[Aps 5/3/09]
ALGER - L'éditeur français de solutions logicielles dédiées à la gouvernance informatique "Metrixware" vient de s'installer en Algérie, en ouvrant sa filiale "Metrixware Maghreb" à Alger, et ce dans le souci de mettre à la disposition de l'Algérie son expérience acquise en Europe. Lors d'une rencontre avec des représentants d'entreprises algériennes pour expliquer les activités de cette filiale, son président-directeur général, M. Rachid Boumaza, a indiqué que l'objectif de cette nouvelle implantation était "d'acquérir une part prépondérante du marché des solutions logicielles de management du patrimoine applicatif dans la région ainsi que de se positionner en tant qu'acteur de référence dans ce domaine".
Bee Linux. C’est un système d’exploitation informatique 100% algérien. Il est l’œuvre d’un groupe de jeunes ingénieurs algériens qui ont délocalisé leur entreprise de France pour offrir une distribution adaptée aux besoins du marché algérien.
Sorte de déclinaison de Linux, Bee Linux, qui est totalement gratuit, est conçu par Inéo-Dev qui ambitionne d’offrir intégralement l’autre solution pour faire face au monopole de certains constructeurs inaccessibles pour la majorité des utilisateurs (entreprises et particuliers) algériens.
Sécurité, logiciels gratuits intégrés, intégration de l’arabe et tamazight en plus du français, moteur de recherche, toutes les applications utilisées sous PC et Mac. Le tout simplifié et souple.
C’est le seul projet algérien scientifiquement validé, a rappelé un des ingénieurs, qui relève qu’il n’y a pas de culture de distribution en Algérie. La boîte a été dénichée par les responsables de la coordination nationale pour le soutien du programme du président Bouteflika, qui ont d’ailleurs félicité et honoré ces jeunes créateurs, jeudi, dans une cérémonie thématique consacrée aux nouvelles technologies.
ہ la démonstration Nous avons des compétences, souligné par un ingénieur, les responsables de la coordination, notamment M. Nacerdine Zerkaoui, a clairement affiché une volonté de les encourager et de les aider. Nous devons encourager la création. Nous devons leur faire confiance, a-t-il déclaré.
Des propositions pour la médiatisation et la vulgarisation du système Bee Linux ont été faites par différents intervenants qui ont promis d’organiser, chacun dans son secteur, des manifestations à cet effet. Créneau pratiquement vierge, Mehdi et ses camarades ambitionnent de fournir une solution alternative à la dépendance de l’extérieur avec un produit certifié, de qualité et compétitif. Les assembleurs de PC, la formule un PC par foyer qui marque le pas, les entreprises, les administrations sont des cibles potentielles pour ce produit made in Algeria qui attend du soutien pour conquérir la confiance des utilisateurs.
Ces jeunes attendent aussi beaucoup du candidat Bouteflika, qu’ils avouent soutenir à fond, un geste fort, surtout, qu’en partie, l’essor de Bee Linux dépend d’une volonté politique. Ineo-Dev a réussi le pari de créer un produit purement algérien, il attend en retour la concrétisation des promesses et des encouragements pour appuyer ses ambitieux projets.
Djilali B.
Depuis sa mise en ligne en décembre 1997, il est passé d’une simple réplique électronique des versions imprimées à un site dynamique avec du « contenu internet ». Cette mutation suit en fait les tendances mondiales où la diffusion de l’information et sa mise à jour sont quasiment instantanées. Il s’agit de parvenir à une certaine complémentarité de ces deux médias, en faisant d’elwatan.com un journal en ligne à part entière avec un contenu plus ou moins différent du journal papier. Selon les statistiques fournies par Google (période du 25 janvier au 24 février 2009), le quotidien est consulté partout dans le monde.
1 147 674 visites ont été enregistrées, 2 626 572 pages vues (2,29 pages par visite), un temps moyen passé sur le site estimé à 3 minutes et 37,99% de nouvelles visites. Les sources de trafic sont les moteurs de recherche avec 504 701 (43,98%), les sites référents avec 410 545 (35,77%), l’accès direct avec 232 287 (20,24%) et autres 141 (0,01%). Les lecteurs passent plus de temps à la page d’accueil, suivie de l’actualité, des sports et de l’économie. La bonne surprise vient du supplément sur le règne de Houari Boumediène avec 25 721 pages vues (0,98%).
