pays de l’Asie et de l’Europe, reste une notion à définir pour les pays pauvres ou en voie de développement. La société de l’information est une société post-industrielle ou post-moderne qui a assimilé les changements technologiques. Elle est surtout une société caractérisée par une grande fluidité de l’information grâce aux développements des réseaux de communication, créant ainsi de véritables «autoroutes» de la communication. Dans cette société, comme l’expliquent les spécialistes, l’information est la pierre angulaire de toute activité humaine.
Actuellement, dans un monde où il est plus facile pour un pays de rester riche que de le devenir, surtout avec les crises qui secouent l’économie mondiale, le libre accès à l’information dans différents domaines de la vie pour tous n’est en réalité qu’un mythe. Il constitue un vrai enjeu pour les Etats et les nations et un défi pour les pays vivant en marge de ce processus de développement.
Certes, l’avènement des nouvelles technologies, l’Internet, la téléphonie fixe et mobile, les médias électroniques dits aussi «nomades» ou «baladeurs» dans le langage des spécialistes, ont permis au monde une évolution grandissante. Le développement des moyens de communication a permis à l’humanité d’évoluer, mais, en contrepartie, il a accentué les disparités entre les pays développés et ceux qui le sont moins.
Ce qui, par conséquent, a entraîné une certaine «fracture» entre les pays du Nord et ceux du Sud, appelée communément par les experts «la fracture numérique».
Selon une récente étude, la plus grande proportion d’internautes se trouve dans la région Asie, avec 41% de parts de marché alors que l’Europe se hisse à la deuxième place avec 28% de parts de marché, suivie de l’Amérique du Nord (18%) et de l’Amérique du Sud (7%). Fracture numérique oblige, l’Afrique et le Moyen-Orient se hissent à la dernière place, avec seulement un taux de 5% d’internautes. Et si l’Amérique du Nord n'atteint que la troisième place dans le classement par région, les ةtats-Unis conservent néanmoins la deuxième place au classement par pays, avec un total de 16,2% des internautes, battus de peu par la Chine (17,8%). Au total, 1 milliard d’internautes surfent sur le Web chaque année.
En Algérie, la lutte contre la cybercriminalité a pris, depuis quelques années, une forme concrète à travers la traque des groupes terroristes, qui utilisent la Toile pour propager leur idéologie. Bien plus, une police de l’Internet, auquel l’Algérie n’est pas contre, est en mesure de lutter plus efficacement autant contre le terrorisme, le crime organisé que le trafic en tout genre. Mais, comme toute lutte, celle contre la cybercriminalité « doit être régie par une législation nationale et une coopération internationale efficaces », selon les experts présents à ce séminaire. Elle doit être combattue « à partir d’un système législatif adapté et une coopération internationale efficace », précisent-ils. Attaques virales contre des systèmes bancaires, de gestion de fichiers sensibles d’administrations, ou de virements bancaires, ainsi que la pénétration, le contrôle et la détérioration de systèmes informatiques hyperprotégés, de falsification de documents administratifs ou de données sensibles, sont autant de délits répertoriés comme crimes « virtuels » commis à travers l’Internet ou les NTIC. Encaisser d’importantes sommes d’argent en déroutant le système de défense d’une banque, ou obtenir des informations importantes sur des brevets d’invention ou des informations classées secret défense sont également un des sports favoris des cybercriminels. Falsifier une carte à puce pour dévaliser une banque ou entrer « gratis » dans un concert de musique ne sont pas le moindre des crimes de ce genre de banditisme.
Car le terrorisme a pris des proportions importantes sur le Net, obligeant les polices du monde entier à investir cette dimension virtuelle pour les traquer et prévenir leurs crimes. L’Algérie est, quant à elle, obligée de s’adapter à ce type de lutte et d’adapter, surtout, sa législation à ce genre de crime. Selon M. Hocine Mabrouk, directeur de l’Ecole supérieure de la Magistrature, plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Corée et l’Afrique du Sud, ont adhéré à la convention du Conseil de l’Europe dont ils se sont inspirés pour leur législation interne. L’Algérie, de son côté, va se doter d’une législation en la matière à travers le projet de loi, qui a été examiné dernièrement par le Conseil des ministres.
Ce projet va être présenté au Parlement. Mais, pour M. Mabrouk, les affaires liées à la cybercriminalité sont « minimes » en Algérie, mais il n’a pas écarté leur prolifération dans le futur, du fait de la métamorphose du banditisme dans le monde, qui utilise de plus en plus les nouvelles technologies de l’information pour planifier ses crimes, communiquer et surveiller ses cibles potentielles. En clair, l’Algérie n’est plus à l’abri des cybercrimes, notamment le piratage informatique, les attaques virales, ou le cyberterrorisme. Mettre en place une cyberpolice algérienne n’est pas, dans cette configuration, une hérésie, ni un caprice judiciaire. Bien au contraire.
par Ali Babès - Le Quotidien d’Oran
ALGER - Une commission spécialisée chargée d'examiner le programme "E-Algérie 2013" a été installée dimanche au niveau du Conseil national économique et social (CNES), indique cette institution dans un communiqué. L'installation de cette commission intervient suite à la saisine récente du CNES par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, relativement à ce programme élaboré par un groupe de travail placé sous l'autorité du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, rappelle-t-on de même source. |
[Aps 25/1/09] |
LE CAIRE - Les participants à la réunion sur le projet "Mémoire du monde arabe" ont souligné vendredi la nécessité d'accélérer l'opération de documentation du patrimoine culturel et naturel arabe préconisant pour ce faire la mise en place de systèmes d'informations intégrés. Les participants au projet de mémoire du monde arabe ont recommandé au terme de leur réunion au Caire d'enrichir le contenu électronique du patrimoine arabe sur le réseau internet. |
[Aps 24/1/09] |
TRIPOLI - La Libye s'est dotée jeudi d'un réseau commercial WiMAX mobile (internet haut débit sans-fil) d'une capacité de 300.000 utilisateurs et qui couvre 18 villes libyennes. Installé par l'équipementier français Alcatel-Lucent pour la bagatelle de 60 millions de dollars, ce réseau, permettra d'établir des liaisons sans fil à haut débit, dans un rayon de 50 km y compris en situation de mobilité, selon le directeur du projet, Mahmoud Ettir. L'opérateur public Libya Telecom & Technology (LTT) commencera la commercialisation de cette technologie à partir de la semaine prochaine pour les entreprises dans une première étape puis pour les particuliers, a-t-il précisé. Les équipementiers chinois ZTE et Huawei figurent parmi les compagnies ayant participé au projet lancé en janvier 2008. |
[Aps 23/1/09] |
[Aps 20/1/09] ALGER - Le groupe Algérie Télécom (AT) mettra en place prochainement un nouveau service de numéros virtuels ou DID (Direct Inward Dialing) offrant la possibilité d'effectuer des appels à l'étranger à partir de l'Algérie, au prix d'une communication interurbaine locale, a-t-on appris lundi auprès de ce groupe. L'offre de ce service fait suite à un accord de partenariat exclusif conclu par le groupe AT, principal fournisseur de service en Algérie, et le réseau "Iristel Inc", principal fournisseur VoIP au Canada, pour commercialiser en dehors de l'Algérie des numéros de téléphones algériens "DID" appelés plus communément numéros virtuels.
Les appels à destination de ces numéros virtuels (DID) seront acheminés vers les lignes téléphoniques fixes ou mobiles existantes dans le pays d'accueil concerné grâce à la mise en place d'une interconnexion entre le réseau TDM d'Algérie Télécom et le réseau IP d'Iristel. Tous les appels passant à travers Algérie Télécom sont acheminés à travers la passerelle d'Iristel. La solution DID proposée par les deux partenaires vient combler "efficacement le vide enregistré entre le PSTN (le réseau de téléphonie publique) et les réseaux VoIP à l'effet de maintenir la qualité du signal numérique", a-t-on souligné. La clientèle d'Iristel s'attend à ce que le groupe AT offre une quantité illimitée d'appels entrants simultanés, ce qui aura pour effet de réduire les coûts mensuels, a-t-on ajouté. Iristel Algérie a reçu en 2003 sa licence de fournisseur de service Internet par l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT). Algérie Télécom, active dans les domaines du fixe, du mobile, de la VoIP et des télécommunications satellites, prospecte d'autres segments de marché tels que la promotion des services de centres d'appels, de services 2G des réseaux mobiles en attendant l'attribution des licences 3G et 4G. |
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[Aps 20/1/09] |