Le site est consulté pour s’informer de la situation sécuritaire et économique du pays et des derniers développements sur la scène politique. Le journal sert de source d’information crédible auprès des hommes d’affaires, des opérateurs économiques et des diplomates. La majorité, pour accéder au site, utilise le moteur de recherche Google en tapant le mot clé « El Watan ». Les visites proviennent de 191 pays dont l’Algérie (473 940 / 2,22 pages par visite/3,35 minutes de temps moyen passé sur le site), suivie de la France (401 592/2,35 pages par visite/3,04 minutes de temps moyen passé sur le site), le Canada (66 036/2,52 pages par visite/4,18 minutes de temps moyen passé sur le site), les Etats-Unis (29 352/2,68 pages par visite/4,20 minutes de temps moyen passé sur le site) et le Maroc (23 539/1,61 page par visite/2,12 minutes de temps moyen passé sur le site). La dernière version de l’édition électronique mise en ligne en juin dernier se veut plus proche de ses lecteurs. Les internautes peuvent réagir aux articles parus ou donner leur propre lecture des événements. L’atout d’elwatan.com réside dans ses archives en ligne et le moteur de recherche Sinequa.
Les internautes peuvent affiner leurs requêtes et naviguer par date, sujet ou encore selon certaines catégories, comme les noms de personnes, les lieux, les thèmes, supports et noms d’entreprises. La satisfaction des lecteurs internautes se traduit par une fidélisation du lectorat et une augmentation du trafic.
Par
Un groupe de jeunes informaticiens ayant conçu le bee lunix, un système d'exploitation purement algérien, issu de lunix, supportant les langues arabe et tamazight, seront à l’honneur aujourd’hui jeudi. En effet, le comité national des associations de soutien au programme du président Abdelaziz Bouteflika a décidé de les honorer afin de récompenser cette initiative visant l'encouragement des jeunes créateurs algériens dans le domaine des technologies avancées.
Si Firefox 3 a beaucoup plus marqué une évolution que la précédente deuxième mouture, sa suite se fait attendre. Le développement de la version 3.1 a pris du retard, alors qu’elle aurait dû être disponible publiquement à la fin de l’année dernière dans le plan initial. Aujourd’hui, la bêta 3 se fait attendre, mais la version finale ne s’appellera pas Firefox 3.1, mais bel et bien Firefox 3.5. Simple effet d’annonce ? Pas vraiment, car Mozilla réfléchissait à sa nomenclature depuis un moment. Firefox 3.1 n’apportera que peu de changements visibles en termes d’interface, mais sous le capot, c’est une autre histoire. On y trouvera en effet un nouveau moteur JavaScript, baptisé TraceMonkey, qui présente différentes nouvelles approches ainsi que des performances revues à la hausse. Le moteur de rendu HTML Gecko évolue lui aussi et propose le support des technologies suivantes : - Les balises <audio> et <video>
- L’API de géolocalisation du W3C
- Les sélecteurs de requêtes JavaScript
- Les propriétés pour les versions 2.1 et 3.0 des CSS
- Les transformations SVG
- Les applications hors ligne.
Côté utilisateur, il faudra surtout retenir l’apparition d’un mode de navigation privée, qui ne laisse aucune trace de la session d’un utilisateur : - Les pages visitées ne sont pas retenues
- Les fichiers téléchargés ne sont pas listés
- Les cookies ne sont pas enregistrés, mais stockés temporairement en mémoire
- Les liens visités n’apparaissent plus en violet
- Les données ne sont pas enregistrées dans le cache du disque dur, mais stockées temporairement en mémoire
- Les permissions pour les sites peuvent toujours être explicitement gérées et donc autorisées par l’utilisateur
- Les nouveaux identifiants et mots de passe utilisés ne sont pas enregistrés
- La complétion automatique fonctionne mais n’enregistre pas les nouvelles entrées
- DOMStorage n’autorise pas la lecture et l’écriture des données
Mozilla a donc jugé que trop d’éléments avaient changé dans son produit pour se contenter d’un seul petit « 1 » en décimale. La bêta 3 devrait être disponible le 12 mars et devrait en toute logique reprendre l’appellation « Firefox 3.5 ». Du coup, ce qui devait être la version 3.2 sera également renommé, mais on ne sait pas encore de quoi il s’agira.
Bartz a laissé entendre mardi, lors de la conférence Morgan Stanley sur les technologies, à San Francisco, que Yahoo pourrait chercher des partenaires dans le domaines des plates-formes communautaires plutôt que de développer son propre produit.
"Je ne crois pas que nous puissions inventer le nouveau Facebook", a-t-elle dit.