ALGER- Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a présenté des propositions pour la réduction des prix des ordinateurs dans le cadre de la nouvelle version de l'opération "Ousratic", a annoncé, dimanche à Alger, le ministre du secteur, Hamid Bessalah. "Après évaluation de l'opération, nous avons constaté la nécessité de lancer une nouvelle version", a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une rencontre avec les cadres de son secteur. "Cette opération demeurera prioritaire dans le cadre du plan stratégique "e Algérie 2013", a-t-il ajouté. Il a également indiqué que même si cette opération n'a pas "atteint les objectifs tracés dans le cadre de sa première version", elle restera toutefois "un noble objectif à maintenir", rappelant que prés de 50.000 ordinateurs ont été commercialisés dans le cadre de la première version de l'opération. |
[Aps 18/1/09] |
ALGER- Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a présidé dimanche à Alger une réunion des cadres de son secteur pour débattre des programmes retenus pour l'année 2009 par les différents entreprises et agences relevant du secteur. Intervenant à l'ouverture de cette réunion, le ministre a indiqué que le secteur connaît depuis 2000 une "réforme profonde" consacrant la construction de la société de l'information et de l'économie fondée sur le savoir en tant que "priorité nationale". La mise en oeuvre de cette politique de réforme a permis d'améliorer l'accès aux services de communication, notamment en matière de télédensité mobile, de construction du réseau de télécommunications et d'informatisation du réseau de la poste, s'est félicité M. Bessalah. |
[Aps 18/1/09] |
ALGER- Le projet de programme e-Algérie 2013 est depuis jeudi dernier disponible sur le site web du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC), a indiqué lundi le ministère dans un communiqué. A ce titre, le ministère informe tous les citoyens intéressés par le développement des technologies de l'information et de la communication que ce projet de programme est désormais disponible sur le site web du ministère (www.mptic.dz) depuis jeudi dernier. |
[Aps 12/1/09] |
Le cap d'un milliard d'internautes à travers le monde a été dépassé le mois de décembre 2008, indique le cabinet spécialisé comScore qui précise que ces statistiques ne concernent que les personnes se connectant à partir de leurs bureaux ou domiciles.
La population des internautes, dont le plus grand nombre est concentré en Chine avec 180 millions, devrait ainsi dépasser le milliard dans la mesure où ce chiffre ne concerne que ceux dépassant l'âge de 15 ans, sachant que les enfants se connectent de plus en plus. Ce chiffre ne prend pas en compte les internautes surfant dans les cybercafés ou sur les téléphones portables ou autres supports.
Les férus d'Internet sont concentrés dans l'Est de l'Asie avec un taux de 41%, suivis de l'Europe (28%), l'Amérique du Nord (18%), l'Amérique du Sud (7%) et la région Moyen-Orient et Afrique (5%), selon la même source. Par pays, c'est la Chine qui est en tête, suivie des Etats-unis d'Amérique (163 millions), le Japon (60), l'Allemagne et la Grande-Bretagne (37).
Le lancement d’une version arabe du site tsa-algerie.com. s’explique, selon le journaliste algérien, par le fait que bien que Tout sur l’Algérie soit lu, entre autres, par des francophones en Algérie « l’arabe reste une langue très utilisée, beaucoup d’Algériens, notamment les jeunes, sont plus à l’aise en arabe ». Cette évolution vise aussi un lectorat potentiel au Moyen-Orient. « Nous voulons donner l’occasion à nos lecteurs sur internet d’accéder à nos informations dans la langue qu’ils maîtrisent. » Cette version ne sera pas une traduction directe de la version française, explique-t-il. Les journalistes écriront leurs articles en arabe ou en français. « Bien sûr, la même information se trouvera sur le tsa-algerie.com. dans les deux langues », assure-t-il. « Par exemple, si on obtient une information sur la candidature du président Bouteflika, les deux rédacteurs auront l’information qui sera traitée dans les deux langues », explique Lounès Guemache. La nouvelle version arabe aura sa propre identité, car elle traitera aussi de sujets qui ne se trouvent pas nécessairement sur la version en français. Autre particularité de cette nouvelle version, c’est le fait que sur la page d’accueil en arabe se trouvent quelques titres qui renvoient à la version en français et vice-versa.
Tsa-algerie.com. qui est à une moyenne de 50 000 visiteurs par jour devrait passer à 100 000 avec cette nouvelle version. Son rédacteur en chef affirme que cela situe le nombre de pages vues sur le site à près de 2 millions par mois. Avis aux annonceurs ! Le site a bâti son succès sur la réactivité à l’actualité et son réseau de journalistes des deux côtés de la Méditerranée. Une formule d’abonnement a été mise en place il y a quelques mois. Elle permettait l’accès aux archives payantes du site ou à des documents exclusifs. Une autre clé du succès de ce site est la possibilité donnée aux internautes de laisser leurs commentaires sur le site grâce au web 2.0, une technologie qui permet plus d’interactivité. Le site web d’El Watan propose le même service depuis quelques mois. Lounès Guemache affirme que le forum n’est pas modéré. Tout le monde peut écrire. Mais tout dépassement est sanctionné par un bannissement du forum. Le succès de Tout sur l’Algérie a apporté aussi à ses créateurs son lot d’ennuis. Ainsi, le nom de domaine du site a été piraté par un hacker marocain hostile aux thèses algériennes sur le Sahara-Occidental. L’équipe de Tout sur l’Algérie a été contrainte de prendre un autre nom de domaine pour le site.Une plainte a été déposée à Paris auprès de la Brigade d’enquête sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI), où une enquête a été ouverte en octobre dernier.
Par
Lu pour Vous.
Après avoir marqué, l'année écoulée, une nouvelle avancée dans ses performances commerciales et financières, la publicité sur le Net s'évalue différemment dans la perspective de l'année 2009 ; serait-ce la continuité de «l'Eldorado» ? La fin des temps de grâce?
Après avoir marqué, l'année écoulée, une nouvelle avancée dans ses performances commerciales et financières, la publicité sur le Net s'évalue différemment dans la perspective de l'année 2009 ; serait-ce la continuité de «l'Eldorado» ? La fin des temps de grâce?
L'outil Internet arrive à surclasser d'autres médias traditionnels, notamment la radio, dans le classement des investissements et des revenus publicitaires, confirmant tous les pronostics misés sur l'attrait de ce support multimédia dont les performances et les formats publicitaires restent pourtant à affiner.
Au premier semestre de l'année dernière, les investissements en publicité sur le web ont grimpé de 38 % par rapport à la même période en 2007, enregistrant avec 1,8 milliard d'euros, la plus forte progression des médias, selon le baromètre Interactive Advertising Bureau (TAB) France et Syndicat des régies internet (SRI).
Englobant à lui seul 65 % de la croissance plurimédia (contre 60 % au premier semestre 2007), le Net joue les acteurs clés du marché publicitaire. Sur ce premier semestre, celui-ci compte pour 14,70 % des investissements contre 10,8 % en 2007. Il se classe ainsi en troisième position, derrière la presse et la télévision, mais devant la radio. On constate ainsi que le nombre d'investisseurs à donc fortement augmenté (+32 %) cette année par rapport à la même époque l'an dernier. Autre bonus : sur les 3357 annonceurs, plus d'un tiers sont nouveaux.
"Cette étude consacre la tendance de fond qui caractérise le développement d'Internet au cœur des stratégies média des annonceurs tous secteurs confondus. Même dans un marché média très tendu, l'Internet est le seul média à tirer significativement son épingle du jeu en volume d'investissement et en nombre d'annonceurs", analyse Luc Tran-Thang, président du Syndicat des régies Internet.
Parmi les secteurs pourvoyeurs de publicité sur Internet, les Télécoms et Voyage -Tourisme, représentent près de 25 % de l'investissement sur le média Internet. L'étude relève aussi que l'énergie (+6 points), l'immobilier (+5,3 points), les organismes humanitaires (+5,6 points) et la santé (+4,9 points) séduisent de plus en plus les investisseurs.
Du coup, nous apprend l'étude, d'autres s'y mettent et misent sur le Net l'informatique "consacre 41 % de ses investissements pluri média à Internet, le voyage tourisme (33,7 %), les services (28 %) les télécommunications (23,6 %), les établissements financiers et assurances (21,8 %), et l'audiovisuel (21,7 %)", souligne encore l'étude.