Interrogée sur la croissance étonnante de réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter, elle à répondu : "Il est évident que nous devons faire ce genre de chose."
Bartz a rappelé que sa philosophie était d'examiner chaque activité de Yahoo, à l'heure où il lui faut retrouver une certaine croissance pour mieux affronter Google.
Même si elle a ouvert la porte à des négociations avec Microsoft quant à un partenariat en matière de recherche internet, elle a insisté sur l'importance des données de recherche pour les clients annonceurs de Yahoo.
"Mis à part le fait de savoir si nous nous en occupons nous-mêmes ou si quelqu'un d'autre le fait, c'est important", a déclaré Bartz, l'un de ses commentaires les plus significatifs quant à la stratégie de Yahoo depuis qu'elle a pris la succession du co-fondateur de l'entreprise, Jerry Yang, en janvier.
Si Yahoo et Microsoft décidaient de discuter d'un accord sur l'activité de recherche en ligne, "nous négocierions comme des entreprises négocient, en privé", a-t-elle ajouté.
Son allocution intervient une semaine après l'annonce d'une refonte de la structure managériale. Les investisseurs attendent pour leur part de voir si la nouvelle patronne peut relancer des discussions avec le géant de l'édition de logiciels.
L'année dernière, Microsoft a échoué dans sa proposition de rachat de Yahoo pour 47,5 milliards de dollars ou 33 dollars par action. La firme de Redmond a depuis dit qu'elle n'était plus intéressée par un rachat complet de la société mais qu'elle restait ouverte à un accord sur la partie moteur de recherche.
Bartz a décrit l'activité de messagerie électronique en ligne, le webmail, ainsi que son produit de fourniture d'informations et de portail internet comme le coeur de métier de Yahoo. Elle a aussi déclaré que la société devait être "dirigée de manière très serrée en matière de fiscalité".
La directrice générale a indiqué que Yahoo envisageait diverses stratégies pour renforcer sa position sur des marchés importants, sans exclure des fusions et acquisitions. Elle a ajouté que son entreprise pourrait rechercher des acquisitions ou des partenariats pour accroître sa présence en Europe.
Alexei Oreskovic, version française Patrice Mancino
10 000 agents à mettre en poste
LU POUR VOUS.
Hier, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a présidé une conférence consacrée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le secteur de l’éducation. Cette conférence s’est déroulée au lycée Hassiba Ben-Bouali de Kouba, où un nombre considérable de directeurs d’éducation ainsi que plusieurs membres du ministère de l’Education étaient au rendez-vous. Devant l’écart de numérisation entre les pays développés et ceux en voie de développement, le ministre de l’Education, reprenant le souhait du président de la République Abdelaziz Bouteflika, a indiqué qu’«une enveloppe de deux milliards de centimes est consacrée au secteur de l’éducation afin d’établir une plate-forme qui est baptisée le plan quinquennat 2009-2014 spécialisée dans les nouvelles technologies du secteur TIC, en menant une nouvelle politique ayant pour objectif d’arriver à une stratégie qui permet aux établissements algériens d’être la base qui contribue au développement du pays». Certes, la numérisation du système éducatif n’est pas une opération de luxe mais une opération incontournable et primordiale qui peut mener à la croissance économique d’un pays comme les pays de l’Amérique du Nord et quelques pays européens. Le ministre a déclaré dans ce contexte : «Une numérisation éducative est obligatoire afin d’aboutir à une croissance économique comme le Canada qui contribue avec 10% par an à la croissance économique». Il a ajouté : «L’Algérie, elle aussi, peut se désenclaver pour le secteur de la Technologie de l’Information et de la Communication à travers les efforts consentis par l’Etat». Effectivement, M. Benbouzid a cité le travail effectué par l’Etat afin d’intégrer le secteur du TIC dans chaque établissement éducatif à travers toutes les wilayas du pays. Selon des données présentées sur l’état actuel des équipements en Algérie, le gouvernement est arrivé aux statistiques suivants : 10 ordinateurs avec accessoires dans chaque établissement primaire, selon la répartition des élèves, sachant qu’il existe 1800 écoles primaires au niveau des 48 wilayas, pour le cycle moyen : 1 ordinateur/44 élèves, sachant qu’il existe 5000 CEM au niveau national et enfin pour le cycle secondaire 1 portable/18 élèves, sachant qu’il existe 1700 lycées au niveau national aussi. Par contre, d’ici l’horizon 2014, l’Etat arrivera à : 1 ordinateur/18 élèves