C'est presque la même tendance enregistrée sur le marché nord américain qui devait connaître, en 2008, un score notable en matière de publicité en ligne. Selon Robert Cohen, le vice-président de l'agence américaine de communication média Universal McCann, le marché publicitaire américain ne devrait croître que de 3,1 % cette année pour atteindre 290,3 milliards de dollars. Selon lui, les entreprises privilégieraient leurs bénéfices au détriment des investissements publicitaires. En outre, il estime que le développement du marché sur Internet et les investissements en search marketing pénalisent le développement des autres médias. Sur le premier trimestre de cette année, le marché de la publicité sur Internet a grimpé de 16,7 % et celui de 1' e-mail marketing de 4,5 %. Dans le même temps, les dépenses en télé, radio, et presse ont décrues. En 2008, Robert Cohen estime que le marché global devrait progresser de 5,8 % à 305 milliards de dollars.
Le marché de la publicité sur Internet se subdivise en segments de techniques et formats qui commencent à connaître à des évolutions différentes.
Le plus gros segment du marché de la publicité en ligne est représenté par les liens sponsorisés. Ils guident l'internaute vers le site de l'annonceur et en fait la fortune de Google, le principal acteur, bien loin devant Microsoft et Yahoo ! L'investissement des marques dans les liens sponsorisés a représenté 800 millions d'euros en 2008. La publicité par bannières est le deuxième grand segment de marché avec 5 1 0 millions d'euros. Puis viennent les annuaires avec 420 millions d'euros. Toutefois, ces différents formats publicitaires n'ont pas bénéficié de la même dynamique en 2008. Les liens sponsorisés affichent une croissance de 35 % quand la publicité par bannières a dû se contenter d'une progression de 1 0 %. "Dans un contexte de crise, des secteurs en phase avec des objectifs de communication à court terme, comme les liens sponsorisés, progressent plus fortement", affirme un responsable en charge de la régie publicitaire d'Orange.
Le succès des liens sponsorisés ne devrait toutefois pas se faire aux dépends d'autres formats. « Tous les segments du marché sont en croissance. Le marché de la communication en ligne dispose encore d'un très fort potentiel. Les internautes sont de plus en plus nombreux et les nouveaux usages comme la vidéo ou les réseaux sociaux se développent créant ainsi de nouveaux inventaires», a expliqué Jérôme Bourgeais, en charge de l'étude de ce marché chez Cap Gemini.
Le marché publicitaire est donc encore en croissance mais l'heure est sans doute déjà à sa rationalisation et à sa consolidation. Reste à savoir qui seront les gagnants et les perdants de cette immense partie qualifiée par les observateurs de «chaises musicales.
Selon toute vraisemblance, le secteur des nouvelles technologies est appelé à de nouvelles performances pour l'année en cours, sous réserve de quelques efforts d'adaptation.
Pour Frank Gens, analyste en chef du bureau d'études américain spécialisé en nouvelles technologies IDC, «une économie mondiale au ralenti va faire l'effet d'une cocotte minute sur le marché de l'informatique, accélérant le développement et l'adoption de nouveaux modèles d'entreprise» prédit-il. Et d'ajouter sous forme d'avertissement que «fournisseurs et clients se dirigeront vers les solutions nouvelles non parce qu'elles annoncent l'avenir, mais parce que dès aujourd'hui elles offrent des avantages pratiques à des clients se battants pour réduire leurs coûts. Les fournisseurs qui ralentiront leur transformation limiteront leur viabilité à long terme et passeront à côté de la croissance à court terme».
L'Internet n'est pas oublié dans les prévisions de FIDC, au contraire, puisqu'il fait partie des créneaux porteurs. Ainsi, "avec un nombre d'internautes croissant (1,5 milliard de personnes connectées d'ici un an), le commerce électronique et la publicité en ligne devraient afficher un bon niveau d'activité".
Et les "bonnes nouvelles' ' pour la Toile ne s'arrêtent pas, d'autant plus que IDC table sur « 8.000 milliards de dollars de chiffres d'affaires pour le commerce en ligne et une croissance de 9% pour la publicité en ligne ».
Malgré les prévisions optimistes pour la publicité sur Internet pour l'année 2009, une année pourtant en pleine turbulence financière et économique à l'échelle mondiale, les objectifs seront difficiles à atteindre et demanderont beaucoup de travail d'adaptation et d'imagination faute, de l'avis de certains experts « de transparence sur son efficacité réelle et de formats plus innovants que les bannières et les liens promotionnels»
La bulle de la publicité en ligne commence à se dégonfler, après plusieurs années de croissance insolente. Selon ZenithOptimedia, spécialiste en achat d'espaces médias, « les dépenses publicitaires mondiales devraient reculer de 0,2% en 2009, mais Internet devrait encore afficher un rythme de croissance de 18% - à comparer au bond de 21% anticipé pour 2008 et au rythme de 32% enregistré en 2007.»
Les deux principaux moyens de faire de la publicité sur Internet sont actuellement les liens commerciaux sur les moteurs de recherche et les bannières.
"L'Internet est une baudruche publicitaire surévaluée et il y a eu un effet de leurre", a dit de son côté à Reuters François Lienart, analyste au sein de l'institut d'études Yacast. "La bulle spéculative de l'investissement publicitaire Internet doit exploser; on survend aux annonceurs un média Internet qui n'est pas toujours correctement mesuré".
"Le contexte économique de crise qui arrive va être de nature accélérer la volonté des grands acteurs à apporter plus de transparence et d'expertise sur le média Internet et il y aura de la casse", a-t-il ajouté. A voir dans quelques temps
Le département Informatique de l'université Tahar Moulay de Saida organise la deuxième
édition de la Conférence International sur l’Informatique et ses Applications CIIA'09
les 3-4 Mai 2009 .
CIIA'09 qui se veut un espace convivial d’échanges et une rencontre entre chercheurs
algériens résidant en Algérie et à l’étranger ainsi que des chercheurs étrangers.
Elle a pour objectif de regrouper des chercheurs sur des thématiques diverses telles
que les systèmes d’information, les systèmes distribués, l’intelligence artificielle,
,
et de promouvoir les travaux de jeunes chercheurs pour leur permettre de les présenter
à l'ensemble de la communauté.
(Les étudiants en thèse sont encouragés à soumettre leurs travaux en cours.)
Le site de la conférence est accessible à: http://www.univ-saida.dz/Dept-Info/index.htm
Thémes abordés (liste non limitative )
Ingénierie des connaissances et ses applications
Réseaux et systèmes distribués
Modélisation, simulation et outils d’aide à la décision
Internet et ses applications (e-commerce, e-business, e-learning, etc
)
Systèmes d’information décisionnels.
Fouilles de données (méthodes statistiques, réseaux de neurones, etc
).
Applications et systèmes d’information dédiés)
Dates importantes
soumission : 25 Mars
Notification : 15 avril
Version finale : 20 avril
Conférence : 3-4 mai
C'est ce que rapportent nos confrères de Fudzilla qui citent des sources au sein du fondeur. Intel aurait demandé la survie de Windows XP afin que le marché des netbook ne souffre pas de Vista, en attendant la démocratisation d'une version pour netbook de Windows 7. Il faut dire que l'on se trouve dans une situation particulière où les chiffres d'affaires sont tirés vers le haut pas des machines pas chères et peu puissantes.
Alors que Microsoft a encore allongé l'existence de Windows XP le 23 décembre dernier (cf. « Microsoft prolonge encore la vie de Windows XP OEM »), on peut s'interroger sur la situation dans laquelle Microsoft se trouve. En effet, si Windows 7 ne répond pas aux attentes des consommateurs et des fabricants, Microsoft pourrait se trouver dans une position très délicate devant encore compter sur un système d'exploitation dont la date officielle de sortie remonte au 25 octobre 2001, si le nouveau système d'exploitation ne correspond pas aux attentes. Neuf ans pour un système d'exploitation, c'est très long. Heureusement que les premières impressions de Windows 7 sont très positives.