au cycle primaire, 1 ordinateur/30 élèves pour le cycle moyen et 1 ordinateur/15 élèves pour le cycle secondaire. D’autre part, Benbouzid a insisté : «L’élève, arrivé à un certain niveau, doit à tout prix aimer et savoir manipuler un outil informatique (créer, produire, traiter, explorer...), en mettant entre ses mains un computer», il a ajouté : «L’Etat mettra aussi un dispositif pour former de nouveaux ingénieurs spécialisés dans l’enseignement des élèves dans la filière de l’informatique» ; selon ses paroles «la numérisation des consciences avant la numérisation de l’administration et la numérisation de l’auteur avant la numérisation du récepteur». Finalement, des réponses ont été apportées par le ministre concernant le bac 2009 ; il a indiqué que la date prévue sera maintenue, sauf si les enseignants de la terminale n’auront pas pu finaliser tout le programme dans la durée consacrée par l’Office national de l’éducation. Il a ajouté que l’Onec a décidé que d’ici 2010, le BEM informatique sera obligatoire à passer, comme d’ici 2012, le bac informatique sera, lui aussi, comptabilisé et pour l’élève qui atteindra une moyenne au-dessus de 10 dans la matière, il aura un diplôme. La seconde question à laquelle a répondu M. Benbouzid, est la violence au sein de nos établissements ; il a déclaré qu’à peu près 10 000 postes d’emploi vont être créés d’ici quelque temps, afin de réduire ce phénomène en prenant des mesures sévères contre les responsables de ces actes. Nassim I.
Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=16480
Microsoft Algérie lance la «Partner Academy»
LU POUR VOUS.
Microsoft Algérie annonce le programme de la «Partner Academy», une série de formations gratuites s’étalant sur plusieurs mois de l’année destinée à ses partenaires. Au cours de ces formations, les experts de Microsoft exposeront les différentes catégories de produits et solutions Microsoft, de façon à informer et former les décideurs des sociétés partenaires à l’utilisation technique de ses logiciels et démontrer la valeur ajoutée qu’ils procurent aux différents utilisateurs. L’objectif de Microsoft est de soutenir ses partenaires durant leur processus de développement et de leur assurer une mise à jour de leurs compétences. A travers le programme « Partner Academy ». Microsoft partage sa vision et son expertise, et contribue au développement du secteur du logiciel et des NTIC en Algérie. En effet, les partenaires Microsoft sont en majorité des PME dynamiques qui contribuent à créer des emplois qualifiés dans un marché hors hydrocarbures en pleine croissance. Amine Mensouri, le manager de Microsoft Algérie, déclare que la «Partner Academy» est une occasion unique de montrer à leurs partenaires combien ils s’intéressent à eux ; pour cela, ils affirment qu’ils choisissent chaque année un cursus qui leur parait le mieux adapté aux partenaires en fonction des besoins du marché. Ils ajoutent que cette année, ils ont décidé de bâtir un premier bloc de cours autour duquel ils vont construire les «Partner Academy» des années à venir, où il y aura plus de cours technique de manière à ce que leurs partenaires soient constamment formés aux dernières technologies et répondre mieux aux attentes du marché. Les thèmes abordés au cours de ces formations consistent en la mise à jour des connaissances quant aux nouvelles solutions Microsoft destinées aux PME et aux grands organismes et à la gestion des serveurs grâce aux nouveau système d’exploitation Windows Server 2008. Ces sujets sont essentiels pour les partenaires en termes d’élaboration de stratégie marketing et de mise en œuvre des nouvelles solutions Microsoft pour leurs clients. De son côté Mme Souhila Ait Moukhtar, qui est Accuont Manager auprès de la société Halkorb, société de service et d’ingénierie informatique et intégrateur certifié Gold Microsoft société. Elle annonce qu’avec son programme varié, la Microsoft Partner Academy de cette année a été un rendez-vous riche en informations et en échanges. Elle permet à bon nombre d’entre nous d’acquérir des connaissances d’un niveau supérieur, mais aussi d’être à jour en ce qui concerne les produits Microsoft et la veille technologique, afin de pouvoir offrir la solution qui répond au mieux aux besoins de nos clients. Comme elle signale leur appréciation vis-à-vis de l’intervention des différents formateurs Microsoft, leur expérience et leur connaissance des marchés internationaux, ce qui a été très utile pour Microsoft. Dans l’édition 2008/2009 de la Partner Academy, ayant débuté en décembre dernier, Microsoft a déjà enregistré la présence de 180 participants ayant ainsi bénéficié des formations sur les dernières technologies dispensées par les experts internationaux Microsoft. Les formations suivent leur cours jusqu’au mois de mars prochain, au bénéfice des sociétés d’ingénierie informatique partenaires de Microsoft en Algérie. Ouzna Mesroua
Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=16469
Mohamed Larbi Ould Khelifa, président du CSLA, estime que l’arabe doit adapter le langage de la modernité pour ne pas rester en retrait. Il en veut pour preuve le nombre modeste des applications techniques éditées en arabe. Le CSLA travaille pour promouvoir le e-management dans le pays. Citant les exemples coréen et japonais, il relève que le développement d’un pays et l’acquisition du savoir ne peuvent se faire que par la langue nationale et non par une langue intermédiaire. « L’arabe et tamazight sont des langues nationales, le français est une langue étrangère », dit-il, soulignant que l’arabe est une langue de civilisation et de culture. « Elle ne reflète pas une ethnie et n’est pas antagoniste avec le tamazight. Les deux langues ont coexisté en harmonie depuis plus de mille ans », note-t-il. Il annonce qu’un Haut conseil de la langue amazighe va bientôt être installé. Il plaide pour éloigner la langue arabe des « considérations idéologiques, des préjugés et de l’enfermement dans le passé glorieux ». Selon lui, cette langue doit s’imposer par sa production culturelle et scientifique. Préférant parler de « francographes » et « d’arabographes », Mohamed Larbi Ould Khelifa dit travailler pour casser le mur de Berlin séparant les deux. « Cette séparation nous appauvrit. Il n’y a pas de langue en avance ou en retard, ce sont ceux qui la pratiquent qui font qu’elle se trouve dans l’un ou l’autre cas », dit-il, notant que la langue est un facteur de cohésion d’une nation. Selon lui, il existe trois catégories d’algériens : deux monolingues (arabe ou français) et une bilingue.
Citant une récente étude sur la réalité linguistique en Algérie, il relève que l’arabe se divise entre le parlé et l’écrit. S’ajoutent à cela le tamazight avec ses dialectes locaux et le français. Le français est utilisé par les élites culturelles et économiques. Il rappelle que l’arabe a subi l’exclusion durant la période coloniale. « L’action du CSLA prend en compte les souffrances liées à l’amputation de la mémoire subies par la génération post-libération nationale du fait de la négation de la personnalité nationale par le colonialisme », souligne-t-il. Au sein du Conseil, il existe deux cadres d’expression : « dialogue des idées » et « les chevaliers de la rhétorique », des espaces animés par des experts. « En 2008, nous avons installé une troisième tribune dénommée ’Une personnalité et son parcours’’, destinée à faire connaître des personnes ayant œuvré à promouvoir la culture arabe, ses sciences et ses lettres », précise-t-il. Il rappelle que le Conseil a élaboré une série de lexiques terminologiques comme les guides relatifs à la gestion financière, à l’informatique et à la conversation médicale. Des documents qui seront publiés également sous forme de CD-Rom. Une loi en phase d’élaboration devrait permettre la commercialisation des publications du Conseil. La traduction doit, selon lui, être l’affaire de spécialistes, pas de commerçants. Les relations du CSLA avec l’Institut arabe de la traduction, qui relève de la Ligue arabe, sont qualifiées d’excellentes par Mohamed Larbi Ould Khelifa. Interrogé sur les rapports avec l’Académie algérienne de la langue arabe, il a eu cette réponse : « No comment ! ». Il regrette le non-renouvellement de la composante du Conseil. Le mandat des 32 membres actuels était arrivé à expiration en 2003. Ancien ambassadeur d’Algérie au Yémen et en Iran, Mohamed Larbi Ould Khelifa a occupé par le passé le poste de secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement secondaire et technique.
Par
Salim BENALIA, L'expression
Aucun candidat n’a jugé utile d’activer, d’actualiser ou de lancer un site Web pour mener une campagne virtuelle.
Nos hommes politiques ne s’accommodent pas des nouvelles technologies. Très peu portés sur la communication via Internet, ils continuent à user et abuser des moyens traditionnels comme les meetings, tournant le dos à la jeunesse très branchée sur les nouvelles technologies. Qui est en retard dans ce cas: la jeunesse algérienne ou les hommes politiques? Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour constater qu’en matière de nouvelles technologies, nos hommes politiques sont des analphabètes numériques face à une jeunesse qui «navigue» sur d’autres sites et d’autres horizons.