BOUMERDES- Le projet de base nationale des données bibliographiques en ligne, par la collecte et la numérisation de tout le stock du produit scientifique et technique fourni par l'université algérienne, sera achevé cette année, a-t-on appris du chargé de son élaboration, responsable au Centre de recherche en information scientifique et technique, Cerist. Le Cerist, a indiqué le chef du service de l'information scientifique et technique (IST), Meftouh Nouredinne, a été chargé par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour mettre en place le projet de "collecte et numérisation de tout le stock national des informations scientifiques et techniques". |
[Aps 6/1/09] |
Financée en grande partie par des consortiums d’opérateurs, chaque liaison, d’un coût dépassant souvent plusieurs centaines de millions d’euros, est « spécifique » et adaptée à « la nature des fonds marins » traversés et « des risques identifiés », explique Grégory Flipo, directeur de l’usine d’Alcatel-Lucent à Calais (nord de la France), qui revendique 40% de part du marché mondial des câbles sous-marins. « Plus les risques sont élevés, plus nous allons rajouter de protections », des « armures » d’acier, ajoute-t-il. En fonction de l’environnement et des dangers, les câbles peuvent être simplement posés ou « ensouillés », c’est-à-dire enfouis à deux ou trois mètres sous le fond de la mer. En cas d’incident, des navires sont envoyés sur place : avec un robot ou un grappin, en fonction de la profondeur, les deux parties abîmées sont remontées l’une après l’autre à bord, coupées et soudées avec du câble neuf. Un travail de précision, très coûteux, la journée en mer étant évaluée à environ 45 000 euros. En raison de l’explosion de la demande Internet, et notamment des vidéos en ligne, l’activité des constructeurs est en forte croissance. D’autant qu’un certain nombre de pays, connectés uniquement par le satellite, jugent nécessaire de passer à la fibre pour assurer leur développement. Un réseau doit ainsi relier, d’ici à 2011, 20 pays de l’Ouest africain pour lui permettre d’accéder au haut débit.
Par
,L’informatisation du service d’état civil de la commune de constantine est achevée à 100 %, apprend-on auprès de Mohamed Benlachehab, président de la commission des affaires publiques et de la réglementation, qui précisera que ce dispositif sera opérationnel dès que le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales donnera son feu vert.
Une section spéciale a été installée pour veiller au bon fonctionnement des rouages mis en place pour réduire à leur plus simple expression les démarches de citoyens, lesquelles étaient jusque-là sclérosées par des lenteurs administratives à la limite du supportable. Par ailleurs, l’on saura qu’un nouveau dispositif a été mis en place pour la délivrance des documents administratifs. « Nous commencerons par la délivrance, dans un délai maximum de 48 heures, aux citoyens résidents dans la wilaya de Constantine, des extraits de naissance issus de la matrice lesquels étaient auparavant délivrés en 8 jours », a noté le même responsable, tout en affirmant que ces mesures seront applicables auprès des 9 secteurs urbains et des 5 antennes placées sous tutelle. Il tiendra à relever que la durée de délivrance de ces documents administratifs est réduite à une heure pour les citoyens résidant hors wilaya. Il est à noter également la politique de décentralisation adoptée dans ce sens, à l’exemple de la délivrance au niveau des 9 secteurs urbains et des antennes sous tutelle de documents administratifs rédigés en langue française, notamment les extraits de naissance, de mariage et de décès issus de la matrice. C’est un grand pas en avant, sachant que dans un passé récent l’obtention de ces documents relevait tout simplement du parcours du combattant.
Autre initiative à saluer dans ce contexte, et à l’occasion d’une naissance, la remise aux intéressés du livret de famille et des extraits de naissance dans un délai de 48 heures contre 30 jours avant l’instauration de ces nouvelles mesures parmi lesquelles figure également l’obligation faite aux agents communaux affectés aux guichets des structures communales de proximité de répondre favorablement à toute demande visant à la délivrance ou à la légalisation de documents administratifs. Auparavant, faut-il le rappeler, toute demande de ce type était rejetée si le demandeur n’habitait pas dans les limites territoriales du secteur urbain sollicité, et ce dernier était orienté vers son lieu de résidence. Selon le premier responsable du service d’état civil et de la réglementation, un effort particulier est fait aussi pour assainir les listes électorales et mette un terme aux pratiques frauduleuses consistant à faire voter des personnes décédées mais y figurant toujours. Pour ce faire, le service électoral et celui de l’état civil s’attellent à régler ce dysfonctionnement en s’efforçant de mettre quotidiennement à jour les listes électorales.
Par
Face à la montée vertigineuse de la cybercriminalité, Cisco identifie, dans son rapport 2008 sur la sécurité, des nouvelles menaces sur internet qu’il qualifie de très graves et propose des solutions de protection des réseaux contre les attaques de plus en plus fréquentes, en mettant l’accent sur les erreurs humaines facilitant la tâche aux fraudeurs.
Le rapport annuel relève, en effet, une augmentation de 11,5% des failles détectées depuis 2007 avec des failles de virtualisation allant de 35 à 103 d’une année à l’autre.
Les chercheurs, qui constatent aussi l’ampleur des attaques devenues plus «sévères, mêlées et ciblées», informent d’une croissance de 90% des menaces en provenance des domaines légitimes, soit près du double de ce qui a été relevé en 2007. Alors que le volume de virus informatiques propagés à travers des fichiers joints aux courriers électroniques a baissé de 50% entre 2007 et 2008, par rapport à la période 2005-2006, les menaces spécifiques à travers les pourriels ou les spams ont atteint 200 milliards de messages par jour, soit près 90% des courriers électroniques échangés dans le monde. Avec des pourriels personnalisés et plus crédibles, le taux d’harponnage dit aussi «spear phishing», constituant 1% de toutes les attaques d’hameçonnage, est appelé à croître au moment où les «Botnets» sont devenus un lien pour l’activité criminelle sur le net. «Cette année, plusieurs sites web légitimes ont été infectés par des «IFrames», des codes malveillants injectés par les «Botnets» qui dirigent les internautes à des sites de téléchargement de virus», souligne encore le rapport.
L’emploi de l’ingénierie sociale, qui pousse les internautes à aller vers des documents ou des liens suspects, continue également de croître et Cisco annonce une hausse des techniques sophistiquées d’ingénierie sociale utilisées pour l’année 2009.
Il est estimé qu’en 2008 les pourriels engendrés par la méthode «Réputation Hijacking» (détournement de réputation) provenant des trois meilleurs fournisseurs de courriers électroniques constitue moins de 1% de tous les pourriels échangés mondialement.
Cependant, les pourriels constituent 7,6% du total des courriers électroniques échangés à partir de ces trois fournisseurs.
Il ressort ainsi dans le rapport de Cisco que par négligence, les employés peuvent constituer, en 2009, une source de menace pour leurs employeurs et que la crise économique mondiale pourrait induire plus d’incidents de sécurité inculpant les employés, ce qui exige des départements de technologie d’information «IT», de ressources humaines et d’autres davantage de collaboration afin d’éliminer ces menaces.
«Provoquée par la négligence d’un employé, les violations initiées par les fraudeurs ou par des éléments internes, la perte d’information est un problème croissant qui pourrait mener à des conséquences financières graves», lit-on dans le rapport de Cisco qui met l’accent sur la technologie, l’éducation et la bonne application des procédures de sécurité en vue de réduire les incidents. La flexibilité des réseaux les rendant plus susceptibles aux menaces et la mobilité dans le travail faisant croître la demande sur les équipements et systèmes portables mettent les personnels de sécurité devant un grand défi.
«Les organisations peuvent réduire les risques de perte d’informations en ajustant les accès au contrôle et en remédiant aux vulnérabilités régulières du système afin d’empêcher les escrocs d’abuser des failles existant au niveau des infrastructures. Il est indispensable de renouveler les applications, de surveiller les appareils, les équipements et les réseaux afin de s’assurer que le système de l’entreprise fonctionne correctement, réduisant ainsi tout risque de contamination», a déclaré Patrick Peterson, le chef du département de la recherche en matière de sécurité à Cisco.
Hamida B.
Les ventes mondiales d’ordinateurs portables ont dépassé pour la première fois de leur histoire celles des ordinateurs de bureau au troisième trimestre, selon iSuppli, un événement que le cabinet d’étude qualifie de grand tournant pour le secteur. Les ventes de portables ont bondi de près de 40% à 38,6 millions d’unités, tandis que les PC enregistraient un recul de 1,3% à 38,5 millions. Les ventes totales d’ordinateurs ont progressé de 15,4% sur le trimestre pour atteindre les 79 millions de machines. Acer a vendu près de trois millions de portables de plus qu’au trimestre précédent, en majorité des netbooks, souligne iSuppli. Avec 12,2% de parts de marché, le constructeur taïwanais prend le troisième rang mondial du secteur, à un peu moins de deux points du numéro deux, Dell (13,9%).
Hewlett-Packard conserve son statut de numéro un (18,8%), avec 14,9 millions de ventes. Lenovo et Toshiba sont respectivement quatrième (7,5%) et cinquième (4,6%). Apple a perdu près d’un demi-point de part de marché par rapport au deuxième trimestre et se place 7e du classement total des ventes, avec 3,2% de parts de marché. ISuppli a légèrement relevé ses prévisions de croissance du secteur pour 2008, tablant désormais sur un chiffre de 13%, contre 12,5% précédemment. Pour 2009, le cabinet d’études s’attend à une croissance de 4,3%.