Le site Web du plus grand parti au pouvoir, le FLN, n’est pas actualisé. La dernière mise à jour de ce site, date d’il y a une année avec, à la Une, la publication du décret présidentiel n°07-61 du 15 février 2007 portant convocation du corps électoral...tenez-vous bien, des élections législatives du 17 mai 2007! Pour le RND, deuxième force politique du pays, la situation n’est guère plus reluisante. La page d’accueil affiche 17 décembre 2006.
Le dernier papier «injecté» dans le site est le message du secrétaire général du Parti, Ahmed Ouyahia, à l’occasion du Nouvel An 2009. C’est déjà un peu mieux que le FLN. L’autre partenaire de l’Alliance présidentielle, le MSP, ne déroge pas à la règle. Aucune référence dans son site à l’élection présidentielle du 9 avril prochain. Mais il fait un peu plus que le RND et le FLN. On trouve sur son site Web les couvertures des activités du président du parti, Bouguerra Soltani. La Une du site annonce, en grosses lettres, que le site est en panne pour une période d’un mois. Le fichier de l’article annonçant que Soltani sera l’invité du Forum de l’Entv de samedi dernier ne s’ouvre pas.
Le site du Front national algérien (FNA) n’est pas mieux loti. La bataille sur le Net ne constitue pas une priorité pour lui. La dernière actualisation remonte au 23 juin 2007. Le Parti des travailleurs (PT) est loin d’être champion dans les nouvelles technologies. Le dernier communiqué, signé par le Secrétariat politique (SP), qui est diffusé, date du...29 avril 2006, c’est-à-dire à la veille de la Fête des travailleurs. Comparativement à ces quatre premiers partis et qui ne manquent pas de moyens matériels et financiers, c’est le parti de Fawzi Rebaïne, AHD 54, qui fait un effort dans ce domaine. La dernière mise à jour du site de ce parti remonte au lendemain de l’annonce par son président de sa participation à l’élection, pour évoquer la tenue de deux réunions des responsables des wilayas pour le mois de janvier.
Sur les 25 candidats ayant déclaré leur intention de participer à la course au Palais d’El Mouradia, aucun n’est doté de ce moyen technologique pour faire sa propagande, la propagation des idées, des projets et ouvrir des espaces de débat pour une jeunesse très friande de ce moyen de communication.
Les autres candidats indépendants sont à loger à la même enseigne. Ni la troïka de la Coordination des candidats indépendants (Rachid Bouâziz, Loth Bounatiro et Abdellah Tamine), ni aucun autre ne possède un site Internet répondant aux normes. Résultat des courses: ni les Indépendants, ni les représentants de partis politiques ne disposent de ce «monstre virtuel de persuasion». Ainsi, la culture des batailles et des chocs d’idées dans le Net est loin d’être l’apanage de la classe politique qui s’apprête à affronter, dans quelques semaines, un rendez-vous électoral d’une extrême importance. Les sites Internet officiels des partis politiques sont, comme nous l’avons constaté hier, lors d’une visite, souvent figés et sans intérêt, si l’on excepte le cas du RCD qui n’est d’ailleurs pas partant pour la présidentielle, qui est devenu un vrai espace de débat.
Ce n’est pas un scoop de dire qu’un grand retard affecte les formations politiques algériennes dans l’usage de l’Internet et des moyens de communication modernes. Dans les grandes démocraties, Internet est devenu un moyen et un support, incontournables dans ce genre de rendez-vous.
A se demander enfin quand les acteurs politiques algériens prendront-ils conscience de l’importance de ce nouveau support technologique dans la propagation des idées? Mais en cette ère où les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont envahi tous les secteurs d’activité, les politiques s’appuient-ils suffisamment sur le support électronique Internet pour toucher les électeurs? Ne peut-on pas convaincre un internaute à force de l’inonder d’idées et de projets politiques, à aller voter? Les partis politiques algériens doivent ainsi s’investir dans ce terrain encore fertile de l’information, suggèrent les accros du Net.
Karim AIMEUR, L'expression, 10 Février 2009 - Page : 3
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Nombre de pages | 25 p. |
Français (fichier) | Ebook 1615 en PDF Français |
Arabe (fichier) | Ebook 1615 en PDF Arabe |
Éditeur | UNESCO Office à Rabat; l’Observatoire National des Droits de l’Enfance du Maroc; Microsoft Morocco |